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Actualités

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Martine Lapointe, technicienne experte reçoit le prix Gaston St-Jacques

19 avril 2024

Martine Lapointe, technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt a reçu le prix Gaston St-Jacques de  l'Association pour l'enseignement de la science et de la technologie du Québec (AESTQ). Ce prix vise à reconnaitre le travail des techniciens en travaux pratiques et leur importance afin d’offrir aux jeunes québécois un enseignement de qualité de la science et de la technologie. À l’image du technicien dont il tient le nom, le prix Gaston-St-Jacques souhaite souligner les qualités exceptionnelles, l’implication et la passion d’un technicien ou d'une technicienne en travaux pratiques (TTP) dans son milieu scolaire et face à ses pairs. Le prix lui a été remis par Gaston St-Jacques en personne.

Tout au long de sa carrière, Martine Lapointe a toujours été prête à relever de nouveaux défis, à s’investir entièrement dans ce qu’elle fait à tous les niveaux autant dans son travail que dans ses implications. Elle est une experte dans plusieurs domaines et elle a toujours été généreuse dans le transfert de ses connaissances et dans le partage de son savoir autant avec la communauté étudiante qu’avec ses pairs. C’est un modèle unique et ce prix permet de mettre en lumière la reconnaissance de ses 32 ans de carrière, de dévouement et d’implication. Toutes les personnes diplômées du Département des sciences du bois et de la forêt se souviennent de cette technicienne dévouée et remarquable. Certains membres du corps professoral et du personnel l’ont même eu lors de leur passage comme étudiante et étudiant et c’est un grand honneur pour eux de pouvoir maintenant collaborer avec elle dans leur enseignement et leur recherche!

Sylvain Jutras, professeur au Département qui l'a aussi eu lorsqu'il était étudiant a mentionné dans sa lettre d'appui: "Martine et moi avons travaillé ensemble à remonter le matériel pédagogique d'un cours que j'ai repris en entier. Sa débrouillardise, ses connaissances, mais aussi sa passion ont permis de reformuler le cours en gardant l’essentiel et en améliorant plusieurs contenus. Elle n’a jamais été effrayée par mes propositions de modifications, ce qui démontre sa polyvalence et son ouverture d’esprit. Elle a aussi su me faire de très nombreuses recommandations constructives qu’on a su intégrer au cours."

De sont côté, Évelyne Thiffault également professeure au Département et ancienne étudiante de Martine a souligné: "C’est surtout la générosité et la patience avec lesquelles elle partage ses connaissances et son aptitude à l’identification des plantes qui sont admirables; elle a une capacité fabuleuse à amener les gens à comprendre la systématique végétale et à les outiller pour devenir autonomes. Je suis encore aujourd’hui tellement reconnaissante d’avoir ainsi été formée par elle. Je suis certaine que nous sommes nombreux parmi toutes les cohortes d’étudiants qui m’ont précédé et suivi d’avoir pu apprivoiser l’identification des plantes grâce à Martine Lapointe."

Martine Lapointe a toujours été proactive pour être à l’affût des dernières technologies et elle est une des références en la matière à la Faculté en foresterie concernant la cartographie numérique. Elle a d’ailleurs toujours été impliquée dans les cours de Fondements des systèmes d’information géographique. Elle est très assidue dans le développement de ses connaissances et compétences afin de pouvoir transmettre le tout aux étudiantes et étudiants et afin d’accompagner le corps professoral et de recherche dans leur enseignement et dans l’accomplissement de leur recherche.

Son implication

Martine est toujours prête à aider et à donner de son temps. Avec sa passion pour la photographie, elle accepte régulièrement de capter en images plusieurs événements mettant en valeur les étudiantes et étudiants, l’enseignement et la recherche.

Elle exprime aussi son implication par la philanthropie, puisque depuis près de 25 ans, elle soutient le Fonds d’investissement étudiant de sa faculté. Martine a aussi fait don, en 2016, de l’herbier qu’elle a réalisé durant ses études à la technique. Il a rejoint l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval, reconnu parmi les plus riches au monde avec plus de 770 000 spécimens et une grande collection de mousses, sphaignes et espèces rares. L’ensemble de ses dons a permis à Martine Lapointe d’atteindre, en 2017, le prestigieux titre de gouverneure de La Fondation de l’Université Laval.

Dans tous les cours, les étudiantes et les étudiants consultent Martine pour ses connaissances. Elle est également toujours prête à les aider dans leurs projets étudiants. Elle a aussi organisé toute la logistique pour le cours de Mission d’étude en foresterie internationale qui a eu lieu au Népal. Elle a accompagné le groupe  et le professeur dans cette mission dans un pays qu’elle avait déjà visité afin de partager ses connaissances de la foresterie là-bas.

Son apport à la communauté scientifique et culturelle

Martine Lapointe a assisté plusieurs étudiantes et étudiants gradués (maîtrise et doctorat) et le corps professeral et de recherche pour différents projets. Elle les accompagne notamment lors des inventaires terrain, l’échantillonnage et la récolte des données. 

Elle est aussi l’auteure d’un livre sur les plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes autant pour les textes que pour les photographies. Elle également participé pendant plusieurs années aux expositions artistiques des employées et employés de l'Université Laval. Elle a aussi contribué à de nombreuses publications sur l’identification des plantes, mousses et autres espèces végétales.

Martine s'est impliquée dans plus de 35 cours de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique autant en aménagement et environnements forestiers, en opérations forestières, en environnement, en géomatique, en biogéosciences de l'environnement, en caractérisation des milieux humides, etc.

Ses réalisations au sein de la formation universitaire et l'aménagement forestier

Elle a aussi été responsable de tous les équipements utilisés sur le terrain pour les formations pratiques et du service de prêt pendant plusieurs années. Elle était toujours à l’affût de se procurer les dernières technologies et outils de mesure à la fine pointe et de conseiller les utilisatrices et utilisateurs.

Elle a aussi collaboré à l’élaboration de plusieurs plans d’aménagement forestier de la Forêt Montmorency avec les ingénieurs forestiers responsables de cette forêt d’enseignement et de recherche. Elle a d’ailleurs participé tout au long de sa carrière à plusieurs projets de recherche et à la caractérisation et l’inventaire forestier de cet immense territoire. Ses contributions ont largement aidé à une meilleure connaissance et un meilleur enseignement pour les étudiantes et étudiants et pour la recherche.

Sa contribution à la production de matériel pédagogique

En plus, de son livre sur les "Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes » et des autres publications sur les espèces végétales, elle a collaboré à la création du matériel pédagogique pour plusieurs des cours universitaires .  

  • Elle a réalisé et s’occupe depuis 2006 du guide d'identification des écosystèmes de la Forêt Montmorency, forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval.
  • Elle a aussi monté un module de formation en dendrologie qui sert toujours dans le cours de foresterie urbaine.
  • En 2015, elle a développé une expertise pour la confection de visites virtuelles à l’aide de photos panoramiques. Ces visites servent encore dans plusieurs cours du baccalauréat et en formation à distance.
  • Depuis 2019, elle récolte et prépare tout le matériel pédagogique (spécimens de plantes fraîches, photos et mise à jour de notes de cours) pour le cours de Systématique et dendrologie.
  • Pendant la pandémie, elle a collaboré avec la professeure Evelyne Thiffault à caractériser 42 stations forestières à l’aide de Google Earth pour le cours Excursion en écologie forestière afin de rendre un enseignement terrain virtuellement interactif.
  • En 2019 et 2020, elle a monté le module sur l'identification des plantes de milieux humides pour le nanopogramme sur la caractérisation des milieux humides. C'est aussi elle qui anime cette section du nanoprogramme sur le terrain 2 fois par année, avec Sylvain Jutras et François Marquis.
  • Pour plusieurs cours, elle a eu à préparer des jeux de données spatiales pour les laboratoires. Depuis au moins 6 ou 7 ans, elle donne aussi une formation sur la caractérisation des milieux humides aux étudiants en de la maîtrise en biogéoscience de l'environnement.

Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté qui a également appuyé sa candidature a tenu à exprimer ces mots: "Riche d’un bagage incroyable, d’expertises et de talents divers, Martine continue de se passionner, même après 32 ans, pour l’enseignement, la formation et la recherche. Elle a d’ailleurs pris sous son aile un nouveau technicien de travaux pratiques qui a le privilège de bénéficier de son accompagnement. Je terminerais en soulignant la reconnaissance de tous les étudiants et étudiantes qui ont eu le bonheur de croiser Martine sur leur chemin académique. Le respect que nos personnes étudiantes lui témoignent reflète bien cette reconnaissance pour son engagement."

On ne pourrait résumer entièrement l'ensemble de ses contributions en 32 ans de carrière mais la remise de ce prix est une reconnaissance importante pour souligner tous les acccomplissements de sa carrière et avec la communauté étudiante et de recherche.

Merci Martine et Félicitations!

Par Véronique Audet, responsable de l'information sur les études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

 

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Louis-Vincent Grand’Maison, deux fois lauréat au Gala de la vie étudiante!

19 avril 2024

Félicitations à Louis-Vincent Grand’Maison, étudiant finissant au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, lauréat de la catégorie inspiration et de la catégorie personnalité du Gala de la vie étudiante de l'Université Laval. 

La catégorie inspiration souligne l’étudiante ou étudiant dont l’implication parascolaire à l’Université Laval, qu’elle soit à petite ou à grande échelle, a eu un impact significatif sur son cheminement personnel. La catégorie personnalité souligne quant à elle l’étudiante ou étudiant qui s’implique activement dans la vie étudiante par la création ou l’organisation de projets ou par sa participation à diverses activités parascolaires à l’Université Laval et qui s’est démarquée par ses qualités de leadership et d’engagement.

La 34e édition du Gala de la vie étudiante s'est tenue le 18 avril au soir au Théâtre de la Cité universitaire et vise annuellement à honorer des dizaines d'étudiantes et d'étudiants qui se démarquent tout au long de leur parcours d'étude. 

À propos de son parcours

Louis-Vincent est dévoué envers la cause étudiante et environnementale. Ses engagements illustrent son attachement au bien-être collectif et à la promotion d’un milieu de vie durable. Président d’Univert Laval, il a dirigé cette association étudiante et a assuré sa planification stratégique. Son leadership lui a permis de jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de la vision environnementale d’Univert Laval et de promouvoir activement une culture de durabilité au sein de la communauté universitaire. Il est aussi impliqué dans le Comité des finissants de l’Association des étudiants en foresterie et environnement de l’Université Laval, dans la Semaine des sciences forestières et dans Radiofauniques.

Quelques années après avoir abandonné le cégep, Louis-Vincent a été inspiré à retourner aux études grâce à un documentaire. C’est dans une nouvelle ville et un nouvel établissement qu’il a entamé ce grand défi. Au cours de son baccalauréat en environnement, ses implications parascolaires lui ont permis de forger de solides amitiés et de soutenir son insertion et sa réussite. Cofondateur d’une initiative ayant mené à l’investissement de millions de dollars dans l’aménagement de corridors de biodiversité et de forêts urbaines à Brossard et Saint-Constant, il termine maintenant un grade de 1er cycle avec une éclatante moyenne de 4.14/4.33.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière de compter des étudiantes et étudiants inspirants comme Louis-Vincent et sommes enthousiastes de le voir poursuivre ses études dans notre Faculté à la maîtrise en sciences géomatiques avec mémoire!

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Nancy Gélinas, doyenne pour un 2e mandat à la Faculté!

18 avril 2024

C’est avec plaisir que la Faculté annonce le renouvellement du mandat de Nancy Gélinas à titre de doyenne pour la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Cette nomination, entérinée le 17 avril 2024 par le Conseil d’administration de l’Université, sera en vigueur au terme du mandat actuel, soit le 1er juillet 2024, pour une période de quatre ans.

Nous lui souhaitons du succès dans la réalisation de son deuxième mandat et sommes convaincus qu’elle saura une fois de plus faire rayonner notre belle faculté et l’amener à des sommets toujours plus hauts!

Son parcours

Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée entièrement à l’Université Laval, mais possédant des diplômes de trois facultés, elle présente un parcours pluridisciplinaire qui s’est terminé avec un doctorat en sciences forestières, avec spécialisation en économie politique. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait d’abord commencé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine.

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L’École d’été en hydrographie & hydrospatial est à nouveau offerte cette année, pour une quatrième édition!

15 avril 2024

L’École d’été en hydrographie & hydrospatial est à nouveau offerte cette année, pour une quatrième édition. Elle sera offerte du 21 au 24 mai 2024, à l’Université Laval.

Cette école d’été est ouverte aux étudiantes et étudiants intéressé(e)s et un tarif spécial de 500$ est disponible pour cette clientèle.

Le rôle crucial de la connaissance détaillée des fonds marins n'a jamais été aussi bien mis en évidence qu’avec la proclamation par les Nations Unies de la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable (2021 - 2030). L’intensification des relevés hydrographiques offre de nouvelles opportunités en matière de recrutement de personnel hautement qualifié et de solutions technologiques et méthodologiques dans les domaines hydrographique et hydrospatial. Cette école d’été offre aux participants l'occasion d'approfondir leurs connaissances et de développer leurs compétences sur des thèmes centraux du domaine hydrospatial. Elle propose aussi des travaux pratiques de traitement de données bathymétriques.

Pour tous les détails et pour vous inscrire : École d’été en hydrographie & hydrospatial 2024.

 

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Les finissantes et les finissants reçoivent leur jonc de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

11 avril 2024

Le 5 avril dernier, 46 finissantes et finissants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval ont reçu leur jonc de la part de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. La soirée de remise des joncs est un événement marquant pour celles et ceux qui termineront prochainement leur baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, en opérations forestières ou en génie du bois.

Ce fut aussi l’occasion de souligner l’implication d’étudiantes et étudiants de la cohorte. Étienne Paradis s’est mérité le prix de l’Ordre. Le récipiendaire de ce prix doit s’être distingué autant par ses résultats académiques que par son engagement à la vie sociale et associative de la Faculté.

Rosa Désy a reçu quant à elle le Prix du centenaire – Genium360 et La Personnelle qui a été remis par M. Michel Barbier, Directeur-général de GENIUM360. Rosa s’est distinguée par son implication étudiante et par sa contribution au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur(e) forestier(ère), en plus de montrer un bon parcours académique.

Finalement, Kimberley Bérubé-Boyle a reçu le Prix Luc-Bouthillier - Passion Foresterie, remis par M. Mathieu Bouthillier, fils de M. Luc Bouthillier. Le prix Luc-Bouthillier vise à reconnaitre les talents de communication et de vulgarisation d'une étudiante ou d'un étudiant qui s'est engagé à faire rayonner la foresterie dans le cadre d'activités universitaires, professionnelles ou citoyennes, au cours de sa formation.

Évelyne Thiffault, ing.f., professeure à la Faculté et François-Hugues Bernier, ing.f., directeur général de l’OIFQ ont animé conjointement cette belle soirée. Martine Lapointe, technicienne experte, qui est en contact avec les étudiantes et les étudiants à différents moments de leur parcours était la photographe officielle de l’événement.

Félicitations à nos finissantes et finissants! Une belle relève à venir!

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26 avril - Présentations des finissant(e)s du Département des sciences géomatiques

05 avril 2024

La journée de la relève en géomatique aura lieu le vendredi 26 avril, au local 1516 du Pavillon Casault, de 9h à 15h. Venez assister aux présentations des projets de la relève en géomatique aux 1er et 2ème cycles! Cette journée sera consacrée aux projets du baccalauréat en génie géomatique et aux maîtrises en sciences géomatiques. Une participation en présentiel aussi bien qu'en ligne sera possible. 

Programmation de la journée : 

9h - 9h45 : Projet de génie géomatique par Jean-Michel Desgagné, Faël Poirier et Justin-Joël Takodjou Djoko : Bâtiment intelligent : Conception d'un système de positionnement pour la mobilité et la navigation intérieure (projet réalisé dans le cadre de la Chaire de recherche en ville et mobilité intelligente et inclusive)

9h45 - 10h15 : Pause santé

10h15 - 11h00 : Présentation du projet d'intervention (maîtrise en sciences géomatiques - géomatique appliquée) par Maxence Daden (conseiller Francis Roy) : Utilisation des données géospatiales pour l'orientation des politiques foncières face à l'artificialisation dans la commune de Longpont-sur-Orge

11h00 - 11h45 : Présentation du projet d'intervention (maîtrise en sciences géomatiques - géomatique appliquée) par Shiva Karimi (conseiller Francis Roy) : Outil d'analyse de l'efficacité et de cartographie des bandes riveraines

11h45 - 13h15 : Pause diner libre (repas non inclus)

13h15 - 14h00 : Présentation du mémoire (maîtrise en sciences géomatiques - avec mémoire) par Yassmine Zada (directeur Éric Guilbert) : Intégration des ponceaux dans le calcul du réseau hydrographique du Québec forestier

14h00 - 14h45 : Présentation du projet d'intervention (maîtrise en sciences géomatiques - géomatique appliquée) par Manuelle Pharelle Kamga Kuinkam (conseiller Frédéric Hubert) : Élaboration d'une base de données géospatiale et d'un tableau de bord pour le suivi des points d'accès à l'eau potable (forages) dans la commune de Guidiguis au Cameroun

14h45 - 15h00 : Remise de bourse et mot de clôture

Inscription obligatoire : Présentations des projets de la relève en géomatique.

Bienvenue à toutes et tous!
 

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Comment les crises déplacent les réfugiés

04 avril 2024

Le 4 avril est la Journée canadienne des droits des réfugiés. Adèle Garnier, professeure au Département de géographie de l'Université Laval a participé récemment à l'émission de l'Agence Science-Presse intitulée: "Comment les crises déplacent les réfugiés".

On y mentionne également le colloque sur la "complexité des trajectoires" dans l’immigration au Québec et ailleurs, qui aura lieu dans le cadre du prochain congrès de l’Acfas, du 14 au 16 mai à Ottawa. 

Écoutez le reportage
 

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Guillaume Moreau reçoit un prix de l'Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni.

04 avril 2024

Guillaume Moreau, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt a remporté le prix "Percy Stubbs and John Bolton King and Edward Garfitt Prize for Silviculture" remis par l’Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni pour son article "Simplified tree marking guidelines enhance value recovery as well as stand vigour in northern hardwood forests under selection management".

Ce prix est décerné chaque année pour souligner des travaux de recherche faisant progresser les connaissances en sylviculture et qui ont fait l'objet d'un article publié dans la prestigieuse revue "Forestry".

Il tient à partager ce bel honneur avec ses collègues du Département David Pothier et Alexis Achim et ses autres collaboratrices et collaborateurs.

En savoir plus

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Alex Mary et Vahideh Akbari se démarquent à finale ULaval de Ma thèse en 180 secondes

27 mars 2024

Le 26 mars s’est tenue la finale de l’Université Laval du concours Ma thèse en 180 secondes. Toutes nos félicitations à nos deux finalistes, Alex Mary et Vahideh Akbari, qui ont brillamment représenté la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, ainsi que le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables. Elles sont toutes deux étudiantes au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés.

  • Félicitations à Alex Mary, qui a remporté le prix Coup de cœur du public dans la catégorie francophone.
  • Félicitations à Vahideh Akbari, qui a remporté le 1er prix et le Coup de cœur du public dans la catégorie anglophone. Visionniez leur prestation à la finale de l’Université Laval du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) et de son volet anglophone 3 Minute Thesis (3MT).

Souhaitons le meilleur des succès à Vahideh Akbari qui participera à la finale de l’est du Canada de la Canadian Association for Graduate Studies (CAGS), prévue pour le 7 juin à Québec, ainsi qu’à celle de de la Northeastern Association of Graduate Schools NAGS, qui se déroulera virtuellement le vendredi 26 avril 2024.

Source : Centre de recherche sur les matériaux renouvelables

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Plus d’un demi-million de dollars remis en bourses à 100 étudiantes et étudiants de la FFGG

27 mars 2024

C’est le mardi 26 mars 2024 qu’avait lieu la cérémonie des bourses et des prix de la Faculté. La doyenne, Mme Nancy Gélinas, a souligné le mérite de 100 étudiantes et étudiants de la Faculté qui se sont partagés plus de 525 000 $ en bourses durant la soirée.

La doyenne a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donatrices et donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiantes et étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. La doyenne a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs et donatrices, qui contribuent à des bourses en sciences du bois et de la forêt, en sciences géomatiques et en géographie.

Au cours de la cérémonie, trois finissantes et finissants de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :

  • Mme Éléonore Moranville, en géographie;
  • M. Félix Brodeur Perry, en sciences du bois et de la forêt;
  • Mme Laurence Tremblay, en sciences géomatiques.

La cérémonie a permis à tous, étudiantes, étudiants, membre du personnel, partenaires et proches de la FFGG de constater l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.

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Dévoilement des récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG

27 mars 2024

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique remet annuellement les Prix Enseignement et Encadrement. C’est sur recommandation des étudiantes et étudiants, et sous la responsabilité d’un comité dont ils font partie que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG. De plus, afin de favoriser un plus grand nombre et de faciliter l’analyse et la comparaison des candidatures, les trois prix sont offerts en rotation au sein des trois départements de la FFGG; un prix par département, par année.

Prix «Enseignement - corps professoral» - Willian Ney Cassol

Le prix «Enseignement - corps professoral» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement d'une professeure ou d'un professeur à la Faculté. Pour le concours 2024, le prix est remis à un membre du corps professoral du Département des sciences géomatiques; Willian Ney Cassol!

Extrait de sa mise en candidature : « Nous avons remarqué que Willian apprécie beaucoup être à proximité de ses étudiants. Il sait faire comprendre à ceux-ci qu’il est toujours disponible autant en présence qu’à distance pour répondre à des questions concernant la matière de son cours. Étant toujours cohérent avec ce qu’il dit, il répond rapidement à nos questionnements, et les étudiants ne se sont jamais gênés d’aller le voir à son bureau ou de lui demander de faire un tour au laboratoire informatique pour lui demander son aide. »

Prix «Enseignement - autre personnel enseignant» - Donald Cayer

Le prix «Enseignement - autre personnel enseignant» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral, tel que les responsables de travaux pratiques, responsables de formation pratique, chargé(e)s d’enseignement, chargé(e)s de cours et professionnel(le)s responsables d’un ou plusieurs cours à la Faculté. Dans le cadre du concours 2024, le prix est remis à un membre du personnel enseignant non membre du corps professoral du Département de géographie; Donald Cayer!

Extrait de sa mise en candidature : « Lors de notre cours de Terrain et laboratoire l’automne dernier, M. Cayer chapeautait un des travaux en lien avec la sortie dans Charlevoix […] il a pris rendez-vous avec chaque équipe de 2 de la classe durant environ 45 minutes. Cela nous a permis de prendre tout le temps nécessaire pour lui poser des questions et échanger sur la matière du cours dans un contexte privilégié. Cette activité a été définitivement une expérience enrichissante pour notre formation de géographe. »

Prix «Encadrement» - Véronic Landry

Le prix «Encadrement» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'encadrement aux cycles supérieurs d'une professeure ou d'un professeur de la Faculté. Pour le concours 2024, le prix est accordé parmi le corps professoral du Département des sciences du bois et de la forêt; Véronic Landry!

Extrait de sa mise en candidature : « La Professeure Landry supervise avec excellence une équipe diversifiée, prenant soin de connaître individuellement chaque membre. Son approche d'encadrement va bien au-delà des standards, cherchant à comprendre le fonctionnement unique de chaque étudiante et étudiant. Dès le début, elle initie une discussion sur la fréquence des réunions de suivi, créant ainsi un environnement où chacun se sent à l'aise dans ce monde de recherche parfois complexe. Elle se soucie constamment du bien-être de ses étudiantes et étudiants, allant jusqu’à organiser des rencontres avec l’intervenante de proximité de la faculté. »

Félicitations aux trois récipiendaires!

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Forêt Montmorency: les oiseaux nichent de plus en plus tard

26 mars 2024

Malgré des printemps plus hâtifs en Amérique du Nord, la nidification des oiseaux migrateurs surviendrait de 2 à 4 semaines plus tard qu'il y a 25 ans à la forêt d'enseignement et de recherche de l'Université Laval.

À la faveur de printemps hâtifs, les migrations printanières des oiseaux surviendraient de plus en plus tôt depuis quelques décennies en Amérique du Nord. Ces perturbations dans le cours habituel des migrations conduisent-elles les oiseaux à nicher plus tôt pour autant? Pas forcément, du moins pas chez les 36 espèces migratrices étudiées à la Forêt Montmorency par une équipe de recherche de l'Université Laval et d'Environnement et Changement climatique Canada. Non seulement ces espèces ne nichent pas plus tôt, mais leur nidification surviendrait maintenant de 2 à 4 semaines plus tard qu'il y a 25 ans, rapporte cette équipe dans une étude publiée par la revue Avian Conservation & Ecology.

Sara Boukherroub, André Desrochers et Junior Tremblay arrivent à cette étonnante conclusion après avoir analysé des données récoltées à la forêt d'enseignement et de recherche de l'Université Laval lors de 16 saisons de reproduction réparties entre 1996 et 2020. Ces données reposent sur 7106 inventaires d'oiseaux réalisés par des ornithologues expérimentés.

«Pour effectuer les inventaires, des observateurs se postaient à des sites d'échantillonnage et, pendant 15 minutes en moyenne, ils identifiaient tous les oiseaux qu'ils voyaient en plus de noter s'il y avait présence de comportements parentaux. En moyenne, 1387 observations d'oiseaux ont été faites chaque année», signale André Desrochers, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval.

Lire la site sur ulaval nouvelles 

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Nos étudiantes et étudiants s’illustrent à la 5e édition de la Compétition nationale de géomatique

25 mars 2024

S’étant tenue du 14 au 17 mars dernier à l’Université de Sherbrooke, cette compétition annuelle organisée par les étudiantes et étudiants et pour la communauté étudiante de tous les domaines de la géomatique, vise à favoriser les échanges entre la relève en géomatique, les professeures et professeurs et les différents acteurs de l'industrie de partout au Canada. Cette 5e édition a rassemblé 10 équipes provenant de plusieurs universités de partout au Canada.

Cette année, l’équipe de l’Université Laval devait présenter une stratégie d'approche en trois temps pour les problématiques des feux de forêts, plus précisément dans un secteur à proximité de Lebel-sur-Quévillon.

Le premier objectif était de regrouper les données sous forme d'une carte des milieux les plus à risque avec un indice d'inflammabilité lié à différents facteurs. En deuxième temps, l’équipe devait proposer une méthode cartographique et des outils de suivi en temps réel des feux, notamment pour les détecter sur le champ afin d'agir plus rapidement, mais aussi pour prévoir des stratégies afin de mieux les contrôler. En dernier, elle a présenté une troisième carte pour coordonner l'extraction des ressources après les incendies.

Les 10 groupes ont réussi les épreuves avec brio et a pu apporter des éléments de solution très originaux et pertinents.

Félicitations aux membres de l’équipe qui représentaient fièrement l’Université Laval et qui ont remporté le prix Choix du public :

  • Laurence Tremblay, 4e année sciences géomatiques
  • Nicolas Giroux, 3e année génie géomatique
  • Félix St-Pierre, 2e année sciences géomatiques

Plus d’information sur la compétition : http://www.nationalgeomaticscomp.ca/index.html

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Huit finissants au baccalauréat coopératif en génie du bois reçoivent leur jonc d’ingénieur

25 mars 2024

Félicitations aux étudiants et à l’étudiante qui ont reçu leur jonc d’ingénieur dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 24 mars 2024 au Grand-Théâtre de Québec.

Les finissants étaient accompagnés pour l’occasion par le professeur Alain Cloutier.

De gauche à droite :

  • Olivier Magnan
  • Félix Coulaud
  • Étienne Lapointe
  • Alicia Dupuis
  • Martin Balavoine
  • Charles-Alexandre Côté
  • Eugène Bédard
  • Grégoire Riberdy.
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Un nouveau site Web pour la Forêt Montmorency

22 mars 2024

Le site Web de la Forêt Montmorency s’est refait une beauté! L’Université Laval compte sur un ensemble de territoires forestiers, appelé « Domaine forestier », appellation adoptée en 2020, pour assurer la formation d’étudiantes et d’étudiants ainsi que pour les activités de recherche sur une grande variété de sujets. La Faculté est fière de vous présenter un nouveau site Web plus complet qui présente le Domaine et ses territoires, notamment celui de la Forêt Montmorency, grand contributeur à la carboneutralité de l’Université Laval.

Peut-être vous connaissez déjà la Forêt Montmorency pour les activités grand public offertes ces dernières années, mais saviez-vous qu’elle est la plus grande forêt universitaire de recherche et d’enseignement au monde? C’est aussi le plus vaste des six territoires du Domaine forestier de l’Université Laval, qui sont désormais introduits dans le nouveau site Web. Le site sera amené à évoluer, à intégrer continuellement de nouveaux contenus, notamment sur les 5 autres territoires qui sont à découvrir.

Nouveautés

Le site Web présente maintenant plusieurs informations utiles, notamment:

  • Une gouvernance claire et structurée
  • De l’information sur l’histoire de la Forêt Montmorency, ses écosystèmes forestiers, ses activités récréatives
  • Les divers plans d’aménagement et informations sur l’aménagement forestier
  • La passerelle Forêt-Climat présentant des données et des cartes du territoire
  • De l’information sur la recherche et l’enseignement sur les territoires
  • Les divers projets de recherche de nos professeures et professeurs de la FFGG
  • Les services et hébergements de la Forêt Montmorency, ainsi que leur tarification

Consulter le site Web

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Mir Abolfazl Mostafavi et Pierre Blanchet reconnus par le programme des chaires de recherche du Canada

21 mars 2024

L’excellence en recherche de Mir-Abolfazl Mostafavi du Département des sciences géomatiques, et de Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, a été reconnue par le Programme de chaires de recherche du Canada. Ils sont tous les deux titulaires d’une chaire de niveau 1, renouvelables une fois après sept ans. Cette catégorie de chaire reconnaît le leadership de chercheurs exceptionnels qui sont des chefs de file mondiaux dans leur domaine. 

Pierre Blanchet : Chaire de recherche du Canada en bâtiments durables - CRC BD
Le bâtiment nous protège et joue un rôle central dans nos vies, puisqu’on y passe près de 90 % de notre temps. La construction et le parc immobilier existant se situent au 3e rang des postes d’émission de gaz à effet de serre au Canada, ce qui en fait un domaine cible pour la lutte aux changements climatiques. Le bâtiment durable est au centre des 3 piliers du développement durable touchant à la fois les aspects économiques, sociaux et environnementaux et doit ainsi devenir une valeur sociétale canadienne et ne plus être considéré comme un coût économique. 

Pour atteindre cet objectif, les activités seront organisées en 3 thèmes de recherche en positionnant le bâtiment par rapport aux interactions, soit :

  • Bâtiments-environnement
  • Bâtiments-humains
  • Bâtiments-industrie

Les activités de la chaire ont débuté en janvier 2024.

Mir Abolfazl Mostafavi : Chaire de recherche du Canada sur les villes et mobilités intelligentes et inclusives

Au Canada, 27% de la population âgée de 15 ans et plus déclare vivre avec une incapacité perceptive, cognitive ou motrice. Pour ces personnes, les situations handicapantes sont nombreuses, notamment lorsqu’il s’agit de se déplacer en ville pour participer aux diverses activités du quotidien. Afin de développer des solutions de mobilité et des environnements adaptés à tous, les innovations issues des sciences géomatiques peuvent être mises à profit. 

L’objectif de la chaire est de caractériser les obstacles qui existent dans la ville et dans les bâtiments, de comprendre les interactions entre les personnes en situation de handicap et leur environnement et de développer des outils et des méthodes pour construire des villes plus intelligentes et inclusives. 
Les activités de la chaire ont débuté en mai 2023.

Cette brève vidéo explique bien les activités de recherche de l’équipe du professeur Mostafavi:
Quand la technologie rend les villes plus accessibles – Université Laval au cœur de nos vies

L'obtention de ces chaires est à la fois une reconnaissance de la qualité des travaux menés par ces chercheurs, ainsi qu'une garantie de soutien financier récurrent pendant plusieurs années.
Pour en savoir plus sur le programme de chaires du Canada
 

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Une délégation ULaval à Nice pour solidifier nos liens avec l’Université Côte d’Azur

18 mars 2024

La délégation Université Laval Côte d’Azur s’est rendue à Nice les 14 et 15 mars afin de renforcer le partenariat privilégié qui unit les deux universités depuis 2017. Notre vice-doyen à la recherche, Alexis Achim, participait à cette mission avec plusieurs membres de la direction de notre université et de la Faculté de médecine.

Cette visite fut une belle occasion de présenter un survol des travaux d’enseignement et de recherche réalisés à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

La délégation a pu notamment rendre visite aux membres de l’Institut méditerranéen du risque, de l’environnement et du développement durable, qui s’intéresse aux changements climatiques et à la gestion des catastrophes naturelles. Le professeur Achim s’est dit impressionné par l’engagement envers la recherche interdisciplinaire et l’innovation qu’il a pu voir en territoire français.

Revue de presse

Des partenariats pour faire rayonner la recherche en français. Le Devoir. 16 mars 2024.
Poursuite et intensification du partenariat privilégié avec l'Université Laval. Université Côte D’Azur, Newsroom. 18 mars 2024. 

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Nomination à la présidence de la Commission des affaires étudiantes

15 mars 2024

Najat Bhiry est professeure au Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Directrice du Département de géographie depuis juin 2023, elle y a notamment assuré la direction des programmes de 2e et 3e cycles de géographie de 2005 à 2010. Elle a également assumé la fonction de directrice du Centre d'études nordiques de 2012 à 2018. Elle siège depuis plusieurs années à divers comités axés sur la recherche nordique tant à l'échelle nationale qu'internationale. Très active en formation d'étudiantes et d'étudiants aux trois cycles en recherche interdisciplinaire, Najat Bhiry s'est vu décerner par l'Université Laval en 2022, le prix d'excellence en enseignement, catégorie «Encadrement aux cycles supérieurs».

Rappelons que la Commission des affaires étudiantes relève du Conseil universitaire et du Conseil d'administration, selon la compétence de chacun. Elle a pour fonction de prendre en considération, à la demande du Conseil d'administration, du Conseil universitaire, de la rectrice ou du recteur ou d'une association étudiante, toute question intéressant l'ensemble des étudiantes et des étudiants. Josée Bastien agit actuellement à titre de présidente par intérim de la Commission.

L'Université Laval tient aussi à remercier chaleureusement le président sortant, Victor Thibodeau, pour son engagement indéfectible envers les étudiantes et les étudiants tout au long de son mandat. «Sa capacité à susciter la discussion et les débats de fond au sein de la Commission a été un atout précieux pour notre communauté», a mentionné la rectrice, Sophie D'Amours.

Source : ULaval nouvelles

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Une subvention de 3,4 millions de dollars à Véronic Landry et Pierre Blanchet

13 mars 2024

Félicitations à nos collègues Véronic Landry et Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, qui ont reçu l’importante somme de 3,4 millions de dollars pour leur projet « Plateforme de développement de matériaux biosourcés durables dans un contexte d'économie circulaire »

À propos du projet

Codirigé par Véronic Landry et Pierre Blanchet, professeurs à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, ce projet servira à caractériser et à valoriser des résidus, ainsi qu'à mettre au point des coproduits de la transformation du bois dans le respect d'une économie circulaire. De nombreux produits seront créés, notamment des revêtements, des adhésifs, des membranes, des isolants biosourcés, des produits structuraux et des panneaux composites. Ce projet, qui reçoit 3,4 millions de dollars, vise également à élargir l'utilisation des produits du bois dans les bâtiments multiétages grâce à des travaux sur la sécurité incendie et les structures bois-béton.

34 millions de dollars pour six projets majeurs d’infrastructures de recherche à l’UL

Six équipes de l'Université Laval ont reçu un financement de 34 millions de dollars pour six projets majeurs d'infrastructures de recherche. La FCI et le gouvernement du Québec versent chacun un montant de 13,8 millions de dollars, auquel s'ajoutent des contributions de différents partenaires.

Ces projets d'infrastructures sont des moteurs d'innovation dans les domaines de l'optique et de la photonique, de la cancérologie, de la robotique, de la foresterie et de la biologie.

Lire l’article sur ULaval nouvelle

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Le professeur Damase Khasa nommé Grand diplômé Les Remarquables

08 mars 2024

La Faculté tient à féliciter Damase Khasa, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, qui vient d’être nommé Grand diplômé dans le cadre de la reconnaissance Les Remarquables de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés.

Un parcours inspirant

Par ses travaux, ses enseignements et ses réalisations, le professeur Damase Khasa exerce un leadership à l’échelle mondiale sur le plan du développement des connaissances en agroforesterie, en foresterie internationale et en restauration écologique des écosystèmes dégradés, tout en étant dévoué aux communautés locales de son pays d’origine, la République démocratique du Congo (RDC).

Professeur à l’Université Laval depuis 2001, D. Khasa a notamment mis sur pied un programme d’éducation internationale permettant aux étudiantes et étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval de participer à des missions dans 16 pays répartis sur 4 continents. Il a également dirigé le programme de maîtrise en agroforesterie à l’Université Laval de 2004 à 2019, tout en pilotant la création d’un microprogramme à distance en agroforesterie.

Au sein de l’Université Laval, il a contribué efficacement à la mise en place d’un programme de formation universitaire et professionnelle de 2008 à ce jour dans le cadre des projets majeurs d’appui à la formation en gestion des ressources naturelles dans le bassin du Congo. En RDC par exemple, le plus grand pays forestier du continent africain, plus de 500 jeunes ingénieurs forestiers ont été formés localement, dont plus de 30% de femmes, et une dizaine de professeures et professeurs ont été formés à l’Université Laval dans le cadre de ces projets. Le pays ne comptait qu’une dizaine d’ingénieurs dans le domaine avant le lancement de ce programme novateur.

Considérant que les forêts du bassin du Congo, abritant l’une des plus riches forêts au monde en matière de biodiversité (10%), s’étendent sur 6 pays d’Afrique centrale, dont la RDC, et que leur capacité de captation et de stockage de CO2 en fait le deuxième puits de carbone au monde, en voie de devenir le premier, la formation d’une main-d’œuvre qualifiée pour préserver et encadrer avec soin l’exploitation durable de ces écosystèmes forestiers est primordiale, non seulement pour l’Afrique, mais pour toute la planète.

D. Khasa a également fondé, en 1985, une ONG nommée le Centre d’encadrement des paysans (CEP) afin de servir les populations rurales les plus déshéritées et de les accompagner dans un meilleur usage des ressources locales. Ce qui était initialement une petite ferme-école est aujourd’hui l’une des plus anciennes organisations non gouvernementales et un modèle en RDC.

Coauteur du livre Tropical Agroforestry, un ouvrage qui est une référence à l’échelle mondiale dans le domaine de l’agroforesterie tropicale, le professeur Khasa est également rédacteur associé de la revue Agroforestry Systems (2020-), de la Revue canadienne de recherche forestière (2021-) et membre du comité éditorial et cofondateur de la revue scientifique et technique Forêt et Environnement du bassin du Congo (2013-). Il est aussi éditeur de dossiers de foresterie internationale depuis 2002.

En 2011, l’Institut forestier du Canada lui a remis le Prix d’excellence en foresterie internationale afin de souligner ses réalisations remarquables et uniques en foresterie internationale.

Damase Khasa tient d’ailleurs à profiter de cette tribune pour remercier plusieurs personnes qui ont contribué à son parcours et à la réception de cet honneur.

Mes premiers remerciements s’adressent au comité de sélection pour son évaluation minutieuse de divers dossiers soumis à l’occasion de ce prix. J’en sais gré à la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés de l’Université Laval. Je voudrais également souligner le soutien et la solidarité que m’apporte ma famille (mon épouse et mes 3 enfants, mes parents en RDC). Je pense à la bonté et à la patience de mon premier mentor scientifique à l’Université de Kinshasa, Feu le Révérend Père professeur Jacques Paulus de la compagnie de Jésus, mes mentors scientifiques à l’Université Laval, professeurs Marius Pineau, J. André Fortin, Jean Bousquet et Feu Michel E. Maldague. 

Des amies, amis et collègues de travail, collaborateurs et collaboratrices proches des projets internationaux dont ceux dans le bassin du Congo (Marie-France Gévry, Nathalie Carisey, Gilles Cotteret, Richard Poulin, Feu Denis Durand, Marie-Ève Beaulieu et j’en passe) m’ont témoigné tout leur attachement et leur croyance à mes idées, à ma vision. J’ai pu ainsi bâtir des collaborations et des partenariats fructueux dans plus de 30 pays sur les 5 continents du globe. 

Ces réalisations ont été rendues possibles grâce au constant soutien des personnes de la direction au cours de ces 23 dernières années en leurs titres et fonctions, notamment Michel Dessureault, Robert Beauregard, Éric Bauce, Alexis Achim, le personnel administratif et de soutien, les organismes subventionnaires, ainsi que l’actuelle administration de l’Université Laval dirigée par la rectrice Sophie D’Amours.

Enfin, mes étudiantes, étudiants ainsi que mes anciens étudiants et étudiantes sont et ont été sources d’inspiration. Le métier d’enseignant est certainement le plus beau métier au monde. Je me réjouis d’avoir dirigé ou codirigé des étudiantes et étudiants qui sont devenus notamment ministre, professeurs des universités, chercheurs, entrepreneurs, agents de développement, et qui collaborent avec moi dans mes projets de coopération universitaire. Leur succès est aussi le mien et j’en suis fier.

Aux uns et aux autres ma profonde gratitude, et infiniment.

Damase Khasa

À propos de la reconnaissance Les Remarquables

Chaque année, la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés de l’Université Laval met en lumière des diplômées et diplômés qui se démarquent par leur contribution exceptionnelle à leur profession et à l’Université Laval. 

Source : https://www.dprd.ulaval.ca/remarquables/damase-khasa/

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La professeure Xiaodong Wang, récipiendaire d’une subvention de 500 000$

27 février 2024

Félicitations à Xiaodong (Alice) Wang, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, qui a décroché une subvention du Fonds Nouvelles Frontières en Recherche - Volet appels spéciaux, à titre de chercheuse principale d’un projet multidisciplinaire portant sur « Les panneaux de bois d’ingénierie intelligents : Combinaison d’une isolation thermique et acoustique très efficace pour des systèmes durables de murs extérieurs et de toitures ».

Ce projet bénéficiera d’un financement de 500 000$ sur trois ans (2023-2026). 

Le Fonds Nouvelles Frontières en Recherche soutient des recherches de calibre mondial, interdisciplinaires, internationales, à haut risque, à haut rendement, transformatrices dirigées par des Canadiennes ou Canadiens pouvant donner lieu à des interventions rapides.  Les appels spéciaux du FNFR ont pour but de soutenir des recherches qui ciblent des domaines émergents et cadrent avec les grands objectifs du fonds. Les panneaux de bois d’ingénierie intelligents pourraient offrir des avantages significatifs en matière d’isolation thermique et acoustique, contribuant ainsi à la conception de systèmes de construction plus durables et écoénergétiques.

Résumé du projet

Les défis environnementaux actuels et futurs des bâtiments durables nécessitent le développement de nouveaux matériaux et de technologies de traitement hautement efficaces. Pour répondre à ces questions, l’objectif principal de ce projet est de faire progresser notre compréhension des propriétés globales des matériaux biosourcés pour une meilleure conception des enveloppes de bâtiments.

Dans le cadre de ce projet, des panneaux de bois intelligents à hautes performances d’isolation thermique et acoustique seront développés pour les murs extérieurs et les toits. Ces panneaux multifonctionnels stockeront et restitueront la chaleur en cas de besoin, ce qui permettra de réduire considérablement les charges de refroidissement et de chauffage des bâtiments. En outre, les propriétés exceptionnelles d’isolation acoustique des panneaux aideront les architectes et les ingénieurs à assurer le confort acoustique des habitants.

Les produits finaux n’amélioreront pas seulement de manière significative l’efficacité énergétique et le confort acoustique, mais seront également disponibles à un prix abordable pour les populations dans le besoin. Les avantages économiques et sociaux potentiels de l’utilisation de matériaux d’origine biologique dans les bâtiments conduiront à des technologies à faible émission de carbone, ce qui représente une grande opportunité pour le Canada et le reste du monde.

Ce partenariat clé avec la communauté mozambicaine reflète l’attention particulière portée aux besoins des personnes laissées pour compte. Ce projet répond à la priorité de recherche 2 des Nations unies – Protection sociale et services de base – en optimisant l’accès aux abris, y compris pour les personnes vivant dans des zones pauvres et densément peuplées.

En savoir plus 

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Le projet de recherche sur le jardin communautaire Le Potager passe à une autre étape

26 février 2024

Le projet Le Potager, initié par l’Université Laval en collaboration avec plusieurs partenaires, est prêt à passer à une nouvelle étape. Après 3 ans, il est temps de le doter d’une instance de gouvernance locale.

« Le Potager a été lancé par l’Université Laval. L’objectif était de créer un jardin pour déployer un laboratoire vivant. Ça a toujours été prévu qu’on érige le jardin en infrastructure de recherche et qu’on remette la gestion du jardin à la collectivité quand il serait opérationnel. Ce n’est pas le rôle de l’UL de gérer un potager urbain. Elle va prendre le rôle qui lui revient vraiment », explique Étienne Berthold, professeur agrégé du département de géographie de l’UL, associé à la démarche.

Depuis 3 ans, le Potager a développé ses axes d’activités soit la sécurité alimentaire, l’intégration intergénérationnelle et interculturelle, le parcours de soin (la place qu’un jardin peut avoir dans la réinsertion sociale ou la réadaptation physique, par exemple) et la question de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Ces axes alimentent les recherches autour du Labo vivant, recherches qui se poursuivront.

« Cet hiver, on est en marche vers la création d’un organisme consensuel, dont la forme reste à définir, et qui va aller chercher les principales parties constituantes soit Maison mère, la MRC de Charlevoix, les Petites Franciscaines de Marie et la Ville de Baie-Saint-Paul. Cet agenda va s’étendre jusqu’au printemps, jusqu’à la fondation de l’organisme. L ’UL demeure un partenaire et doit épanouir la mission, le transformer en véritable laboratoire vivant, comme c’était souhaité dès le départ », poursuit M. Berthold.

Pour le moment, l’UL continuera de payer la location du terrain. « On va honorer les coûts du bail, mais le Potager, qui emploiera des salariés,  sera en mesure d’aller chercher ses propres sources de revenus autonomes. Toutes les retombées économiques vont arriver et repartir de l’organisme», estime M. Berthold.

L’UL compte de nombreux laboratoires vivants, mais celui de Baie-Saint-Paul est unique. « On a une dizaine de labos vivants en santé durable, en environnement, sur des thématiques diversifiées, mais à ma connaissance, Le Potager est la seule infrastructure de recherche en agriculture qui est à l’extérieur du campus », précise-t-il.

Un appel à tous a été lancé afin de former l’instance de gouvernance locale. Les personnes intéressées à s’impliquer peuvent lever la main via la page Facebook du Potager.

Source : Le Charlevoisien

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Pourquoi certains travailleurs étrangers temporaires quittent-ils les fermes du Québec?

26 février 2024

La professeure Danièle Bélanger a récemment cosigné la lettre d'opinion "Pourquoi certains travailleurs étrangers temporaires quittent-ils les fermes du Québec?" parue dans le journal Le Devoir. Un témoignage fort d'une réalité méconnue en agriculture.

La une de Radio-Canada rapportait le 22 février que les fermes du Québec sont la porte d’entrée de l’Amérique, car au cours des deux dernières années, 900 travailleurs agricoles étrangers auraient quitté leur ferme pendant leur contrat de travail, soit environ 450 par année. Ce chiffre indique une forte croissance des démissions de ces travailleurs de ferme depuis 2020. L’article laisse croire que ce départ a lieu quelques jours après leur arrivée et est suivi d’une entrée illégale aux États-Unis. Désignés à la fois comme victimes et fraudeurs, ces travailleurs auraient échafaudé leur plan depuis le Guatemala. Nous estimons qu’il s’agit d’un raccourci dangereux qui cache une situation beaucoup plus complexe.

Le chiffre de 900 travailleurs fait référence, selon FERME et l’UPA (deux organismes qui n’ont aucune autorité en matière de contrôle frontalier ou migratoire), à des travailleurs qui ont quitté de manière inopinée leur employeur. Ont-ils tous traversé la frontière ? En fait, ce chiffre fait également référence à certains de ces travailleurs munis d’un permis de travail les liant à un seul employeur qui ont quitté leur lieu de travail pour une multitude de raisons. Ces derniers peuvent rester au Canada ou traverser la frontière.

Or, avec environ 21 000 travailleurs agricoles par année au Québec, et, selon les chiffres de ces organismes, 450 qui quittent leur lieu de travail par année, les programmes de travailleurs étrangers temporaires en agriculture sont en fait un succès retentissant, avec plus de 98 % de rétention ! La vaste majorité des travailleurs temporaires respectent des conditions de séjour contraignantes. Mais pourquoi certains choisissent-ils de quitter leur emploi ?

Sortir du permis de travail fermé

Premièrement, la recherche scientifique est unanime quant aux effets pervers des permis de travail fermés, qui empêchent un travailleur de changer d’employeur. En fait, c’est le droit de démissionner qui leur est nié ! Ce type de permis, confirmé facilitateur d’esclavage moderne par le rapporteur spécial des Nations unies dans son énoncé du 6 septembre 2023 sur le Canada, restreint pour les travailleurs l’exercice de leurs droits au pays, y compris de leurs droits fondamentaux, dont celui à l’intégrité physique.

Or, le gouvernement fédéral a reconnu les risques d’abus créés par ces permis de travail en 2019 en déployant le programme du permis de travail ouvert pour les travailleurs vulnérables. Ce programme évalue au cas par cas les demandes de travailleurs victimes d’abus qui désirent rompre le lien d’emploi avec leur employeur. Lorsque leur demande est jugée recevable, ils obtiennent un permis de travail ouvert d’une durée d’une année qui leur permet de chercher un nouvel employeur.

En dépit de ses nombreuses limites, ce programme indique une reconnaissance étatique de la situation d’immobilité dans laquelle se trouvent les travailleurs. Ainsi, parmi les 900 cas répertoriés par l’UPA et FERME, certains travailleurs sont en fait assistés par des organismes de défense des droits et obtiennent un permis de travail ouvert leur permettant de mettre fin provisoirement à une situation devenue intenable.

Deuxièmement, d’autres partent sans connaître leurs options et sont rapidement employés sur le marché du travail au noir, qui vient parfois même les recruter dans les épiceries où ils vont faire leurs courses hebdomadaires. D’autres sont simplement abandonnés quand un employeur manque de travail ou a un surplus de travailleurs. Certains, congédiés avant la fin de leur contrat, évitent l’expulsion par l’employeur en restant au Québec, car il leur est impossible de rentrer au pays avant d’avoir remboursé les dettes contractées pour avoir eu la possibilité de venir travailler au Canada lors de leur recrutement au Guatemala.

Finalement, certains peuvent aussi vouloir rester au Québec après 10 ou 15 années de travail saisonnier pendant lesquelles ils auront passé plus de temps au Québec que dans leur pays d’origine. Et oui, certains tissent des liens, apprennent le français et désirent rester au Québec, mais l’accès à la résidence permanente leur est interdit.

Pointe de l’iceberg

Or, ceux qui partent ne représentent que la pointe de l’iceberg. S’il y a tous ceux qui démissionnent, il y a aussi tous les autres qui restent et qui endurent pour continuer de pouvoir soutenir leurs familles. Les travailleurs qui quittent un employeur et qui ainsi perdent automatiquement le droit de travailler au Canada le font généralement dans des situations extrêmes : ils sont épuisés, traumatisés, accidentés, malades et, sans doute parfois, oui, en besoin psychologique primordial de se rendre aux États-Unis.

Le départ de certains vers les États-Unis est certes une réalité. Les réseaux familiaux et le marché du travail sont des facteurs d’attraction indéniables. Combien y sont vraiment passés ? Seules les données de la GRC sur les interceptions frontalières donneraient une idée d’une partie d’entre eux. Pour les autres, impossible de savoir s’ils sont chez nos voisins du Sud ou encore au Canada. Et il faut retenir que certains quittent leur employeur en pleine connaissance de cause, car l’illégalité libre peut être choisie contre la légalité captive.

Les employeurs déplorent les départs des fermes, car ces travailleurs leur coûtent cher. Une telle marchandisation de la main-d’œuvre n’est pas inéluctable. L’élimination des permis fermés et des frais qui y sont associés permettrait aux travailleurs de circuler librement et d’offrir leurs services aux meilleurs employeurs. Si le Québec veut retenir ses migrants temporaires guatémaltèques, devenus essentiels pour le secteur agricole, il serait temps de leur offrir non seulement le statut permanent, mais aussi un statut permanent pour leurs conjoints et leurs enfants.

En collaboration avec Eugénie Depatie-Pelletier, Véronique Tessier, Victor Piché et Mylène Coderre, respectivement, directrice de DTMF et professeure associée à l’Université Laval; membre de la chaire DYMIG; aussi membre de la chaire DYMIG; chercheure en immigration.

Source : Le Devoir

Crédit photo : Le Devoir

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Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable

22 février 2024

Idiatou Bah, professeure adjointe au département de géographie de l'Université Laval est impliquée dans la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable qui vient tout juste d'être lancée. L’Université du Québec à Trois-Rivières chapeaute cette chaire en partenariat avec l’Université Laval, la Téluq et l’Université de Moncton en compagnie de six universités africaines. 

La nouvelle Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable a pour mission scientifique de se pencher sur les enjeux du développement durable liés aux activités extractives menées sur le continent africain. L’équipe de recherche issue d’universités canadiennes et africaines, sous la direction de Armel Brice Adanhounme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), travaillera en concertation pour élaborer des solutions axées sur la responsabilité sociale des entreprises dans l’exploitation et la gestion des ressources naturelles.

Idiatou Bah, professeure adjointe au département de géographie de l’Université Laval, mentionne dans l'article du Nouvelliste: «Dans une démarche de résolution de problèmes, notre méthodologie de recherche-intervention favorise le dialogue entre toutes les parties prenantes pour créer des connaissances nouvelles et endogènes en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, dont notamment la lutte contre la pauvreté et la faim, promouvoir l’égalité entre les sexes, réduire les gaz à effet de serre et lutter contre les inégalités.»

Pour en savoir plus sur la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable, consultez:

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Le Chantier d’avenir et la maîtrise sur mesure en action climatique sont en marche

19 février 2024

Depuis la session d’automne, 10 étudiantes et étudiants sont engagés dans une expérience d’apprentissage atypique de deuxième cycle articulée autour de projets dans le milieu. «L’idée derrière les Chantier d’avenir est d’aborder un enjeu social majeur. La crise climatique en est un», explique Marc-André Bourgault, professeur au Département de géographie et responsable du Chantier d’avenir en action climatique lancé l’automne dernier par la direction de l’Université. «On le voit avec tous les rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, poursuit-il. Il est clair que l’action est nécessaire pour relever ce grand défi de société. Peu importent les formes d’actions à entreprendre, le Chantier d’avenir est une réponse.»

Le 1er février, le professeur Bourgault a participé à une séance d’information virtuelle sur le Chantier d’avenir en action climatique. Selon lui, une économie de l’action climatique se développe. «Mais, dit-il, la compréhension par les citoyens des concepts en changements climatiques est relativement limitée à tous les niveaux et dans tous les milieux. Il est clair que le nombre de personnes capables de mettre en application les notions d’action climatique est en-dessous de ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est ici qu’intervient le chantier. En outillant les étudiants de façon spécifique, ils pourront, comme diplômés, faire face aux défis avec des actions concrètes.»

Une première cohorte

Dix étudiantes et étudiants composent la première cohorte du Chantier d’avenir en action climatique. Ils proviennent d’horizons divers et chacun apporte une contribution unique au programme. Huit projets sont présentement en marche dans le cadre de cette maîtrise professionnelle sur mesure, fortement interdisciplinaire. Variées, les thématiques abordées vont de la gestion des eaux de pluie au développement d'un site Web à vocation éducative sur les enjeux climatiques, en passant par la bonification de l’offre de services aux entreprises de l’industrie de la mode sous l’angle des enjeux climatiques.

Un des projets s’intitule «Municipalité interconnectée et intermodale». Action transition, un organisme à but non lucratif qui accompagne la transition écologique et fait la promotion d’initiatives citoyennes dans la MRC de la Jacques-Cartier, est le partenaire externe. Un autre projet a pour titre «Bonification de la durabilité de l’offre alimentaire sur le campus universitaire». L’organisation partenaire est Services Campus ULaval. Enfin, un troisième projet s’intitule «Élaboration d’un plan directeur de verdissement». Il est appuyé par Collectif Canopée, un organisme à but non lucratif créé pour répondre aux besoins de verdissement dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

L’étudiante Astrid Guillaume est inscrite à ce programme. Le 1er février, elle a livré un témoignage lors de la séance d’information virtuelle.

«J’arrivais du marché du travail et je voulais une formation qui apporte des connaissances concrètes, rappelle-t-elle. J’ai fait une session et j’ai vraiment appris beaucoup jusqu’à présent. On travaille sur des cas pratiques, je trouve que c’est plus enrichissant. J’ai gagné en compétence avec ces cours. Mon environnement d’études, lui, est le plus bienveillant que j’aie rencontré jusqu’ici. On est écoutés, soutenus. Je n’ai jamais vu ça ailleurs, cet appui du corps enseignant.»

[...] Neuf professeurs ont contribué directement à la création du programme (dont plusieurs proviennent de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), soit Étienne Berthold, Marc-André Bourgault, Robert Beauregard et Nathalie Barrette (FFGG), Isabelle Goupil-Sormany (FMED), Thierno Diallo (FSI) et Martin Dumas (FSS), ainsi que Valériane Champagne-St-Arnaud et Guillaume Pain (FSA). «Tous ont été impliqués depuis le début, il y a environ deux ans, précise le professeur Bourgault. Le nombre de professeurs impliqués actuellement dans le programme est plus élevé.»

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles

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Une avancée scientifique importante sur le séquençage de l'épinette noire.

15 février 2024

Jean Bousquet et ses collègues ont été interviewés à l'émission d'affaires scientifiques Les Années lumière de Radio-Canada, à propos de leur publication récente portant sur la séquence du giga-génome de l'épinette noire et de la génomique de la résilience des arbres en lien avec les changements climatiques. 

Écoutez le reportage (Les Années lumière)

Une seconde entrevue a été réalisée à l'émission Boréale 138 qui s'intéresse de près aux gens et aux événements qui alimentent et enrichissent la société nord-côtière. On présente donc les avancées scientifique importante concernant le séquencage du génome de l'épinette noire qui est très abaondante dans cette région du Québec. Jean Bousquet explique comment cette percée permettra entre autres la gestion d'une forêt plus résiliente face aux impacts de la crise climatique.

Écoutez le reportage (Boréale 138)

 

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Nouvelle carte-récit : Toponymie bilingue française et anglaise de lieux habités du Québec

14 février 2024

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible, créée par le professeur à la retraite Rock Santerre. Cette carte-récit présente les toponymes bilingues français et anglais de lieux habités du Québec.

Selon la Commission de toponymie, le Québec compte plus d’une cinquantaine de noms de lieux habités bilingues francophone-anglophone. Cette carte-récit présente ces toponymes hybrides avec une description de leur origine (pour la plupart issus des noms de cantons anglophones). Pour chaque fiche, on retrouve aussi d’anciennes cartes et de nombreux plans d’arpentage. Les dernières fiches décrivent l’arpentage des terres lors de la création des cantons.

Pour consulter la carte-récit : Toponymie bilingue française et anglaise au Québec (arcgis.com)

Bonne exploration!

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Participez au concours Ma Thèse en 180 secondes

05 février 2024

Cette année encore, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, en collaboration avec la SSF, le CEF, le CRMR et le CRDIG, organise le concours facultaire « Ma thèse en 180 secondes » qui se tiendra dans le cadre de la Journée de la Recherche de la Semaine des sciences forestières!

Cette édition aura lieu le 18 mars 2024, à compter de 17h, dans la cafétéria de l’Abitibi-Price.

Qui peut participer?
Les étudiantes et étudiants à la maîtrise ou au doctorat ainsi que les stagiaires postdoctoraux de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Si tu fais partie d'un centre de recherche de la faculté (CRMR, CEF, CRDIG, CEN), mais que tu viens d'une autre faculté, tu pourras participer, mais tu ne pourras pas représenter la FFGG au concours institutionnel.

Pourquoi participer?
En plus d’améliorer ses aptitudes de vulgarisation scientifique, l'étudiante ou l'étudiant au doctorat (volet francophone) qui se méritera la première place sera sélectionné pour la finale institutionnelle en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’Acfas. L'étudiante ou l'étudiant à la maîtrise ou au doctorat (volet anglophone) qui se méritera la première place sera sélectionné pour la finale institutionnelle en vue de représenter l’Université Laval à la finale régionale de l’ACÉS/CAGS. Et par-dessus tout ça, vous pourriez gagner l'un des trois prix de 180$! 

Comment s’inscrire ?
Vous avez jusqu’au 6 mars 2024 pour vous inscrire via ce formulaire d’inscription. Faites vite... les inscriptions sont limitées!
À noter que les détails relatifs à l’événement ainsi que les règlements se retrouvent dans le formulaire d’inscription.

Si vous avez des questions, vous pouvez les adresser à Sauphie.Senneville@ffgg.ulaval.ca.
Au plaisir de vous y voir en grand nombre! Merci de faire circuler ce courriel dans vos équipes de recherche!

Comité organisateur MT180s


IT'S TIME TO REGISTER FOR THE FFGG'S THREE MINUTE THESIS COMPETITION!

This year again, the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics (FFGG), in collaboration with the SSF, the CFR, the CRMR and the CRDIG are organizing the faculty « three minute thesis » competition which will take place during the Research Day of the Forest Science Week!

This edition will take place on March 18, 2024,  starting at 5h p.m., in the Abitibi-Price cafeteria.

Who can participate?
Master's and PhD students as well as postdoctoral fellows from the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics (FFGG). If you are part of a Faculty research center (CRMR, CFR, CRDIG, CEN), but you come from another Faculty, you can participate, but you cannot represent the FFGG at the institutional competition.

Why participate?
In addition to improving their popularization skills, the first-place PhD student (Francophone contest) will be selected for the institutional finals to participate in The Acfas « Three Minute Thesis » competition. The first-place master's or doctoral student (Anglophone contest) will be selected for the institutional final to represent Laval University at CAGS/ACÉS regional final. And on top of all that, you could win one of three $180 prizes! 

How do I register?
You have until March 6, 2024 to register via this registration form. Register quickly... registrations are limited!
Please note that the details of the event and the rules are in the registration form.

If you have any questions, please contact sauphie.senneville@ffgg.ulaval.ca.

We look forward to seeing many of you there! Thank you for sharing this email with your research teams!

MT180s Organizing Committee

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Qu’est-ce qui pousse un propriétaire à protéger la nature?

05 février 2024

Le Média Le Val Ouest s’est intéressé au travail de maîtrise de Loïc Ales, étudiant au Département des sciences du bois et de la forêt, dont le mémoire a pour objectif d’en savoir plus sur les mesures de conservation volontaire des propriétaires de terrains.

Bien qu’ils soient encore une minorité, un nombre grandissant de propriétaires privés protègent leur terrain pour les générations futures. Ils sont désormais plus d’un millier à avoir protégé les milieux naturels de leurs propriété. Ou encore à avoir vendu ou donné leur terrain à des organismes de conservation. Quelles sont les motivations de ces personnes?

C’est la question de se pose Loïc Ales, étudiant à la maîtrise en sciences forestières à l’Université Laval. Son mémoire a pour objectif de documenter et de comprendre les points de vue des propriétaires forestiers à l’égard des mesures de conservation volontaire.

« Ce n’est pas suffisant de dire qu’une personne va décider de faire ça seulement parce qu’elle aime la nature. Je me questionne sur ce qui va faciliter cette conservation. Si elle est compatible avec la notion de propriété privée ou de patrimoine », explique le chercheur.

La conservation «va occuper de plus en plus de place»

Compte tenu qu’il s’agit d’un phénomène récent, il n’existe pour le moment que très peu de littérature scientifique sur la question. La plupart provient de l’Europe et des États-Unis, mais pas du Québec.

Même si sa recherche est en cours, Loïc Ales se permet tout de même un constat. « On voit que l’exploitation forestière en milieu privé diminue. Les préoccupations environnementales sont de plus en plus là. Il y a environ 1500 sites protégés par la conservation volontaire au Québec. Et ça grandit d’année en année. Quelque chose se passe. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je pense que ça va occuper de plus en plus de place. »

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Poste de professeure ou professeur en mycologie et pathologie forestières

05 février 2024

Description du poste sur le site des ressources humaines
Job description on Human Ressources website

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en mycologie et pathologie forestières. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, du baccalauréat coopératif en opérations forestières et du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:

  1. Pathologie forestière en lien avec l’aménagement forestier et la production de plants en pépinière;
  2. Mycologie forestière axée sur la biologie et les fonctions écologiques des champignons;
  3. Étude des symbioses végétales dans la nutrition et le développement des arbres;
  4. Impact des changements globaux sur l’évolution de pathosystèmes et des symbioses racinaires;
  5. Développement d’approches visant à augmenter la résilience des arbres face aux maladies et aux stress abiotiques en milieu urbain.
     

La tâche comprend:

  1. L’enseignement en français de la pathologie et de la mycologie forestières, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en pathologie et en mycologie forestières à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, en particulier le Centre d’étude de la forêt et la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie, biologie ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue dans un domaine pertinent relié aux domaines d’enseignement et de recherche énumérés ou être sur le point de l’obtenir;
  2. Posséder des compétences particulières dans les deux premiers domaines énumérés de même que dans au moins un des trois autres domaines;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la pathologie et la mycologie forestières au Québec constitut un atout;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser;
  7. L’éligibilité à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec constitue un atout.

Traitement et conditions d’emploi: selon la convention collective en vigueur.
Période d’affichage: du 1er février au 23 mars 2024
Date prévue d’entrée en fonction: 3 septembre 2024

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 23 mars 2024 à 17 h à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec) Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6 Courrier électronique : direction@sbf.ulaval.ca

 

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Poste de coordonnatrice ou coordonnateur d'activités - Projet international

03 février 2024

Dans le cadre du Programme de leadership mondial sur les forêts du Canada, l’Université Laval a déposé une proposition de projet à Ressources naturelles Canada. Le financement « RIFM CLIMAT FY2023/24 - RÉSEAU AFRICAIN DE FORÊTS MODÈLES – ULAVAL » est assujetti à la négociation fructueuse d’un accord de contribution entre Ressources naturelles Canada et l’Université Laval. Le projet est intitulé « Projet international d’appui à la formation des leaders africains en conservation et restauration des paysages forestiers (LAREPAF) ». Ce projet sera mis en œuvre par l’Université Laval, en partenariat avec d’autres universités et centres de recherche canadiens et africains pour former des leaders africains en conservation de la biodiversité et restauration écologique face aux changements climatiques (CC) dans les paysages forestiers des forêts modèles dans au moins 13 pays d’Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre et de l’Est.

La coordonnatrice ou le coordonnateur d’activités coordonne le déroulement de programmes, d’activités ou la dispensation de services reliés aux opérations de l’Université. La personne retenue contribue à la mise sur pied de projets de recherche et d’activités connexes.

Plus spécifiquement :

  • Prépare le plan de mise en œuvre du projet, les plans de travail annuels avec leurs budgets, et fait un suivi régulier des activités et des états financiers avec les partenaires canadiens et internationaux, ainsi que l’unité de gestion administrative du projet au sein du département de sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval;
  • Soutient et conseille les trois comités du projet (Pilotage ; suivi scientifique et technique ; gestion) dans la planification stratégique, les plans d'action et de réalisation du projet;
  • Planifie, coordonne et effectue le suivi des étapes de la mise en œuvre du projet afin d'atteindre les objectifs stratégiques et livrer les résultats attendus;
  • Organise et coordonne des activités telles que les rencontres des trois comités du projet, la préparation de rapports scientifiques périodiques, intérimaires et finaux;
  • Coordonne les interactions et les activités de collaborations avec les partenaires internationaux sur le terrain;
  • Veille au respect et à l’application des modalités négociées dans les conventions et d’ententes légales établies entre l’Université Laval et RNCan et entre et l’Université Laval et ses partenaires internationaux, tout en suivant les normes et procédures institutionnelles des parties impliquées;
  • Organise l’appel à candidature et anime le processus de recrutement des étudiants en formation;
  • Joue un rôle de conseil et soutien auprès des étudiants et des professeurs encadrants en matière de formation, de recherche et de réseautage;
  • Prépare un document d’octroi de bourse à signer par les personnes hautement qualifiées en formation;
  • Prépare des rencontres scientifiques et sociales pour les étudiants boursiers;
  • Participe à l’organisation des forums nationaux et internationaux qui impliquent les réseaux régionaux de forêts modèles;
  • Acquiert, élabore et diffuse le matériel d’information ou de formation du projet;
  • Coordonne la publicisation et la réalisation d’activités; les évalue;
  • Aide à coordonner de nouvelles demandes de financement en lien avec la mission et la vision du plan stratégique de la FFGG 2019-2023, du niveau local au niveau international.

Sera considéré comme un atout :

  • Détenir une connaissance du milieu de la recherche, du travail à l’international et de l’organisation administrative de l’Université Laval.

Statut/Admissibilité

  • Affectation temporaire ou contrat temporaire
  • Ouvert à tous

 Détails du poste

  • Échelle de traitement: 52 847$ à 90 277$
  • Date d'entrée en fonction: Dès que possible
  • Durée du contrat: Deux ans avec possibilité de prolongation

 Postuler

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Le génome de l'épinette noire entièrement séquencé

31 janvier 2024

Le professeur Jean Bousquet et sa collègue physiologiste bio-informaticienne Nathalie Pavy ont participé à cette percée qui permettra de développer des forêts plus résilientes aux changements climatiques.

Dix-huit milliards. Voilà le nombre de paires de bases d'ADN – les blocs de construction des gènes et des génomes – qu'ont dû séquencer des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique, de l'Université Lakehead et de l'Université Laval pour décoder le génome entier de l'épinette noire. Les détails de cette première mondiale font l'objet d'un article scientifique qui vient de paraître dans la revue G3 Genes, Genomes and Genetics.

«C'est un gigagénome, 6 fois plus long que le génome humain. Il contient environ 35 000 gènes confirmés et un nombre presque aussi élevé de gènes candidats. Cette avancée aura des répercussions sur le terrain parce que l'épinette noire est l'espèce la plus utilisée en reboisement au Canada. Au Québec seulement, environ 70 millions de plants d'épinette noire sont mis en terre chaque année», rappelle l'un des auteurs de l'étude, Jean Bousquet, du Département des sciences du bois et de la forêt, du Centre d'étude de la forêt et de l'Institut de biologie intégrative et des systèmes de l'Université Laval. Une collègue de son équipe, la physiologiste bio-informaticienne Nathalie Pavy, compte aussi parmi les signataires de l'étude.

L'épinette noire est le conifère qui a le plus grand spectre d'adaptation au niveau écologique en Amérique du Nord, poursuit le professeur Bousquet. «C'est la première espèce d'arbre qui a recolonisé nos régions à la fin de la dernière glaciation. C'est aussi l'espèce qui a la plus grande distribution géographique et nordique sur le continent. On la retrouve dans la forêt boréale et dans la toundra, depuis l'Alaska jusqu'à Terre-Neuve. Elle est aussi présente dans les tourbières situées dans la partie sud du pays.»

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Lancement du Frigo Partage d’Univert Laval

24 janvier 2024

C'est aujourd'hui que s'est tenu le lancement du projet Frigo Partage au pavillon Abitibi-Price.

Le Frigo Partage est une initiative étudiante d'Univert Laval qui a pour but de réduire le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire au sein de la communauté universitaire en permettant à toutes et tous de déposer ou de prendre de la nourriture qui risquerait d’être jetée. Contrairement aux croyances populaires, les frigos communautaires ne sont pas uniquement réservés aux personnes vivant de l’insécurité alimentaire. Ils donnent le pouvoir aux citoyens de participer à un changement positif dans leur milieu de vie.

Le Frigo Partage est aussi alimenté par les dons de marchés alimentaires et de restaurateurs! N’hésitez pas à les contacter si vous connaissez des commerçants qui souhaiteraient donner leurs surplus alimentaires. Les aliments déposés dans le Frigo Partage seront aussi utilisés dans le cadre de Sacrée Bouffe, un projet de cuisine collective qui permet aux membres de la communauté universitaire de transformer les surplus alimentaires en repas qui seront redistribués à la communauté!

Le Frigo Partage est accessible à tous les membres de la communauté universitaire, et ce, pour toute la session d’hiver.

Vous souhaitez vous engager davantage? Les membres du projet sont à la recherche de personnes qui souhaiteraient peinturer le frigo ainsi que de bénévoles pour son entretien.

Source : Bureau de la vie étudiante

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Une publication de Dermot Antoniades au palmarès Le Soleil des Percées scientifiques 2023

19 janvier 2024

Chaleur et cyanobactérie : pas un si bon ménage que ça

PERCÉES SCIENTIFIQUES 2023 / Si vous allez suffisamment loin au nord, il finit par faire si froid qu’on trouve très peu de cyanobactéries dans les lacs. Et dans certaines régions tempérées, on a observé que les éclosions de ces «algues bleues» se faisaient plus fréquentes avec le réchauffement climatique. Alors la cause était entendue, croyait-on : à mesure que l’eau de nos lacs deviendra plus chaude, les cyanobactéries seront de plus en plus abondantes, et on devra gérer de plus en plus de leurs éclosions, qui peuvent rendre l’eau toxique.

Mais voilà, une équipe internationale menée par les biologistes Sylvia Bonilla, de l’Université de la République de l’Uruguay, et Dermot Antoniades de l’Université Laval, est venue mettre un très gros bémol à cette idée reçue que les cyanobactéries préfèrent la chaleur. Si elle semble appuyée par des données scientifiques, ont-ils noté dans un article paru en début d’année dans Harmful Algae, c’est en grande partie parce que celles-ci proviennent très principalement de régions tempérées qui ont toutes essentiellement le même climat — et où, par ailleurs, le réchauffement est survenu en même temps qu’un usage accru de fertilisants, qui sont le principal moteur des éclosions d’algues bleues.

C’est cet angle mort que les chercheurs ont voulu combler. En mettant en commun leurs données, l’équipe de M. Antoniades et Mme Bonilla a obtenu des informations sur 464 lacs des deux Amériques, répartis sur pas moins de 14 000 km du nord au sud, allant de l’Arctique canadien jusqu’à la Patagonie (au fin bout de l’Amérique du Sud). Les climats y varient du polaire au tropical en passant par le désertique, le tempéré et le boréal.

Lire l’article complet sur le site du journal Le Soleil

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Les recherches de deux professeurs parmi les 10 découvertes de l’année de Québec Science

11 janvier 2024

Félicitations à la professeure Pascale Roy-Léveillée et au professeur Patrick Lajeunesse, tous deux au Département de géographie, dont les recherches ont été nommées parmi les découvertes de l’année 2023 du magazine de vulgarisation Québec Science.

Le comportement des rivières nordiques défie les prédictions

Une équipe internationale dont faisait partie la professeure Pascale Roy-Léveillée, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, a découvert que les rivières nordiques ne se comportent pas comme les modèles prédictifs du réchauffement de l’Arctique l’avaient annoncé.

Avec le dégel du pergélisol, plusieurs scientifiques avaient prédit que la migration latérale des rivières nordiques pourrait être accélérée en raison de la déstabilisation et de l'érosion des berges. Cette hypothèse n'avait toutefois jamais été confrontée à la réalité.

En analysant des images satellites prises à intervalles réguliers couvrant plus d'un millier de kilomètres de berges de dix rivières de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, l’équipe a constaté que la migration latérale de ces rivières, loin de s’accélérer, a plutôt diminué d'environ 20 % depuis une cinquantaine d'années. Cette situation serait en partie due à la prolifération d’arbustes dans des zones auparavant peu végétalisées qui stabiliseraient les berges, contrebalançant les effets du dégel sur la migration latérale des rivières.

En savoir plus sur cette recherche

Les vestiges d’une barrière de glace pourraient prédire le sort des glaciers de l’Antarctique

Si le passé est garant de l’avenir, la disparition des barrières de glace qui bordent l’ouest de l’Antarctique pourrait mener à une hausse substantielle du niveau de la mer. Une équipe internationale dont faisait partie Patrick Lajeunesse, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, a en effet découvert qu’un événement similaire survenu il y a 14 500 ans dans la baie de Baffin avait contribué à l’augmentation de 20 mètres du niveau marin enregistrée au cours des siècles subséquents.

L’Antarctique est recouvert d’un glacier qui repose sur un fond rocheux. Du côté ouest du continent, le glacier est protégé de l’eau salée par des barrières de glace flottante qui agissent comme remparts. Certaines de ces barrières se sont fragmentées au cours des dernières années et leur disparition risque d’accélérer la fonte du glacier.

Les chercheurs ont découvert qu’une barrière semblable aurait existé dans la baie de Baffin au cours de la dernière glaciation. Cette barrière, d’une superficie de 150 000 km2 et d’une épaisseur de 500 mètres, aurait progressivement disparu en raison du réchauffement de la température, contribuant à la hausse de 20 mètres du niveau marin enregistrée à cette époque.

En savoir plus sur cette recherche

Source : Relations publiques de l’Université Laval

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La forêt comme objet du patrimoine québécois

05 janvier 2024

Une entrevue de Radio-Canada avec Maude Flamand-Hubert

Lorsqu'on pense à ce qui fait partie de notre patrimoine, habituellement, les patrimoines bâtis ou religieux viennent en tête. Mais le patrimoine peut aussi être naturel. Par exemple, la forêt peut être considérée comme un objet du patrimoine québécois. Et, comme les autres, des enjeux de préservation, de valorisation et d’accès la guettent.

La forêt occupe vraiment une place importante dans nos imaginaires. Ce n’est pas parce qu’on ne vit plus en forêt qu’elle n’est plus significative sur le plan individuel ou collectif, plaide Maude Flamand-Hubert, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, en entrevue à l’émission Première heure.

Elle signe d'ailleurs un texte sur le patrimoine forestier dans le numéro de décembre du magazine Continuité.

Elle explique que la forêt fait partie intégrante de l’histoire québécoise, notamment pour les Premières Nations qui considèrent encore son importance. Il y a de plus en plus de la population qui vit dans les villes, mais quand on pense à l’arrivée des Européens, la forêt était vraiment omniprésente et notre histoire a vraiment été basée sur notre utilisation de la forêt, relate Maude Flamand-Hubert.

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Crédit photo : Radio-Canada