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Actualités

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Protéger le bois de construction avec un sous-produit de la fabrication du fromage?

31 octobre 2022

La peinture appliquée sur le lambris de bois du mur extérieur de votre maison s’écaille? Les planches du patio se fendillent et des champignons se sont installés dans les interstices? C’est ce qui se produit lorsque le bois gonfle et se contracte à répétition. Des chercheurs de l’Université Laval pourraient bien avoir trouvé une solution écologique à ce problème grâce à un traitement du bois qui fait appel à un sous-produit de la fabrication… du fromage!

Le sous-produit en question est le perméat d’ultrafiltration de lactosérum. « Le lactosérum est le fluide qui reste une fois que la majorité des protéines et de la matière grasse ont été extraites du lait pour produire du fromage, explique Julien Chamberland, professeur au Département des sciences des aliments de l’Université Laval et l’un des responsables du projet. Il existe des procédés pour valoriser les protéines résiduelles du lactosérum, mais ils génèrent eux aussi un abondant volume de perméat – on parle de plus de 500 millions de litres par année au Québec – qu’il faut aussi valoriser. »

Le professeur Chamberland et ses collègues Véronic Landry, du Département des sciences du bois et de la forêt, et Gaétan Laroche, du Département du génie des mines, de la métallurgie et des matériaux, ont uni leur expertise pour développer une application inusitée de ce sous-produit. Le procédé qu’ils ont mis au point consiste à utiliser le perméat d’ultrafiltration pour assurer la stabilité dimensionnelle du bois.

Pour ce faire, le bois est immergé dans une solution contenant le perméat et des composés non toxiques comme de l’acide citrique et du glycérol. Après deux heures de trempage, le bois est placé dans un four pendant 24 heures. « Nos analyses montrent que les petites molécules du perméat s’intègrent dans la paroi cellulaire du bois et qu’ils rendent le tout très stable, explique Véronic Landry. Les cellules restent gonflées en permanence, ce qui prévient les dommages causés par le gonflement et la contraction du bois. »

Les chercheurs évaluent présentement l’efficacité de ce traitement sur des échantillons d’épinettes blanches et de peuplier faux-tremble exposés aux éléments. « Chaque essence a ses particularités structurelles et nous devons évaluer dans quelle mesure le traitement assure sa stabilité dimensionnelle, précise la professeure Landry. Les intrants auxquels nous faisons appel sont beaucoup moins coûteux que l’acétylation du bois, un traitement utilisé en Europe. En plus, notre procédé ne fait pas intervenir de produits nocifs pour l’environnement ou pour la santé des travailleurs. Si les essais sont concluants, nos travaux pourraient conduire à la création de nouveaux marchés pour des essences peu valorisées comme le peuplier faux-tremble. »

Les détails de cette innovation ont été présentés il y a quelques jours à Vancouver lors de la 72e édition du Congrès canadien de génie chimique.

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Génome Québec octroie un financement de 200 000$ à Ilga Porth

28 octobre 2022

Félicitations à Ilga Mercedes Porth, professeure agrégée du Département des sciences du bois et de la forêt qui, dans le cadre du premier concours du Programme d'intégration de la génomique - volet agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement 2022 de Génome Québec, s’est vu octroyer un financement de 200 000$ pour la mise en place d’outils et de protocoles de certification forestière et de traçabilité du bois basés sur la génomique, en partenariat avec le Centre de foresterie des Laurentides.

La valeur totale de ce projet de 2 ans est de 200 000$ et « positionnera le Québec comme un chef de file dans les efforts internationaux visant à renforcer la capacité de traçabilité du bois de grande valeur."

En savoir plus sur ce projet de recherche.

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Changements climatiques : le passé de la baie de Baffin pourrait prédire le sort de l’Antarctique

27 octobre 2022

Si le passé est garant de l’avenir, la disparition des barrières de glace qui bordent actuellement l’ouest de l’Antarctique pourrait mener à une hausse marquée du niveau de la mer. Une équipe internationale vient en effet de découvrir qu’un événement similaire survenu il y a 14 500 ans dans la baie de Baffin, dans l’Arctique, avait contribué à l’augmentation de plusieurs mètres du niveau marin enregistrée au cours des siècles subséquents.

Les détails de cette découverte, à laquelle ont contribué le postdoctorant Pierre-Olivier Couette et le professeur Patrick Lajeunesse, du Département de géographie de l’Université Laval, viennent d’être publiés dans la revue Communications Earth & Environment.

« L’Antarctique est recouvert d’un glacier qui repose sur un substrat rocheux, rappelle le professeur Lajeunesse. Du côté ouest du continent, la base du glacier se situe sous le niveau de la mer, mais le glacier est protégé de l’eau salée par des barrières de glace flottante qui agissent comme remparts. Certaines de ces barrières se sont fragmentées au cours des dernières années et leur disparition pourrait accélérer l'écoulement du glacier vers la mer, ce qui pourrait entraîner une hausse du niveau marin et, conséquemment, une accentuation de l’écoulement du glacier. »

Afin de mieux comprendre la dynamique entre la fonte des barrières de glace et l’écoulement des glaciers, Pierre-Olivier Couette, Patrick Lajeunesse et leurs collaborateurs se sont tournés vers l’Arctique. « Des travaux que nous avions effectués dans la baie de Baffin avaient révélé la présence d’indices suggérant qu’une barrière de glace aurait pu s’y trouver lors de la dernière glaciation », explique Pierre-Olivier Couette.

Des données récoltées à l’aide d’appareils installés à bord d’un navire de recherche ont permis aux chercheurs de découvrir la présence d’une crête de sédiments rocheux d’une dizaine de mètres de haut par quelques centaines de mètres de large, s’étendant sur plusieurs dizaines de kilomètres. « Nous croyons que ce matériel provient du glacier et qu’il se serait accumulé à cet endroit en raison de la présence d’une barrière de glace qui est demeurée stable pendant la période allant de 25 000 ans à 16 500 ans avant aujourd’hui. La crête correspond au point de contact entre la marge de la barrière de glace et le fond marin », résume le postdoctorant.

Selon les calculs des chercheurs, cette barrière aurait atteint, à son apogée, une superficie de 150 000 km2 et une épaisseur de 500 mètres. Le réchauffement du climat, qui s’est amorcé il y a 16 500 ans, aurait conduit à sa disparition deux millénaires plus tard, perturbant les trois grandes calottes de glace qui bordaient la baie de Baffin. « C’est l’un des éléments qui aurait contribué à la hausse de 20 mètres en 500 ans du niveau marin enregistrée à cette époque », souligne Pierre-Olivier Couette.

La disparition des barrières de glace de l’Antarctique pourrait-elle avoir un effet comparable? « Il y a moins de glaciers aujourd’hui qu’il y en avait il y a 15 000 ans, de sorte que la hausse du niveau de la mer pourrait être moindre, répond le chercheur. Par contre, à l’époque, l’occupation humaine des côtes n’avait rien de comparable avec ce qu’elle est aujourd’hui. Si le niveau actuel de la mer augmentait de quelques mètres, les répercussions sur nos sociétés seraient énormes. »

L’étude publiée dans Communications Earth & Environment est signée par Pierre-Olivier Couette et Patrick Lajeunesse, (Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval); Jean-François Ghienne (Université de Strasbourg); Boris Dorschel et Catalina Gebhardt (Institut Alfred-Wegener); Dierk Hebbeln (Université de Brême); Étienne Brouard (Commission géologique du Canada).

-30-

Source :
Équipe des affaires publiques
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

 

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Le prix Synergie pour l’innovation remis au professeur Pierre Blanchet

25 octobre 2022

La Faculté tient à féliciter Pierre Blanchet, professeur titulaire au Département des sciences du bois et de la forêt, qui s’est vu décerner le prestigieux prix Synergie pour l’innovation dans la catégorie « Partenariat avec deux entreprises ou plus » décerné annuellement par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cet honneur récompense les partenariats de recherche les plus efficaces et fructueux entre des établissements d’enseignement supérieur et des organismes publics ou privés.

Ce prix est décerné au professeur Blanchet pour le rôle clé qu'il a joué dans la création et les succès du Partenariat industriel de recherche pour une construction écoresponsable en bois, un regroupement multidisciplinaire de 22 organisations publiques et privées qui réunit toutes les compétences dans le domaine du bâtiment.  

Lire l’article complet sur ULaval nouvelles
Crédit photo : Sylvie Li / Shoot Studio

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Appel de candidatures - Projets de maîtrise sur le Vietnam

25 octobre 2022

Deux candidates ou candidats recherchés pour un projet de maîtrise (des candidatures pour un doctorat pourraient éventuellement être considérées) - Janvier 2023

Titre du projet : « Réduction des inégalités au Vietnam : vulnérabilités et adaptations chez les petits paysans et pêcheurs au Vietnam » (RIV)

Domaine et mots-clés : géographie humaine rurale, Vietnam, inégalités socioéconomiques, montagnes, zones côtières, agriculture, pêches

Objectif général : contribuer à réduire les inégalités socioéconomiques par une meilleure compréhension multiscalaire des vulnérabilités chez les petits paysans et pêcheurs vietnamiens, de leurs transformations et adaptations, à la fois par et pour eux.

Lieu : deux provinces du Vietnam servent d’études des cas : Lâm Đồng, sur les Plateaux centraux, où se trouve la ville de Đà Lạt; et Phu Yên, province côtière dont la capitale est Tuy Hoa. Les étudiantes ou étudiants à la maîtrise se partageront le travail à raison d'un par province.

Contribution des étudiants : en préparant leurs mémoires de maîtrise respectifs, les étudiantes ou étudiants réaliseront des bilans documentaires, des analyses (statistiques, cartographiques, littérature), et des travaux d’enquêtes de terrain, avec conseillers-interprètes, dans l’une ou l’autre des provinces. Ils participeront aussi aux ateliers qui se tiendront au Vietnam au printemps 2023. En fonction de la qualité du travail, ces derniers seront invités à participer aux efforts de diffusion des résultats de la recherche (communications, publications).

Échéancier probable :

  • novembre – décembre 2022 : admission et inscription (hiver 2023)
  • janvier-avril 2023 : séminaires et rédaction d’un premier jet du projet de maîtrise
  • printemps-été 2023 : finalisation du projet; séjour de terrain au Vietnam (2 à 3 mois)
  • automne 2023 : séminaires; analyse des données du terrain et début de rédaction
  • 2024 : fin des analyses et de la rédaction; dépôt initial et dépôt final; diplomation

Financement :

  • jusqu’à 7500$ par année (deux ans) par personne, sous forme de contrat ou de bourse pendant l’année scolaire
  • terrain : jusqu’à 5000$ sont disponibles par personne pour aider à réaliser les travaux de terrain en collaboration avec l’équipe du projet
  • des bourses au mérite sont disponibles en supplément à la Faculté

Équipe du projet : dirigée par le professeur Steve Déry, professeur titulaire au département de géographie de l’Université Laval, l’équipe comprends aussi les professeurs Lisa Hiwasaki (University of Rhode Island) et Nguyen Ngoc Thuy (Nong Lam University) qui contribuent à la direction scientifique du projet.

Exigences :

  • baccalauréat en géographie ou dans une discipline connexe
  • connaissance de l’anglais, esprit d’analyse et de synthèse
  • intérêt pour la recherche, autonomie et sens de l’organisation

Atouts : expériences de voyage en Asie, SIG, méthodes qualitatives, autres langues.

Envoyez vos candidatures à Steve.Dery@ggr.ulaval.ca.
Les candidatures seront évaluées à partir du 15 novembre 2022.

Votre dossier doit inclure :
1) une lettre de motivation (intérêts, compétences, formations pertinentes)
2) un CV complet
3) vos relevés de notes universitaires les plus à jour

Programme : Maîtrise en sciences géographiques; diplôme : M.Sc.

Fichier PDF de l'appel à candidatures

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Une subvention de 102 000$ à l’équipe d’Ilga Mercedes Porth

25 octobre 2022

Félicitations à l’équipe d’Ilga Mercedes Porth, professeure agrégée de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui s’est mérité la somme de 102 000$ de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) via le Fonds des leaders John-R-Evans, pour son projet « Phytopheno : Évaluation de la diversité phytochimique dans tout le règne végétal à l'aide de méthodes d'analyse GC-MS de pointe ». Cette somme vient s’ajouter à un montant de 102 000$ du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de même que diverses contributions totalisant une valeur de 293 000$.

La somme récoltée servira à l'achat d'équipement de laboratoire afin de réaliser des analyses phytochimiques et des analyses des interactions hôte-herbivore ou pathogène. Le projet de recherche vise notamment à comprendre la croissance et le développement des arbres en explorant les interrelations des traits fonctionnels, la pléiotropie génétique et les compromis généraux dans l’évolution de leur cycle de vie. Par le biais de leurs travaux, les chercheurs souhaitent également mesurer la diversité métabolique des populations utilisées dans les efforts de reboisement pour prévoir l’adaptation des forêts par rapport aux défis actuels.

 

Figure 1.
A. Flux de travail typique pour le profilage des produits secondaires des plantes (© Weston et al., 2015);
B. Représentations par boxplot de la variation et de la variabilité de 30 composés métaboliques sélectionnés et constitutivement présents pour deux espèces de conifères sur lesquelles le ravageur a montré un succès de développement nettement différent (© L. Soumila, étudiant, mémoire).

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Suspension des activités récréatives à la Forêt Montmorency cet hiver

19 octobre 2022

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à informer sa communauté de la suspension des services et activités récréotouristiques à l’automne 2022 et l’hiver 2023 sur une partie du territoire dont les activités récréatives sont encadrées par l’Université Laval. Cette partie représente 66 km2 sur une superficie totale de 412 km2.  

Une forêt d’enseignement et de recherche

La Forêt Montmorency de l’Université Laval est la plus grande forêt d’enseignement et de recherche universitaire au monde. Sa mission première étant l’enseignement et la recherche, celle-ci est un laboratoire unique dans le biome boréal, accessible à la communauté étudiante et professorale et aux équipes de recherche de l’Université Laval, de même qu’à toutes les autres institutions d’enseignement et de recherche du monde entier. 

Les opérations et activités forestières prévues sont en lien avec notre mandat d’aménagement du territoire, conféré par les instances gouvernementales ainsi que la programmation de recherche. Elles portent notamment sur le rôle de l’aménagement forestier comme outil de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, un enjeu au cœur des valeurs de l’Université Laval.

La décision de ne pas permettre la tenue des activités de ski de fond est basée sur plusieurs éléments, dont une équipe actuellement réduite, des activités de recherche et d’enseignement, ainsi qu’un processus d’évaluation des infrastructures en cours par le service des immeubles de l’Université Laval. La mise en place de tous ces éléments requiert des interventions majeures sous diverses formes, dont l’aménagement des peuplements forestiers dans les environnements immédiats des sentiers antérieurement utilisés dans le cadre d’activités récréatives. À cet effet, de la machinerie lourde devra utiliser les sentiers pour leurs déplacements et le transport de bois.  

En tant qu’établissement responsable, la priorité pour l’Université Laval est d’assurer la sécurité des utilisateurs de cette forêt. Il est donc important de ne pas s’aventurer dans ce secteur cet hiver. Nous sommes bien conscients que cette décision attriste de nombreuses skieuses et de nombreux skieurs. Nous en sommes désolés. 

L’avenir des activités récréotouristiques à la Forêt Montmorency

La suspension des activités de récréotourisme n’est pas permanente et une réévaluation de la situation sera effectuée pour la saison 2023-2024. La Forêt Montmorency a longtemps été en mesure d’offrir la tenue d’activités récréatives sur une partie de son territoire et espère pouvoir trouver une formule pour en offrir certaines à nouveau dans l’avenir. Le tout doit être aligné sur des objectifs de recherche, de formation et d’éducation du grand public, tout en respectant des critères de rentabilité et d’autofinancement de ces activités.

C'est dans cette vision de cohabitation et d'accessibilité au public que s’insère le projet d’aménagement de la tourbière Joncas. Celui-ci a pour but de mettre sur pied des projets d’infrastructures écologiques qui protègent la nature, tout en partageant ses richesses avec le grand public.

Lors des deux derniers hivers, des projets pilotes pour la gestion du volet récréatif de la Forêt Montmorency par un promoteur externe ont été effectués. Après analyses, c’est à la lumière de ces projets pilotes que nous envisagerons la suite.

Nous sommes bien conscients que cette décision peut avoir un impact sur la saison de ski de fond des amoureuses et amoureux de ce sport d’hiver. Nous espérons que les skieuses et les skieurs bénéficieront des autres installations récréotouristiques, notamment celle située au Camp Mercier, un centre de ski de très haute renommée à proximité, qui se trouve sur le territoire d’agrandissement (412 km2) de la Forêt Montmorency depuis 2015.

Des communications seront émises au cours de l’année 2023 en lien avec les décisions qui seront prises par les autorités de l’Université Laval.

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La migration des arbres en réponse aux changements climatiques. Oui, mais à quelle vitesse ?

17 octobre 2022

Les arbres de la forêt boréale sont sensibles aux changements climatiques, mais leur migration en réponse aux fluctuations de température ne se fait pas au galop. C’est ce que démontre une étude publiée aujourd’hui par la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States). L’équipe dirigée par le professeur Serge Payette, composée de Martin Lavoie, du Département de géographie et du Centre d’études nordiques, et Pierre-Luc Couillard, Mathieu Frégeau et Jason Laflamme, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, a calculé la vitesse à laquelle le pin gris et l’épinette noire ont progressé vers le nord après la dernière glaciation.
Lire la suite de l'article sur ULaval nouvelles.

Lire l'article de la revue PNAS

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Maxime Saulnier, récipiendaire d’une bourse de 10 000$

14 octobre 2022

Félicitations à Maxime Saulnier, étudiant à la maîtrise en agroforesterie à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui s’est vu attribuer une bourse d’études de 10 000$ de Propriétaires forestiers du Canada (PFC). Ses travaux de recherche, réalisés dans le cadre de la Chaire de leadership en enseignement en gestion durable des forêts privées, visent à documenter les pratiques agroforestières des petits propriétaires forestiers du Québec, ainsi que leurs motivations et les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre de ces pratiques. Les résultats de la recherche de Maxime contribueront à l’élaboration de meilleures politiques pour soutenir l’agroforesterie sur les terres forestières privées.

À propos de la bourse commémorative Peter-deMarsh
Afin d’honorer la mémoire de Peter deMarsh et de continuer à célébrer et à défendre les multiples contributions des propriétaires de boisés au développement rural, Propriétaires forestiers du Canada (PFC) et International Family Forestry Alliance (FFA), en collaboration avec UPA Développement International, ont créé la bourse commémorative Peter-deMarsh, qui sera décernée chaque année.

Lire l’article complet.
Source : Fédération des producteurs forestiers du Québec 

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Poste de professeur ou professeure en géographie de l’Afrique

13 octobre 2022

Le Département de géographie de l’Université Laval désire combler un poste de professeur régulier au rang d’adjoint dans le domaine de la géographie de l’Afrique, avec expertise sur les liens géopolitiques et géoéconomiques de l’Afrique avec l’Asie.

Période d’affichage : du 15 octobre au 2 décembre 2022

Description du poste

  • Enseigner à tous les cycles en géographie;
  • Développer un programme de recherche original et porteur;
  • Encadrer des étudiantes et des étudiants à tous les cycles en géographie ;
  • Être actif dans les réseaux de recherche en géographie et être en mesure de collaborer avec des équipes multidisciplinaires.

Critères de sélection

  • Détenir un Ph. D. en géographie ou dans une discipline pertinente;
  • Être capable d’enseigner en français;
  • Avoir publié plusieurs articles scientifiques dans des revues arbitrées et reconnues;
  • Avoir une expertise sur les liens géopolitiques et géoéconomiques de l’Afrique avec l’Asie;
  • Seront considérés comme un atout:
    • Travailler avec une approche méthodologique tournée vers l’analyse géospatiale (SIG, cartographie, analyse spatiale et statistique);
    • Avoir une expérience en enseignement universitaire et d’excellentes aptitudes à la communication.

Conditions d’engagement et de traitement

Salaire selon la convention collective en vigueur.

Date limite de dépôt des candidatures

Vendredi 2 décembre 2022 17h00

Date d’entrée en fonction

Entre le 1er mai 2023 et le 1er juillet 2023

Les dossiers de candidature doivent comprendre une lettre de motivation présentant le programme de recherche de la candidate ou du candidat (max. 5 pages), une description de sa philosophie d’enseignement et d’encadrement incluant les critères d’équité, de diversité et d’inclusion (max 1 page), un CV complet et un exemplaire des trois publications les plus pertinentes en lien avec ce poste. Le cas échéant, un exemplaire de plan de cours et les évaluations de l’enseignement pourront faire partie du dossier. Les candidates ou candidats doivent également demander à trois personnes de faire parvenir une lettre de recommandation confidentielle directement à l’adresse courriel suivante : direction-geographie@ggr.ulaval.ca

ou encore à l’adresse postale ci-dessous.

Marie-Hélène Vandersmissen, directrice
Département de géographie, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique Pavillon Abitibi-Price, local 3137
Université Laval
Québec (Québec) CANADA G1V 0A6

Les dossiers de candidature devront également être transmis à l’une ou l’autre de ces adresses.


Valorisant l’équité, la diversité et l’excellence, l’Université Laval s’engage fermement à offrir à l’ensemble de son personnel un milieu de travail et de vie empreint d’une culture inclusive. Pour l’Université Laval, la diversité est source de richesse et nous encourageons les personnes qualifiées de toute origine, tout sexe, orientation sexuelle, identité ou expression de genre ainsi que les personnes handicapées à présenter leur candidature.

L’Université Laval souscrit également à un programme d’accès à l’égalité en emploi pour les femmes, les membres d’une minorité visible ou ethnique, les autochtones et les personnes handicapées. Veuillez noter que des mesures d’adaptation des outils de sélection peuvent être offertes aux personnes handicapées en fonction de leurs besoins, et ce, en toute confidentialité. Conformément aux exigences de l’immigration canadienne, la priorité sera accordée aux personnes qualifiées ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

Pour mieux connaître le département de géographie, les candidates et candidats sont invités à consulter son site internet.

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Lancement des activités de la campagne Centraide à la FFGG

13 octobre 2022

L'Université Laval effectue à chaque année une Campagne institutionnelle de levée de fonds pour CENTRAIDE. Les montants recueillis contribuent à la campagne de financement de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches. Cette opération permet d'amasser les fonds nécessaires aux investissements massifs et stratégiques que Centraide fera au sein de la collectivité pour, toujours plus efficacement, agir sur la pauvreté qui touche les gens d'ici. La campagne de financement de Centraide mobilise un vaste réseau de personnes bénévoles, dévouées, provenant de secteurs d'activité diversifiés, sans l'aide desquelles rien ne serait autant possible. La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique y contribue également à chaque année avec plusieurs membres du personnel qui organisent diverses activités pour amasser de l'argent pour cette bonne cause

Activités Centraide de la FFGG

Vente de pâtisseries

Pavillon Abitibi-Price
Le mardi 18 octobre, de 10 h à 10 h 30
Cafétéria du pav. Abitibi-Price

Pavillon Louis-Jacques-Casault
Le mardi 8 novembre, de 10 h à 10 h 30 – local 2306

La roue de l’infortune

Pavillon Abitibi-Price
Le mercredi 19 octobre, de 12 h à 13 h
Cafétéria du pav. Abitibi-Price

Vente de livres

Pavillon Abitibi-Price
Le mercredi 26 octobre, de 10 h à 13 h
Cafétéria du pav. Abitibi-Price

Pavillon Louis-Jacques-Casault
Le jeudi 27 octobre, de 10 h à 13 h – entrée de la cafétéria du pav. Louis-Jacques-Casault

**soyez prévoyant - en argent comptant seulement**

Activité Centraide Université Laval

Sensibilisation Centraide et témoignage

Dans le cadre de la Campagne Centraide de l’Université Laval 2022 et de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, nous avons le plaisir de vous inviter à une activité spéciale qui se tiendra en visioconférence et en présentiel, pour ceux et celles qui désirent être sur place.  

Lors de cet événement, qui aura lieu le lundi 17 octobre de 11 h à 12 h à l’Amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins, nous serons invités de manière interactive à nous questionner sur les différents postes budgétaires d’un ménage. Cette activité nous permettra de constater le combat quotidien que vivent les personnes à faible revenu pour combler leurs besoins de base. Nous aurons également la chance d’entendre le témoignage d’une ancienne utilisatrice de l’un des 215 organismes associés à Centraide. 

Cet événement ne vous laissera pas indifférent et nous permettra, à toutes et à tous, de mieux comprendre la réalité quotidienne qui est vécue par des dizaines de milliers de personnes de notre communauté. 

Merci de vous inscrire à l’activité en suivant l’un des liens suivants: Participez à l’activité en ligne  - Participez à l’activité en présentiel, à l’Amphithéâtre Hydro-Québec 

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Lancement de la campagne de la tourbière Joncas

06 octobre 2022

Nichée au cœur de la Forêt Montmorency, la tourbière Joncas est un milieu humide fragile qui retrace, grâce aux fossiles qu’elle renferme dans sa tourbe, l’évolution de la végétation et du climat depuis la déglaciation jusqu’à nos jours.

Constituant l’un de nos rares sites de formation en territoire humide, cette tourbière est néanmoins difficile d’accès. C’est pourquoi la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique lance la campagne spéciale de la tourbière Joncas, destinée à soutenir l’aménagement de sentiers d’interprétation aux abords de la tourbière.

Réalisé dans le plus grand respect du territoire, le projet d’aménagement prévoit l’implantation de trois éléments physiques distincts : un sentier balisé, des points d’observation ainsi que des panneaux d’interprétation.

En contribuant à la campagne, vous nous aidez à valoriser ce trésor caché de la Forêt Montmorency et rendez ainsi accessible l’écosystème révélateur de la tourbière Joncas.

SOUTENEZ LA CAMPAGNE

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À découvrir : le premier épisode d'Un objet, deux regards : le site Cartier-Roberval et ses collections

05 octobre 2022

C’est avec plaisir que l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines (UMRcp) invite la communauté ULaval à découvrir le premier épisode de la série Un objet, deux regards : le site Cartier-Roberval et ses collections : « Le sol comme archive naturelle et culturelle ».

Cet entretien voit Najat Bhiry, professeure titulaire au Département de géographie, et Évelyne Thiffault, professeure agrégée au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, échanger à propos du sol du site Cartier-Roberval. La discussion, qui suit l’évolution des sols depuis leur formation jusqu’à aujourd’hui, est animée par Françoise Guénette, journaliste.

Pour écouter une capsule qui donne un aperçu de l’entretien et l’épisode en entier, rendez-vous sur le site Web de l’UMRcp.

Un objet, deux regards : le site Cartier-Roberval et ses collections est une série d’entretiens où des spécialistes d’horizons divers sont invités à partager leur savoir et à croiser leurs regards en prenant appui sur un ou des objet(s) de la collection du site Cartier-Roberval pour explorer des thématiques plus larges auxquelles on peut le ou les associer.

La série est conçue et scénarisée par Habib Saidi, directeur de l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines (UMRcp) et professeur titulaire au Département des sciences historiques de l’Université Laval. 

Lancée officiellement le 7 juillet 2020, l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines (www.umr-cp.ulaval.ca) résulte d’une collaboration stratégique entre la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) et l’Université Laval. La mission de l’UMRcp consiste à soutenir le développement de projets de recherche dans les champs du patrimoine et à assurer une formation de qualité en études patrimoniales. Concrètement, l’UMRcp vise à devenir un pôle d’expertise d’avant-garde à l’échelle mondiale dans l’étude et la mise en valeur du patrimoine de capitales, en partenariat avec la CCNQ.

L’Université Laval et la Commission de la capitale nationale du Québec sont les partenaires fondateurs de l’UMRcp.

Pour toutes questions, vous pouvez contacter l’équipe de direction de l’UMRcp au umrcp@hst.ulaval.ca

Photo: Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ)