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Deux rapports mettent en lumière la réalité du travail des personnes migrantes temporaires

La professeure Danièle Bélanger cosigne deux rapports sur les risques de précarité et d'abus de cette main-d'œuvre fortement présente dans les secteurs de la santé, l'hôtellerie et la restauration.
Un plongeur au travail dans un restaurant

Dans plusieurs secteurs en pénurie de main-d’œuvre, la contribution des personnes immigrantes temporaires est devenue incontournable, notamment dans l'hôtellerie, la restauration et les soins de santé. Deux rapports corédigés par Danièle Bélanger, professeure au Département de géographie, examinent les conditions de travail de ces personnes et mettent en lumière leur exposition accrue aux risques d’exploitation en raison de leur statut migratoire instable.

Issus du projet Partenariat sur les migrants temporaires en emploi (PARTEMP), ces travaux ont été présentés le 2 octobre lors d’une conférence de la Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales , que dirige la professeure Bélanger.

À partir d’entretiens réalisés auprès de personnes ayant divers statuts (permis de travail ouverts ou fermés, permis d’études, visas de visiteur ou demande d’asile en cours), les rapports révèlent les défis et fragilités associés au travail temporaire dans des secteurs généralement moins attrayants pour la main-d’œuvre locale.

03 octobre 2025