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Poste de professeure ou professeur en politique et législation forestière
21 mars 2023
Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en politique et législation forestières. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants :
- Politiques publiques de gestion et de valorisation des ressources forestières;
- Cadres légaux de la gestion des forêts, de l’approvisionnement et de la transformation des ressources forestières au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde ;
- Formes étatiques et non étatiques de gouvernance forestière, comme la certification forestière et environnementale ou la gouvernance locale et autochtone
- Facteurs socio-économiques de l’utilisation durable des ressources du territoire forestier ;
- Éthique professionnelle en milieux de pratique.
- La collaboration avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, le consortium de recherche FORAC, et le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.
Critères de sélection
- Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie ou dans une discipline reliée aux domaines ci-haut mentionnés et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir ;
- Posséder des compétences particulières dans les trois premiers domaines énumérés et dans au moins un des deux autres domaines ;
- Posséder une connaissance des enjeux reliés à la politique et à la législation forestières au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde ;
- Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
- Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés ;
- Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser ;
- L’éligibilité à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec constitue un atout.
Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.
Période d’affichage : du 20 février 2023 au 8 avril 2023
Date prévue d’entrée en fonction : 5 septembre 2023
Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.
L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.
Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 8 avril 2023 à 17h00 à :
Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec)
Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6 Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca
La 4e édition de la Compétition nationale de géomatique couronnée de succès
20 mars 2023
S’étant tenue du 10 au 12 mars dernier à l’Université Laval, cette compétition annuelle organisée par les étudiantes et étudiants et pour la communauté étudiante de tous les domaines de la géomatique, vise à favoriser les échanges entre la relève en géomatique, les professeures et professeurs et les différents acteurs de l'industrie de partout au Canada. Cette 4e édition a rassemblé huit équipes provenant de plusieurs universités (Université de Calgary, Université du Nouveau-Brunswick, Université McMaster, Université de Sherbrooke et Université Laval).
Des activités diversifiées ont été offertes aux participantes et participants, dont des sorties touristiques dans le Vieux-Québec, des activités sociales, des conférences et démonstrations technologiques, un salon de l’emploi regroupant les nombreux partenaires de l’événement et la fameuse compétition, qui s’est tenue le samedi.
Chaque équipe avait six heures pour élaborer une solution géomatique à une problématique de suivi de la contamination de puits dans les Territoires du Nord-Ouest en raison du dégel du pergélisol. Chaque équipe devait ensuite présenter sa solution, en français ou en anglais, devant un jury composé de six membres des milieux géomatiques académiques, gouvernementaux et industriels.
Chacune des équipes a réussi l’épreuve avec brio et a pu apporter des éléments de solution très originaux et pertinents. Représentant fièrement l’Université Laval, nos participantes et participants étaient Naziha Rmiqi, Justin-Joël Takodjou Djoko, qui étudient tous deux au baccalauréat en génie géomatique et Laurence Tremblay, étudiante au baccalauréat en sciences géomatique.
L’équipe qui a remporté la première place est celle de l’Université de Sherbrooke composée de Sylvain Milliot, Gael Machemin et Loek Pascaud.
Merci aux partenaires de l’événement dont le partenaire platine, la firme McElhanney.
Un merci tout spécial au comité organisateur composé de Simon Alphonse-Cormier, Marie-Ève Deschênes, Claudelle Lavoie et Fei Ya Chen, ainsi qu’aux nombreux bénévoles qui ont rendu possible cet événement.
Félicitations aux participantes et participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes
20 mars 2023
Le 14 mars dernier se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes, de retour en format présentiel dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price. Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, car cela prend beaucoup de courage et de préparation pour relever un tel défi!
Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de l’événement. Un merci tout particulier à notre animateur, M. Alexis Achim, ainsi qu’à nos trois juges : Ann Delwaide, David Pothier et Francis Roy. Enfin, merci au public enthousiaste qui est venu encourager nos participantes et participants en très grand nombre! Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire!
Voici les récipiendaires des prix de 180 $ du concours 2023 :
- 1er Prix volet anglophone – Bourse CRMR : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
- 1er Prix volet francophone – Bourse CEF : Maxime Parot - Transformation du bois en fibres de carbone. Maxime est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Tatjana Stevanovic.
- Prix coup de cœur du public no 1– Bourse CRDIG : Abdessamad Jiloul – inspirons-nous du carton pour construire notre future maison. Abdessamad est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Pierre Blanchet.
- Prix coup de cœur du public no 2– Bourse FFGG : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
Vahideh représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet anglophone, du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada.
Maxime représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet francophone, en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’ACFAS.
Nous vous invitons à les encourager en suivant la webdiffusion de la finale ULaval (en français et en anglais) le 22 mars 2023 à 12 h sur la chaîne Youtube de la FESP.
Votre Comité organisateur MT180s FFGG édition 2023 :
Emmanuelle Rousseau et Shawn Lajoie – Semaine des sciences forestières
Marta Alonso Garcia – Centre d’étude de la forêt
Besma Bouslimi – Centre de recherche sur les matériaux renouvelables
Sonia Rivest – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Sauphie Senneville – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Les extraits de feuilles d'érable pour protéger les cultures des bactéries
17 mars 2023
Les érables ne servent pas uniquement à se sucrer le bec. Leurs feuilles pourraient également aider à lutter contre les maladies bactériennes chez les végétaux comme la laitue, la tomate et la fraise. Le stagiaire postdoctoral à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval, Maxime Delisle-Houde, étudie le potentiel antibactérien de ces feuillages depuis quelques années.
La migration des rivières nordiques avec les changements climatiques défie les prédictions
13 mars 2023
Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région.
Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région. Elle a fait cette observation alors qu'elle surveillait l'impact des changements climatiques sur les grands fleuves de l'Arctique canadien et de l'Alaska.
Avec le dégel du pergélisol, de nombreux scientifiques ont prédit que la migration des rivières nordiques pourrait entre autres être accélérée avec la déstabilisation et l'érosion des berges. Cette hypothèse dominante n'avait jamais été vérifiée jusqu'à présent par rapport aux mesures de migration des rivières à méandres dans les zones de pergélisol.
L'équipe, dont fait partie la professeure agrégée au Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Pascale Roy-Léveillée, a analysé une collection d'images satellites prises à intervalles réguliers, certaines datant de plus de 50 ans. Ils ont comparé plus d'un millier de kilomètres de berges de dix rivières arctiques de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.
Six finissants au baccalauréat coopératif en génie du bois reçoivent leur jonc d’ingénieur
10 mars 2023
Félicitations aux étudiants qui ont reçu leur jonc d’ingénieur dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 5 mars 2023 au Grand-Théâtre de Québec.
Les finissants étaient accompagnés pour l’occasion par le professeur Alain Cloutier.
Légende de la photo
De gauche à droite :
- Alain Cloutier, professeur, Département des sciences du bois et de la forêt
- Christopher Nader
- Félix Plourde
- Maxime Paradis-Bouliane
- Anne-Sophie Dorval
- Gabriel Poulin (finissant du programme)
- Alex Vaillancourt
- Thomas Legendre
Métiers du bois, vis performantes au feu
24 février 2023
Cécobois, le Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois, a tenu son 8e Gala de prix d’excellence le jeudi 16 février au Palais Montcalm de Québec. Cet événement est présenté aux deux ans. Dix-huit projets d’exception mettant en valeur les possibilités du matériau bois ont été récompensés, dont ceux de Philippe Champagne et de Mathieu Létourneau-Gagnon. Ils étaient étudiants à l’Université Laval au moment du dépôt de leur candidature, le premier à l’École d’architecture, le second au Département des sciences du bois et de la forêt. Ils sont aujourd’hui respectivement chargé de cours à l’École d’architecture et conseiller technique chez Technorm.
[…]
Dans la catégorie Prix étudiant – projet de recherche, le prix d’excellence Cécobois est allé à Mathieu Létourneau-Gagnon pour son projet Performance au feu des vis autotaraudeuses dans les bâtiments en bois de grande hauteur. Le jury a qualifié ce sujet de pointe «d’une grande pertinence pour la construction en bois». Selon les juges, «les résultats permettent, par extension, de prédire la résistance au feu d’assemblages vissés pour les bâtiments en bois de grande hauteur, des données techniques qui seront grandement utiles pour la conception de ce type de structure.»
Un guide pour découvrir la grandeur des petites plantes
23 février 2023
L'ouvrage grand public À la découverte des mousses et autres bryophytes ouvre une porte sur l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes
Bonnet d'elfe, or des lutins, gnome discret, ébouriffe triangulaire, tricot à feuilles longues, arabesque des forêts, grand éteignoir… Si ces noms ne vous disent rien, c'est que, comme la grande majorité des gens, vous ne connaissez pas les plantes appartenant au groupe des bryophytes. Et pourtant, elles se retrouvent dans tous les milieux et vous en avez probablement piétiné sans vous en rendre compte. Grâce aux efforts d'une équipe de passionnés, coordonnés par la technicienne experte du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, Martine Lapointe, l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes vous est maintenant accessible.
Les bryophytes, dont le groupe le plus connu sont les mousses, sont des espèces de taille réduite, beaucoup moins colorées que les plantes à fleurs, ce qui explique en partie pourquoi elles ne suscitent pas spontanément l'intérêt. «Ce sont les parents pauvres de la botanique, constate Martine Lapointe. C'est pour faire connaître ces espèces au plus grand nombre qu'un groupe de botanistes membres de la Société québécoise de bryologie a eu l'idée de produire un premier guide vulgarisé sur les bryophytes du Québec.»
L'idée a germé il y a un peu plus de 10 ans alors que Jean Faubert, qui était alors président de cette société, préparait son ouvrage scientifique La flore des bryophytes du Québec-Labrador. «C'est lui qui nous a allumés sur les bryophytes et qui nous a transmis sa passion, rappelle Martine Lapointe. Il souhaitait qu'un guide grand public sur ces plantes soit publié un jour. Malheureusement, il est décédé en 2018. C'est pourquoi le guide lui est dédié.»
Carte narrative d’une excursion au site sacré des Perches
21 février 2023
En août 2020, de jeunes innus se sont rendus au site sacré des Perches. Pour ce voyage, ils ont accueilli trois chercheur.e.s du département de géographie de l’Université Laval (Caroline Desbiens, Justine Gagnon et Jimmy Couillard-Després). Un carnet de voyage relatant cette expédition a été mis en ligne.
KUAKUSHUAKANASHKUAT KA TSHAMMISHIHT : CARTE NARRATIVE D’UNE EXCURSION AU SITE DES PERCHES
Le territoire ancestral de Uashat mak Mani-Utenam regorge de lieux exceptionnels. L’un de ces endroits est Kuakushuakanashkuat ka tshamishiht – « Là où sont plantées les perches » – au sud du lac Matinipi. Des générations d’Innus ont laissé des traces de leur passage dans ce site où sont plantées plusieurs perches utilisées pour la remontée des rivières.
Discrètes mais bien tangibles sous les eaux, ces perches sont encore visibles aujourd’hui et sont devenues un symbole identitaire. Une nouvelle génération veut voir ces témoins du passage de leurs ancêtres sur le territoire. Les jeunes Innus reprennent le chemin vers Kukushuakanashkuat ka tshimishiht pour connaître leur histoire, leur territoire et aussi pour le protéger.
Découvrez la carte narrative
Écoutez l'entrevue de Radio-Canada sur le sujet
INFORMATION
Yoan Jérome (yoan.jerome.1@ulaval.ca)
Yasmine Fontaine (yasmine.fontaine.1@ulaval.ca)
Posez votre candidature aux Prix Chisholm de l’innovation en foresterie
20 février 2023
Organisés par l’Association des produits forestiers du Canada, les Prix Chisholm de l'innovation en foresterie sont remis aux lauréats d’un concours national destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs qui se passionnent pour un éventail d'activités liées à la science forestière, aux produits utilisant des matières premières de la forêt, à l'amélioration des procédés ou à d'autres innovations le long de la chaîne de valeur du secteur forestier.
Ces prix ne visent pas seulement à récompenser la recherche et le développement, mais aussi à mettre en valeur le travail de la relève étudiante et en recherche qui s’intéressent à la foresterie et aux produits forestiers respectueux du climat, à la fabrication propre et à la bioéconomie forestière.
Les récipiendaires seront célébrés le 8 mai 2023, recevront un prix en espèces de 2 500 dollars canadiens et bénéficieront d'une promotion médiatique locale, régionale et nationale.
Les personnes posant leur candidature doivent être des étudiantes ou étudiants ou des chercheuses ou chercheurs âgés de 30 ans ou moins au 7 avril 2023. Ils doivent mener des projets de recherche et d'innovation dans le domaine de la foresterie, des produits forestiers et/ou des technologies de transformation des produits forestiers - avec des liens avec des universités, des centres de recherche publics ou privés et/ou des départements de recherche et d'innovation d'entreprises.
Thème 2023 : Promouvoir la décarbonisation dans le secteur des produits forestiers grâce à l’innovation dans la chaîne de valeur.
« Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour! »
20 février 2023
Ils viennent du Congo, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et d'Haïti. Ils étudient, font de la recherche ou enseignent à l'Université Laval. Cinq membres de la communauté noire ont été réunis par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) pour partager leur histoire, le 16 février, à midi. Des parcours remplis de rêves, de persévérance, mais aussi jalonnés de défis, dont celui de s'intégrer quand on est loin des siens. D'où cet appel du cœur de Sena Pricette Dovonou-Vinagbe: «Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour!»
Le jumeau numérique, une image qui promet un grand virage
17 février 2023
Et si l'expression «si nous avions su» devenait moins usitée dans les prochaines années? C'est peut-être ce que produira l'usage accru des jumeaux numériques. Ces répliques virtuelles d'objet, de lieu ou de système physique permettent de prédire comment se comportera une machine dans des conditions données ou de prévoir les conséquences d'une catastrophe naturelle sur un environnement bâti.
«Parfois, je prends cette image pour simplifier la chose: le jumeau numérique permet d'éviter qu'on sorte la pelle, la pioche et les millions de dollars et d'attendre 20 ans pour voir si un projet tient ses promesses. Grâce aux capacités informatiques actuelles, il est possible de simuler et d'appréhender des phénomènes environnementaux et socioéconomiques complexes au sein d'un jumeau numérique. On peut alors tester différentes hypothèses, différents scénarios ou différentes mesures potentielles de mitigation pour faire face à tel ou tel problème. À partir de là, il est beaucoup plus facile de prendre des décisions éclairées», déclare Thierry Badard, professeur au Département des sciences géomatiques et instigateur d'une série d'ateliers sur les jumeaux numériques.
Le premier de ces ateliers, tenus sur la plateforme Zoom, a d'ailleurs permis à des dizaines de participants du Québec, du Maroc et de l'Europe d'en apprendre plus sur l'histoire et les concepts de base de cette nouvelle technologie.
Les hauts et les bas de la martre et du pékan
10 février 2023
Un article d’ULaval nouvelles
Une équipe se penche sur les liens possibles entre le déclin de la martre et la progression du pékan
Au cours des trente dernières années, les effectifs du pékan ont connu une augmentation au Québec pendant que ceux de la martre d'Amérique déclinaient. Sachant que les aires de répartition et le régime alimentaire des deux espèces se chevauchent, on aurait pu croire que le pékan, une espèce trois fois plus costaude que la martre, se servait de cet avantage physique pour exclure cette dernière. Il n'en serait rien, du moins pas à l'automne, si on en juge par un article qui vient de paraître dans le Journal of Mammalogy. Pour faire cette démonstration, les chercheurs ont dû faire un tri dans plus de 2 millions de photos!
En effet, afin de déterminer si la présence du pékan influençait celle de la martre, les chercheurs ont installé 49 appareils photo dans leur aire d'étude au Témiscamingue. Ces appareils photo étaient placés à 5 mètres d'un appât, une demi-carcasse d'orignal dissimulée sous une pile de billots et de sapinage. La martre et le pékan ont un régime alimentaire varié et ils ne lèvent pas le museau sur des restes de cerfs de Virginie ou d'orignaux tués par des loups ou morts naturellement.
« Les appareils photo étaient en activité de la mi-octobre à la mi-décembre en 2015 et 2016. Chaque fois qu'un mouvement était détecté devant l'objectif, l'appareil prenait trois photos. Cela nous a permis d'obtenir beaucoup d'images de pékans et de martres, mais nous avons aussi énormément de photos de corbeaux et de corneilles ainsi que des photos de loups, de coyotes, d'ours, de lynx du Canada, de renards roux, de ratons laveurs, de moufettes, de pygargues à tête blanche et d'aigles royaux », raconte la première auteure de l'étude, Pauline Suffice, professionnelle de recherche à la Chaire le leadership en enseignement en foresterie autochtone de l'Université Laval et membre du Centre d'étude de la forêt et du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones.
Des avalanches de sédiments; Patrick Lajeunesse à l’émission Découverte
06 février 2023
Le dimanche 5 février dernier, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, et Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, ont eu l’occasion d’expliquer le phénomène des avalanches de sédiments créés dans les canyons sous-marins du Saint-Laurent lors d’un segment de l’émission Découverte, de Radio-Canada.
À propos de la recherche
[…] Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, et Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, ont cartographié depuis 2019 ces canyons de long en large grâce, entre autres, à un robot sous-marin.
« C'est un drone, ni plus ni moins. Il enregistre les données de positionnement, mais prend aussi des mesures de profondeur et des différentes caractéristiques du fond marin. »
— Une citation de Patrick Lajeunesse est professeur au Département de géographie à l’Université Laval
Au fil des ans et des relevés, ils ont observé des déplacements de dépôts massifs de sédiments au fond de ces canyons.
Ils sont associés à des avalanches de sédiments, qu’on appelle des courants de turbidité. Une dynamique semblable à celle des avalanches de neige, mais sous l’eau.
En se déplaçant dans le fond marin, ces masses de sédiments posent un risque pour des infrastructures, dont des câbles de télécommunication.
[…]
Alexis Achim, récipiendaire d’une subvention Alliance du CRSNG
06 février 2023
Félicitations à Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a décroché une subvention Alliance du CRSNG pour un projet multidisciplinaire sur la valorisation des filaments de cellulose!
Ce projet vise à soutenir le développement d'applications à base de filaments de cellulose qui seront destinées aux secteurs de l'agriculture, de l'hygiène et de la santé, de la construction et de l'environnement. Trois types de produits visent à être développés via ce projet :
- Bioproduits agricoles
- Papiers antimicrobiens
- Produits en béton
Des analyses du cycle de vie subséquentes permettront à ces nouveaux produits d’être comparés avec des produits conventionnels afin d'évaluer leurs performances environnementales.
Ce projet bénéficiera d’un financement de 746 788$ sur trois ans, dont 60% du montant proviendra de contributions publiques (40% du CRSNG et 20% du CRIBIQ) et 40% du partenaire industriel Kruger inc.
Équipe
Ce projet pourra compter sur la participation d’une équipe multidisciplinaire :
Équipe de recherche :
Alexis Achim (chercheur principal), CRMR, Université Laval
Tatjana Stevanovic, CRMR, Université Laval
Véronic Landry, CRMR, Université Laval
Alain Cloutier, CRMR, Université Laval
Benoît Bissonnette, CRIB, Université Laval
Nabil Amara, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Julie Jean, FSAA, Université Laval
Annie Levasseur, ÉTS
Équipe de collaborateurs :
Rémy Lambert, FSAA, Université Laval
Sébastien Lange, CCTT Biopterre
Julien Bley, CCTT Innofibre
Un tourisme plus vert et plus diversifié à Québec
01 février 2023
Un bel l’article du média Le Carrefour de Québec, qui s'est entretenu avec Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et spécialiste en tourisme sur le sujet du tourisme responsable au Québec.
« La Ville de Québec a toujours été une ville très touristique, mais comme ailleurs dans le monde, le tourisme a été affecté par la pandémie et la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que l’on a pu constater des changements dans l’offre touristique et dans l’approche touristique qui inclut maintenant une réflexion écologique.
Pendant la pandémie, comme les frontières étaient fermées, il y a eu une grosse baisse du tourisme en l’absence des touristes internationaux. Cela a eu un impact positif sur le tourisme qui est devenu plus local, sauf pour des villes comme Québec ou Montréal puisque les touristes viennent principalement de l’international, explique Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie, spécialiste en tourisme, de l’Université Laval.
En effet, les retombées économiques du tourisme ont été moins grandes sans les touristes internationaux puisque ceux-ci dépensent plus que les Québécois. Il y a beaucoup d’entreprises (ex. : restaurants, hôtels, etc.) qui n’ont survécu à la pandémie que grâce aux subventions des gouvernements.
« La pandémie, ça nous a fait réaliser une chose : c’est qu’il y a des entreprises touristiques au Québec qui ont été débordées hors des grands centres urbains. Des régions comme l’Estrie, les Laurentides, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, où il y a eu une très forte fréquentation, parfois trop forte. » – Laurent Bourdeau [...] »
Notre doyenne Nancy Gélinas présente ses vœux de la nouvelle année pour le secteur forestier québécois
25 janvier 2023
Que nous portions le chapeau de l’expert, celui de l’utilisateur ou du citoyen, nous partageons toutes et tous la mission d’assurer une utilisation et une protection durables des ressources forestières. Rappelons-nous que c’est grâce à ces ressources que le Québec s’est développé et est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Les Québécoises et Québécois ont le devoir de respecter les écosystèmes, sources de vie, moteurs de nos économies et de nos identités.
J’aime sincèrement le monde forestier et je lui voue un grand respect. C'est un milieu qui regroupe des gens passionnés et engagés qui, sous des allures de durs à cuire, présentent aussi un côté tendre. Cet univers forestier, ce monde unique, est composé d’une diversité d’acteurs, de possibilités infinies d’usages et de produits. Il est d’une complexité déroutante qui force une constante remise en question.
Depuis plusieurs décennies, nous avons adopté les fondements de l'aménagement durable des forêts. Toutefois, à la lumière des résultats issus de la science et des nombreuses préoccupations citoyennes, force est de constater que cette approche n'est plus suffisante. Le contexte climatique ajoute un fort degré d’incertitude et une pression supplémentaire sur les écosystèmes forestiers. Il est temps de prendre un pas de recul et de réaligner nos ambitions sur les concepts de résilience, de durabilité et d’équité intergénérationnelle, tout en assurant le bien-être des générations présentes.
Je pose la question aux forestières et aux forestiers : pourquoi avoir choisi ce domaine? Probablement parce que vous êtes des amantes et amants de la nature et des forêts, je le constate en effet en côtoyant des cohortes étudiantes depuis plus de 25 ans. Mais aussi parce que la nature peut être imprévisible et que le monde forestier se présente sous de multiples facettes, comblant ainsi vos diverses aspirations personnelles et professionnelles. Chaque jour, un nouveau défi vous attend et vous amène à discuter avec des collègues, des partenaires ou même des concurrents, afin de trouver des solutions innovantes à des problèmes parfois simples, parfois complexes.
Nous observons de nombreuses querelles intestines dans le secteur forestier. Mais c’est ce qui fait la beauté du secteur! Sans tiraillements, discussions, conflits, il n’y aurait aucune remise en question et donc aucune innovation. Que ces mésententes servent de levier pour travailler ensemble, TOUS ensemble, afin de mieux appréhender les incertitudes du futur.
Comme doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, une faculté qui aborde les enjeux liés à la société, au territoire et à ses ressources, et ce, sous différents angles, je constate la présence d’une nouvelle génération de professionnelles et professionnels, de forestières et forestiers, tournée vers l’avenir. Cette génération habite la forêt, tout comme la forêt l’habite. Une génération qui a à cœur d’aménager la forêt afin qu’elle demeure à la fois source de richesses pour la population québécoise et source de vie pour nombre d’espèces fauniques et floristiques. Accordons-leur notre confiance, offrons-leur des perspectives et appuyons-les dans leur cheminement professionnel.
Comme doyenne, mais également comme professeure-chercheure et comme citoyenne, je reconnais l’importance de notre industrie forestière. J’ai toujours considéré sa présence comme étant essentielle dans le paysage québécois et pour les communautés qui en vivent. Par mes nombreux travaux de recherche et mon enseignement, j’ai démontré ma volonté d’appuyer à la fois les communautés forestières et les structures industrielles régionales. Et c’est dans cette optique que j’accompagne mes collègues de la faculté pour la mise en œuvre de projets innovants, diversifiés et mobilisateurs qui viennent appuyer autant le développement de nouvelles connaissances liées aux écosystèmes forestiers, que le déploiement d’un secteur forestier fort et résilient.
Revisiter nos schèmes de pensées, nos manières de consommer et de produire, ou même parler de décroissance, ne signifie pas une volonté d’éliminer un secteur industriel. Cela signifie plutôt de chercher à produire autrement, à consommer autrement, de chercher à optimiser nos ressources pour produire plus de valeur avec moins d’intrants. Certains parleront d’économie circulaire, je parlerais simplement de gros bon sens.
Je suis profondément convaincue que nous pouvons faire mieux. En mobilisant les savoirs scientifiques et traditionnels, les expertises, l’ingéniosité des individus et la volonté de mobilisation de la population, et en testant de nouveaux modèles de gestion et d’aménagement, nous avons tout en main pour changer le cours des choses et soutenir un secteur forestier qui continuera de créer des milieux où il fait bon vivre.
Je souhaite que vous vous joigniez à moi pour que le Québec devienne un modèle forestier innovant, un territoire riche de ses ressources, de ses savoirs et de sa culture forestière. C’est en poursuivant ensemble notre chemin, et en conservant un dialogue constructif et empreint de respect que nous pourrons y arriver.
Nancy Gélinas
Doyenne
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Poste de professeur ou professeure en sylviculture
23 janvier 2023
Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en sylviculture. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et de baccalauréat coopératif en opérations forestières, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:
- Systèmes sylvicoles applicables aux forêts naturelles feuillues et résineuses;
- Écologie forestière appliquée à la croissance des arbres à la suite de perturbations partielles ou totales;
- Stratégies sylvicoles innovantes visant à relever des défis contemporains comme les changements climatiques, la conservation de la biodiversité et le jumelage des productions ligneuse et acéricole;
- Systèmes sylvicoles applicables aux plantations à croissance rapide;
- Modélisation de l’effet des traitements sylvicoles sur la croissance, la vigueur et la qualité des arbres et des peuplements forestiers.
La tâche comprend :
- L’enseignement en français de la sylviculture des forêts naturelles et des plantations, aux trois cycles universitaires;
- Le développement de matériel pédagogique et didactique;
- L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
- La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
- La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
- Le développement de l’enseignement et de la recherche en sylviculture à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
- Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, le consortium de recherche FORAC, et le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.
Critères de sélection
- Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir;
- Posséder des compétences particulières dans les deux premiers domaines énumérés de même que dans au moins un des trois autres domaines;
- Posséder une connaissance des enjeux reliés à la sylviculture des forêts naturelles et artificielles au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde;
- Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
- Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés;
- Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser;
- Être membre de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec ou y être éligible et s’engager à le devenir dans un délai de deux ans.
Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.
Date limite de dépôt des candidatures : 18 mars 2023
Date prévue d’entrée en fonction : 5 septembre 2023
Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.
L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.
Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 18 mars 2023 à 17h à :
Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec) Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6
Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca
MobiliSIG, une application signée ULaval pour aider les personnes à mobilité réduite
19 janvier 2023
C’est entouré d’une équipe de chercheurs, d’étudiants et de professionnels de recherche que Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a développé l’application mobile MobiliSIG, destinée à améliorer les déplacements du quotidien des personnes à mobilité réduite dans leur quartier.
Visionnez le reportage réalisé par AMI-télé pour en savoir plus sur l’application.
Les recherches de Patrick Lajeunesse dans le palmarès des découvertes de l'année de Québec Science
13 janvier 2023
Extrait du communiqué émis par l’Université Laval :
Des équipes de recherche de l’Université Laval ont contribué à 4 des 10 découvertes les plus importantes de l’année 2022 selon le magazine de vulgarisation scientifique Québec Science. La mise au point d’un tube vivant capable de faire repousser des nerfs sectionnés, les raisons pour lesquelles la dépression affecte différemment les femmes et les hommes, le lien entre les habiletés en langue parlée à l’enfance et l’écriture à l’adolescence ainsi qu’une meilleure estimation du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent font partie des percées qui ont obtenu la faveur du jury composé d'une dizaine de scientifiques et de journalistes.
Une meilleure connaissance du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent
Le professeur Patrick Lajeunesse, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et une équipe de l’UQAR dirigée par Guillaume St-Onge ont établi un portrait d’une précision inégalée de l’activité sismique dans l’estuaire du St-Laurent au cours des deux derniers millénaires. Après avoir analysé à l’aide de sondes sismiques le fond du fleuve entre Baie-Comeau et La Malbaie, les chercheurs ont prélevé des sédiments provenant de lieux où s’étaient produits des glissements de terrain au cours des siècles passés. La datation de ces prélèvements a permis aux chercheurs de déterminer que le fameux séisme de Charlevoix de 1663, d’une magnitude estimée à plus de 7, est le plus important à avoir frappé le Québec au cours des deux derniers millénaires. Les données recueillies permettent d’obtenir une meilleure connaissance du risque sismique de cette partie de l’estuaire, qui serait plus élevé que ce qui avait été estimé jusqu’à présent.
Lire l’article complet sur Québec Science
Ci-dessus : Image de Québec Science - La profondeur et le relief du fond du Saint-Laurent au large de Saint-Siméon ont été déterminés à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux, permettant l’identification d’un important glissement sous-marin.
Une jeune ingénieure forestière lauréate du Mérite de la relève
11 janvier 2023
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à féliciter Marilou Légaré, diplômée de 2020 en opérations forestières pour ce prix bien mérité. C’est une fierté de constater le succès professionnel de nos anciens étudiants.
Article complet paru dans Le Monde forestier, par Dany Rousseau :
« Il manque de femmes en foresterie? Si l'on se fie aux récompenses annuelles de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), ce n'est pas la quantité, mais la qualité qui compte. Ainsi, après le Mérite d'excellence qui est allé à Nancy Tanguay, le Mérite de la relève a été décerné à Marilou Légaré, jeune ingénieure forestière de la Coopérative forestière de la Gaspésie.
Diplômée de l'Université Laval en 2020 en génie forestier, volet coopératif en opérations forestières, Mme Légaré a déjà un beau parcours à son actif. Elle s'est initiée tôt dans sa carrière au mouvement coopératif en travaillant l'été comme assistante contremaitre des travaux sylvicoles pour la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides où elle a principalement assuré le contrôle et la supervision des projets de reboisement, d'éducation de peuplement ou de préparation de terrain. Par la suite, elle a effectué deux stages chez Produits forestiers Résolu de Baie-Corneau, en participant à la planification et au suivi de la voirie forestière, ainsi qu'à la certification forestière. A la fin de son parcours académique, c'est en Abitibi que Marilou a commencé sa carrière d'ingénieure forestière en 2020 chez Rexforêt dans un poste de cheffe contrôle de qualité.
À l'été 2021, la Coopérative forestière de la Gaspésie avait un poste à combler en tant que surintendant aux travaux sylvicoles. Marilou a donc posé sa candidature. Avant de l'embaucher, le directeur général RENÉ BABIN a appelé son visà-vis JOHNNY DUBÉ, directeur général d'Abifor, pour savoir s'il la connaissait et s'il la lui recommandait. « Elle fait tellement bien son travail, si tu as une chance de l'engager fais-le, comme ça elle ne sera plus là pour nous surveiller», lui a dit en substance et à la blague M. Dubé.
Depuis, Mme Légaré a relevé avec brio le défi à la Coopérative forestière de la Gaspésie. Elle s'est forgé une solide crédibilité autant auprès des gens du ministère, de Rexforêt, des entreprises d' aménagement et du réseau des coopératives.
Au printemps 2022, lors de l'absence du directeur général, elle a pris en charge la totalité du volet aménagement forestier de la coopérative, voyant ainsi à l'embauche des travailleurs et à la planification des travaux, en plus de faire le suivi quantitatif et qualitatif.
Notons que pour être admissibles au Mérite de la relève, les candidats et candidates doivent avoir moins de 35 ans. Les critères de sélection comprennent l'atteinte d'un niveau de performance exceptionnel, l'exercice d'un leadership et l'adhésion aux valeurs coopératives. »