La mobilité riveraine du Saint-Laurent fluvial à la une

Crédit photo : Le Soleil
Entre 2017 et 2020, l'équipe de Patrick Lajeunesse, professeur titulaire au Département de géographie, a cartographié de plusieurs manières toutes les berges du Saint-Laurent entre Cornwall et la pointe est de l’île d’Orléans avec une résolution de cinq mètres. Ils ont ainsi cartographié un total de 3200 kilomètres de berges linéaires.
Leur recherche a démontré que plus de la moitié sont le résultat de l'action humaine. En tout, ce sont pas moins de 42 % des berges du Saint-Laurent qui seraient faites de «matériaux de remblai non cohésif» de ce genre. Cette proportion, étonnamment élevée, contraste avec l'apparence souvent naturelle des rives. Ce constat soulève de nombreux enjeux liés notamment aux risques naturels et à la santé des écosystèmes.