Témoignages de membres
Voici quelques témoignages de membres du Comité scientifique et d’aménagement de la Forêt Montmorency concernant leurs intérêts à participer aux travaux du Comité et l’expertise qu’ils pourraient y apporter.
«Mon programme d’enseignement et de recherche vise à tisser des liens entre différents secteurs d’activités pour répondre à des enjeux contemporains comme la lutte aux changements climatiques et la transition énergétique. Je forme des étudiants sur le carbone forestier à la Forêt Montmorency et ses interactions avec les pratiques d’aménagement, ainsi que des questions plus larges de résilience des forêts face aux changements globaux. Je supervise aussi à chaque année de 3 à 5 étudiants de premier cycle pour des mémoires de fin d’études lié aux problématiques de la Forêt Montmorency. Au-delà des statistiques, j’ai un enthousiasme sincère à placer la Forêt Montmorency, en tant que laboratoire grandeur nature et territoire représentatif du biome boréal, au cœur de mon programme de formation et de recherche.»
Evelyne Thiffault, professeure en sols forestiers et présidente du Comité scientifique et d’aménagement
«J’aimerais renouer avec la Forêt pour mon enseignement et aussi la recherche. Je crois être en mesure de contribuer par mon expertise en opérations forestières.»
«Je pourrai contribuer par mon expertise scientifique et technique dans les domaines de l’eau et du climat. Je pourrai aussi mieux arrimer nos travaux avec ceux des autres équipes œuvrant à la Forêt Montmorency, à commencer par les travaux que l’on souhaite mener sur le carbone.»
«La Forêt Montmorency me tient beaucoup à cœur et je suis déterminé à y multiplier mes projets de recherche au cours des années à venir, de même qu’à l’intégrer, dans la mesure du possible, à mes enseignements en développement, notamment dans le cadre du nouveau BAC en développement durable du territoire. Je m’intéresse à l’étude des modalités qui conditionnent l’appréciation visuelle du paysage forestier et, particulièrement, de la coupe avec protection de la régénération et des sols.»
«Mes intérêts de recherche sont l’hydrologie forestière, la mesure de la neige et la voirie forestière. J’ai aussi un intérêt marqué pour la promotion de l’enseignement à la Forêt Montmorency.»
«Mes compétences dans les champs des enjeux sociaux et culturels en lien à l’utilisation des ressources forestières sauront certainement trouver place au sein de la programmation de la Forêt Montmorency. Les représentations, la cohabitation, la gouvernance, notamment, sont des sujets pour lesquels j’ai de l’expérience ou de l’intérêt en recherche.»
«En tant que membre du département de géographie, je pourrai identifier et faire le lien avec professeurs de mon département qui pourraient contribuer et/ou profiter d'initiatives à la Forêt Montmorency. Je détiens une expertise en écologie du paysage, écologie des perturbations (feux et épidémies d'insectes), succession forestière, dendroécologie et analyses géospatiales.»
«Les travaux menant à la réalisation de projets tel que le projet Continuum, m’intéressent grandement, surtout que ma thèse de doctorat portait sur l’aménagement des bassins hydrographiques en Colombie Britannique.»
«Mon expertise principale concerne la télédétection des forêts et la modélisation 3D. Je me spécialise en lidar et en détection de changements par télédétection satellitaire. Mes projets sont orientés autour de 3 axes : (1) estimation de biomasse forestière, (2) cartographie de la surface foliaire par lidar et modélisation 3D des processus impliquant la lumière, et (3) détection automatisée des événements de déforestation. Ma motivation à participer aux travaux du comité s’appuie sur l’historique d'activité et le potentiel de la Forêt Montmorency pour la recherche à la faculté de foresterie, de géographe et de géomatique, à l’Université Laval et à l’extérieur du campus. À travers cette participation, je mettrai à profit mon expertise dans le domaine élargi de la géomatique.»
«Mon expertise réside principalement la gestion et la conservation de la faune, plus particulièrement des herbivores, et des habitats dans un contexte d’aménagement intégré. Mes travaux se situent à l’interface de l’écologie animale, de l’écologie forestière et de la gestion des ressources du milieu forestier. Le territoire de la Forêt Montmorency se trouve au centre d’enjeux concernant à la fois la gestion d’espèces abondantes et la conservation d’autres espèces en situation précaire. Il s’agit de situations complexes qui requièrent la mise en commun d’expertises variées, dont celle que je suis à même d’apporter au comité.»
«Ma contribution touche la sylviculture, en particulier la régénération naturelle et le chablis. J’ai présentement deux projets sur le chablis à la forêt Montmorency.»
«Mon programme de recherche s’intéresse aux oiseaux et écosystèmes boréaux afin de permettre un environnement durable par sa préservation et sa restauration pour les générations actuelles et futures. Plus spécifiquement, il vise à comprendre l'impact potentiel des perturbations naturelles et anthropiques et des changements climatiques sur la sélection de l’habitat et les paramètres démographiques des oiseaux de la forêt boréale dans un contexte de cycle vital annuel. Un intérêt particulier est porté aux espèces en péril. Ainsi, mon programme de recherche fournit des informations scientifiques appliquées en support au mandat de conservation et de rétablissement des oiseaux et espèces en péril d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et à la protection de leurs habitats. Comme une partie de mes projets de recherche se déroulent sur le territoire de la Forêt Montmorency et les environs du plateau laurentien, les informations recueillies par mon programme de recherche offrent donc également des connaissances et des conseils scientifiques utiles au comité.»
«Mon projet de maîtrise m'a amené à travailler sur les partenariats entre les communautés autochtones et l'industrie forestière. J'ai également plusieurs expériences de communication publiques qui me permettent de penser que je pourrais apporter mon humble contribution dans des projets de sensibilisation et d'éducation de la population fréquentant la forêt sur divers sujets. Également, mon expérience de stage en ligniculture et mon intérêt pour les opérations forestières pourraient m'amener à contribuer dans les projets qui impliquent ces thèmes. Mon principal rôle demeure de représenter les intérêts des étudiants des cycles gradués. Donc, ma contribution de messagère entre la population étudiante et le comité demeurerait ma principale tâche.»
«Mon expertise est principalement en gouvernance, plus particulièrement sur la gouvernance collaborative et participative. J’ai aussi collaboré avec le CERFO à la mise en œuvre d’un zonage fonctionnel à la Forêt Hereford, une forêt communautaire en Estrie. Mes expériences professionnelles sont dans le domaine municipal et des services-conseils, où j’y ai travaillé en tant qu’urbaniste et aménagiste du territoire. Je suis donc spécialisé en planification et en réglementation territoriale, en design urbain (cadre bâti, patrimoine, paysage) et en gestion environnementale. Bien entendu, ma pratique s’est surtout déroulée en milieu anthropisé (ville, zone agricole, parc). Donc, je pense pouvoir être utile par mon expertise en gouvernance et en planification territoriale.»
«Je suis technologue forestière de formation et travaille pour le conseil de la Nation huronne-wendat depuis un peu plus de 10 ans. Mon champ d’action se situe au niveau de l’harmonisation forestière et de l’occupation territoriale par les hurons-wendat soit, les activités de chasse et la construction de camps sur le territoire. Toutes ces facettes de mon travail touchent directement la Forêt Montmorency puisque ce territoire fait partie intégrante du territoire de la Nation.»
«Je suis davantage préoccupé par l’intégration dans le casse-tête du quotidien des connaissances développées par les recherches à la FM que par la recherche elle-même… J’ai aussi un intérêt marqué pour l’applicabilité des résultats de ces recherches à l’extérieur du microcosme privilégié que constitue la Forêt Montmorency. J’ai œuvré activement pendant plus de 25 ans dans la Fonction publique au sein du secteur Faune, ce qui m’a permis de développer une expertise surtout en faune aquatique, ainsi qu’en aménagement intégré des ressources forêt-faune, en particulier dans Charlevoix-Bas-Saguenay et sur terres privées. Depuis une quinzaine d’années, j’œuvre également au développement du programme de conservation des habitats au sein de Canards Illimités-Québec.»
«Les travaux du comité m’intéressent à titre de délégué de la MRC et également à titre de voisin (Seigneurie de Beaupré) avec qui la Forêt Montmorency a de nombreuses collaborations. Quant à mes qualités ou compétences, elles sont bien minimes comparativement à celles des savants professeurs et chercheurs autour de la table. J’ai tout de même un peu d’expérience acquise dans l’exploitation forestière en raison de mon rôle au Séminaire de Québec depuis les 25 dernières années. Je détiens également un baccalauréat en biologie.»
«Je serais heureuse de pouvoir partager mon expertise en gestion intégrée des ressources, notamment pour veiller au maintien des habitats fauniques et à la pérennité des activités d’exploitation des ressources naturelles autres que la matière ligneuse. Mes travaux de recherche m’ont permis de développer une approche multidisciplinaire qui me permet d’intégrer à la fois les enjeux écologiques et sociaux de l’aménagement forestier. Ma thèse de doctorat portait spécifiquement sur l’intégration des savoirs locaux des piégeurs dans le développement des connaissances sur l’occupation des habitats par le pékan et la martre d’Amérique en forêt tempérée feuillue.»