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Actualités

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De nouvelles abatteuses hybrides pour lutter contre les changements climatiques

31 mai 2023

Le Conseil de l’industrie forestière du Québec met à l’essai des abatteuses hybrides dans le but de moderniser les activités forestières en plus de lutter contre les changements climatiques. Il s’agit d’une première au Canada.

La récolte d’arbres à l’aide de ces abatteuses aura lieu dès le mois de juin pour une durée de deux ans dans quatre régions du Québec : la Capitale-Nationale, le Centre-du-Québec, l’Estrie et la Mauricie.

Ces nouvelles machines sont munies d’un moteur diesel et d’un moteur électrique autonome.

Il s’agit d’un projet évalué à 7,2 millions de dollars dans lequel la province investit 2,4 millions de dollars.

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Une équipe de chercheurs de l’Université Laval documentera le projet pilote et publiera un rapport en août 2026. Luc LeBel et Eric Labelle, professeurs en opérations forestières à l'Université Laval, participeront à la rédaction du rapport.

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Source photo : Radio-Canada / Camille Carpentier

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Que sait Chat GPT des entrepreneurs forestiers?

19 mai 2023

Un article de Luc LeBel, professeur en opérations forestières à la FFGG.

Les robots et l’intelligence artificielle changent déjà le domaine forestier de manière importante. Pensons à la foresterie 4.0, la détection des essences de bois et des défauts dans les planches, l’arrivée imminente des camions autonomes sur nos routes, de même que l’apport important des drones, qui réalisent les inventaires. Et ce n’est qu’un début.

Nouvel outil controversé, ChatGPT est un programme informatique alimenté par l’intelligence artificielle qui peut comprendre et générer du texte comme le ferait un humain. Il peut répondre à une variété de questions, générer du texte créatif et même coder des programmes informatiques et transforme déjà certains domaines tels que le droit, la finance, le journalisme ou l’enseignement. Qu’en est-il des opérations forestières, qui comprennent un fort volet terrain nécessitant des connaissances techniques et pratiques? L’information présente dans les livres  est généralement complémentaire à l’expérience terrain, qui demeure nécessaire à la comprehension du fonctionnement du secteur. Cela étant, Chat GPT peut-il fournir des réponses ajustées à notre réalité et donner des explications claires à des questions sur lesquelles j’ai étudié et passé de nombreuses années à chercher dans les ouvrages et sur les chantiers? Dois-je craindre pour ma pertinence, ma valeur ajoutée de professeur, mon emploi? !? Ma curiosité de professeur m’a évidemment amené à tester ChatGPT en lui soumettant une question posée dans un examen du niveau baccalauréat en opérations forestières.

« Entre 1980 et 1990, de nombreux opérateurs sont devenus « entrepreneurs » en achetant la machinerie de la compagnie forestière. Identifiez et expliquez quatre motivations liées à cette stratégie adoptée par les compagnies forestières. »

Rédigée en quelques secondes, la réponse de l’IA est saisissante et lui vaut un A+!  Voici les quatre motivations données par ChatGPT auxquelles j’ai cru bon d’apporter certaines nuances en commentaire (LL).

Lire la suite de l’article sur Opérations forestières et de scierie

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Le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois recrute!

16 mai 2023

Nouvellement lancé, le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-Bois) recrute déjà des candidat(e)s à la maîtrise et au doctorat. Plusieurs recherches seront effectuées pour diversifier les sources de matière première, améliorer la productivité et fournir du personnel hautement qualifié.

Plus spécifiquement, la nouvelle équipe du Corepan-Bois est à la recherche d'une quinzaine d'étudiants et étudiantes à la maîtrise et au doctorat pour travailler sur le développement des panneaux composites à base de bois! Découvrez les projets en recrutement:

Projets de maîtrise en recrutement

Projets de doctorat en recrutement

Découvrez le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois

Ce nouveau consortium réunit notamment deux universités dont l'Université Laval, un centre collégial de transfert de technologie, un organisme de recherche et développement privé à but non lucratif et quatre fabricants de panneaux composites. 

Le consortium bénéficiera d’un financement sur 5 ans de 4 millions de dollars. Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) verse plus de 2,2 millions, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec avance un million, alors que FPInnovations les 4 entreprises partenaires fournissent un total de 777 000$.

Le programme de recherche portera sur la valorisation des résidus de bois, sur l’optimisation des procédés de fabrication des panneaux et sur le développement de nouveaux produits. Les chercheurs, entre autres choses, identifieront de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole. Ils développeront aussi de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels.

En savoir plus sur le lancement du Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (ULaval nouvelles)

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Lisa Tischenko étudiante au doctorat en sciences forestières finaliste du concours La preuve par l'image

11 mai 2023

Lisa Tischenko, une étudiante de la Faculté au doctorat en sciences forestières sous la direction d'Ilga Porth est finaliste au concours La preuve par l'image pour sa photo intitulée "La chaîne du chêne".

Voici la description de son image: Semblables à des méduses, des bouts d’ADN du chêne rouge baignent dans ces tubes. Cette molécule sous forme de chaîne, l’ADN, contient l'information génétique chez tous les êtres vivants, à plumes, à poils ou à feuilles. D'un individu à un autre, l’information varie au sein d’une espèce selon les conditions de leur milieu. L’analyse de ces échantillons servira à répertorier les variations génétiques au sein des populations de chênes rouges du nord-est de l’Amérique. Dans un contexte de changements climatiques, on pourra ainsi sélectionner des semences adaptées, favorables à une gestion durable de nos forêts. (Taille des échantillons d’ADN: entre 5 et 8 mm | Photographie numérique)

Les responsables des concours de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed viennent de divulguer les oeuvres finalistes pour 2023.  Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 17 septembre à chacun de ces concours.

Votez pour sa photo (image 4)

Sources:

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Une subvention de 1,3 million de dollars du CRSNG pour atténuer les GES provenant des déchets de foresterie urbaine

03 mai 2023

Félicitations à Janani Sivarajah et Alison Munson, professeures au Département des sciences du bois et de la forêt et aux membres de l’équipe de recherche dirigée par Sean Thomas de l’Université de Toronto, qui ont obtenu une subvention de 1,3 million de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour le programme Missions d'Alliance.

Ce financement soutiendra la création de nouvelles stratégies pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des déchets de la foresterie urbaine (déchets de l'élagage des arbres, grands parcs d'entreposage et installations de compostage).

« Tout le monde a vu des déchets forestiers urbains, mais cela passe en quelque sorte inaperçu », explique le professeur Thomas, qui est également doyen associé à la recherche de la Faculté John. H. Daniels pour l’architecture, le paysage et le design. « Pensez aux émondeurs d'arbres avec la nacelle élévatrice et la déchiqueteuse bruyante. Où vont tous ces trucs ? Il s'avère que tous les morceaux de branches et de feuilles déchiquetés sont d'abord transportés vers de grandes aires de stockage, puis finissent pour la plupart dans des installations de compostage. Une grande partie, malheureusement, va aussi à la décharge. D'après des études forestières, nous savons que ce type de matériau peut être une source importante d'émissions de gaz à effet de serre, non seulement du dioxyde de carbone, mais aussi du méthane, qui représente aujourd'hui environ 30 % du forçage climatique. Les émissions de GES spécifiques aux déchets forestiers urbains n'ont pas été quantifiées auparavant.

En plus de mieux quantifier les émissions directes de GES provenant des sols et de la végétation urbaine au Canada, y compris l'élucidation des «points chauds» d'émissions de GES urbaines liées aux déchets forestiers urbains, l'équipe lointaine vise à explorer de nouvelles stratégies d'amendement des sols et de plantation de végétation pour réduire émissions, en mettant l'accent sur l'utilisation de formes modifiées de matière organique pyrolysée (biochar) comme amendement des sols urbains pour améliorer la séquestration du carbone dans les sols urbains, réduire les émissions directes de GES et augmenter la croissance de la végétation urbaine et sa résilience aux stress.

L’équipe de recherche est également composée de Carly Ziter (Université Concordia), Scott Chang (Université de l'Alberta), Sandy Smith (Université de Toronto), Rasoul Yousefpour (Université de Toronto), et les autres collaborateurs sont Liat Margolis (Université de Toronto), Nathan Basiliko (Université Lakehead) et Deborah Wunch (University of Toronto).

L'équipe bénéficie du soutien de plusieurs municipalités canadiennes : Ville de Québec, Ville de Toronto, Ville de Mississauga, Ville d'Edmonton, et des partenaires privés (Titan Smart Carbon Technologies, Haliburton Forest and Wild Life Reserve Ltd, Airex Energy, Grobark, et Seed the North).

Source : University of Toronto
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Lancement d’une nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante

02 mai 2023

Une équipe de recherche du Département de géographie de l’Université Laval lance aujourd’hui une toute première carte interactive de la vulnérabilité et de l’exposition de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante. Sous forme de cartographie Web, cet outil facile d’utilisation est disponible dès maintenant tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique.

En raison des changements climatiques, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent au Canada. Cette menace accentue la pression sur la santé de la population puisque la chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.

Or, la vulnérabilité et l’exposition de la population aux vagues de chaleur varient dans le temps comme dans l’espace, ce qui fait en sorte que certains groupes sont plus à risque. Pour évaluer la variabilité géographique, l’équipe de recherche a fait appel à plusieurs types de données (socio-économiques, démographiques, accessibilité géographique à certains services, caractéristiques de l’environnement bâti) afin de calculer quatre indices distincts associés à la vulnérabilité et à l’exposition aux vagues de chaleur :

Indice de sensibilité

L’indice de sensibilité regroupe plusieurs informations démographiques et socio-économiques qui peuvent influencer l’intensité avec laquelle les vagues de chaleur accablante sont ressenties (âge  des habitants, types de ménage, caractéristiques des logements, etc.)

Indice de capacité à faire face

L’indice de capacité à faire face tient compte de la proximité de différents lieux et de services où il est possible de se réfugier lors d’une vague de chaleur accablante (centres commerciaux, parcs, piscines publiques, etc.)

Indice d’exposition

L’indice d’exposition est calculé à partir de renseignements principalement obtenus par imagerie satellitaire portant notamment sur la température et l’imperméabilité du sol, la végétation, le cadre bâti, la proximité de l’eau et l’altitude.

Indice de vulnérabilité

L’indice de vulnérabilité a été créé en combinant les résultats des indices de sensibilité et de capacité à faire face : le résultat de l’indice de la capacité à faire face (facteurs qui rendent la population moins vulnérable) a été soustrait de celui de l’indice de sensibilité (facteurs qui rendent la population plus vulnérables).

Ces différents indices ont été intégrés au sein d’une application de cartographie Web qui permet d’observer en un coup d’œil la distribution géographique de la vulnérabilité et de l’exposition aux vagues de chaleur accablante dans les zones habitées de 156 régions métropolitaines et agglomérations canadiennes. Les différents indices ont été calculés à l’échelle de l’aire de diffusion, soit la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement canadien sont diffusées et qui regroupe généralement de 400 à 700 citoyens.

« Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de notre cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront », explique Nathalie Barrette, professeure au Département de géographie de l’Université Laval et co-chercheuse du projet.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution des personnes suivantes, toutes du Département de géographie de l’Université Laval : Yves Brousseau, chercheur principal et professeur; Marie-Hélène Vandersmissen et Nathalie Barrette, professeures; Benoit Lalonde, Jean-Philippe Gilbert, Marie-Janick Robitaille et Karine Tessier, professionnels; Mathilde Giguère, Janis Lapointe, Stéphanie Piché et Jérémi Juteau, étudiants à la maîtrise.

Le projet a été financé par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) dans le cadre du programme Défi d’offre de logement.

Source :
Équipe des affaires publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

En complément, consultez le contenu publié à ce sujet dans La Presse + (édition du mercredi 3 mai 2022)

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Visite d’une délégation de l’État du Paraná à Université Laval

01 mai 2023

Le 27 avril dernier, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) a reçu la visite d’une délégation de l’État du Paraná, qui effectue une mission à Québec. Cette délégation, réunissant plusieurs spécialistes brésiliens œuvrant auprès de différents établissements, était accompagnée de M. Philippe Turcot, conseiller en affaires internationales - Amérique du Sud au ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF), qui coordonne la mission.

Lors de sa visite sur le campus, la délégation a assisté à de courtes présentations qui lui ont permis d’en apprendre davantage sur les différentes entités et activités de la Faculté; la mission, les axes de recherches et les différentes expertises du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR), ainsi que les mandats et les projets novateurs de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), dont les matériaux biosourcés demeurent sa force motrice.

À cette occasion, la délégation a joint une visite guidée des laboratoires du CRMR où elle a pu constater la qualité, la diversité des installations de recherche et les différentes expertises du CRMR. La matinée s’est conclue par une visite commentée du Stade TELUS pour observer les particularités liées à l’intégration du bois dans la construction.

Cette rencontre entre la délégation de l’État du Paraná et l’équipe de la FFGG avait comme mission de réseauter et de tisser des liens entre les divers intervenants et acteurs des milieux universitaires, gouvernementaux et industriels afin de renforcer et créer de nouvelles collaborations au niveau de la recherche et du développement, notamment dans le domaine de construction en bois, tout en relevant les multiples avantages de son utilisation, ses enjeux et ses épreuves, prévenant une collaboration fructueuse dans un avenir très proche entre l’Université Laval et l’État du Paraná.

Membres de la délégation

  • Mme Marília de Souza, directrice générale de l’observatoire du système FIEPM
  • M. Sávio França Denardi, secrétaire municipal de la science, de la technologie et de l'innovation de Guarapuava
  • M. Ramiro Wahrhaftig, président de la Fondation Araucária
  • M. Gerson Koch, directeur de l’administration et des finances à la Fondation Araucária
  • M. Matheus Magalhães Barros, partenaire de Soluçao Consultoria
  • M. Paulo César Alvim, conseiller invité de la Vallée du Génome
  • M. Paulo Afonso Schmidt, responsable du domaine des relations institutionnelles et de la coopération internationale du Secrétariat d'État à la science, à la technologie et à l'enseignement supérieur
  • M. Éverton Hillig, professeur associé, UNICENTRO

Membres de l’Université Laval

  • M. Martin Fortier, vice-recteur adjoint à l’internationalisation et à la valorisation de la recherche, de la création et de l’innovation
  • M. Alexis Achim, professeur titulaire et Vice-Doyen à la recherche – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval
  • Mme Véronic Landry, professeure titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Canlak en finition des produits du bois d’intérieur et directrice du centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR);
  • M. Pierre Blanchet, titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB)
  • Mme Besma Bouslimi, coordinatrice du CRMR
  • Mme Rosilei A Garcia, professionnelle de recherche
  • M. Matheus R Cabral, stagiaire postdoctoral au CIRCERB