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Que sait Chat GPT des entrepreneurs forestiers?

19 mai 2023

Un article de Luc LeBel, professeur en opérations forestières à la FFGG.

Les robots et l’intelligence artificielle changent déjà le domaine forestier de manière importante. Pensons à la foresterie 4.0, la détection des essences de bois et des défauts dans les planches, l’arrivée imminente des camions autonomes sur nos routes, de même que l’apport important des drones, qui réalisent les inventaires. Et ce n’est qu’un début.

Nouvel outil controversé, ChatGPT est un programme informatique alimenté par l’intelligence artificielle qui peut comprendre et générer du texte comme le ferait un humain. Il peut répondre à une variété de questions, générer du texte créatif et même coder des programmes informatiques et transforme déjà certains domaines tels que le droit, la finance, le journalisme ou l’enseignement. Qu’en est-il des opérations forestières, qui comprennent un fort volet terrain nécessitant des connaissances techniques et pratiques? L’information présente dans les livres  est généralement complémentaire à l’expérience terrain, qui demeure nécessaire à la comprehension du fonctionnement du secteur. Cela étant, Chat GPT peut-il fournir des réponses ajustées à notre réalité et donner des explications claires à des questions sur lesquelles j’ai étudié et passé de nombreuses années à chercher dans les ouvrages et sur les chantiers? Dois-je craindre pour ma pertinence, ma valeur ajoutée de professeur, mon emploi? !? Ma curiosité de professeur m’a évidemment amené à tester ChatGPT en lui soumettant une question posée dans un examen du niveau baccalauréat en opérations forestières.

« Entre 1980 et 1990, de nombreux opérateurs sont devenus « entrepreneurs » en achetant la machinerie de la compagnie forestière. Identifiez et expliquez quatre motivations liées à cette stratégie adoptée par les compagnies forestières. »

Rédigée en quelques secondes, la réponse de l’IA est saisissante et lui vaut un A+!  Voici les quatre motivations données par ChatGPT auxquelles j’ai cru bon d’apporter certaines nuances en commentaire (LL).

Lire la suite de l’article sur Opérations forestières et de scierie

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Le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois recrute!

16 mai 2023

Nouvellement lancé, le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-Bois) recrute déjà des candidat(e)s à la maîtrise et au doctorat. Plusieurs recherches seront effectuées pour diversifier les sources de matière première, améliorer la productivité et fournir du personnel hautement qualifié.

Plus spécifiquement, la nouvelle équipe du Corepan-Bois est à la recherche d'une quinzaine d'étudiants et étudiantes à la maîtrise et au doctorat pour travailler sur le développement des panneaux composites à base de bois! Découvrez les projets en recrutement:

Projets de maîtrise en recrutement

Projets de doctorat en recrutement

Découvrez le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois

Ce nouveau consortium réunit notamment deux universités dont l'Université Laval, un centre collégial de transfert de technologie, un organisme de recherche et développement privé à but non lucratif et quatre fabricants de panneaux composites. 

Le consortium bénéficiera d’un financement sur 5 ans de 4 millions de dollars. Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) verse plus de 2,2 millions, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec avance un million, alors que FPInnovations les 4 entreprises partenaires fournissent un total de 777 000$.

Le programme de recherche portera sur la valorisation des résidus de bois, sur l’optimisation des procédés de fabrication des panneaux et sur le développement de nouveaux produits. Les chercheurs, entre autres choses, identifieront de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole. Ils développeront aussi de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels.

En savoir plus sur le lancement du Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (ULaval nouvelles)

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Lisa Tischenko étudiante au doctorat en sciences forestières finaliste du concours La preuve par l'image

11 mai 2023

Lisa Tischenko, une étudiante de la Faculté au doctorat en sciences forestières sous la direction d'Ilga Porth est finaliste au concours La preuve par l'image pour sa photo intitulée "La chaîne du chêne".

Voici la description de son image: Semblables à des méduses, des bouts d’ADN du chêne rouge baignent dans ces tubes. Cette molécule sous forme de chaîne, l’ADN, contient l'information génétique chez tous les êtres vivants, à plumes, à poils ou à feuilles. D'un individu à un autre, l’information varie au sein d’une espèce selon les conditions de leur milieu. L’analyse de ces échantillons servira à répertorier les variations génétiques au sein des populations de chênes rouges du nord-est de l’Amérique. Dans un contexte de changements climatiques, on pourra ainsi sélectionner des semences adaptées, favorables à une gestion durable de nos forêts. (Taille des échantillons d’ADN: entre 5 et 8 mm | Photographie numérique)

Les responsables des concours de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed viennent de divulguer les oeuvres finalistes pour 2023.  Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 17 septembre à chacun de ces concours.

Votez pour sa photo (image 4)

Sources:

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Une subvention de 1.3 millions de dollars du CRSNG pour atténuer les GES provenant des déchets de foresterie urbaine

03 mai 2023

Félicitations à Janani Sivarajah et Alison Munson, professeures au Département des sciences du bois et de la forêt et aux membres de l’équipe de recherche dirigée par Sean Thomas de l’Université de Toronto, qui ont obtenu une subvention de 1,3 million de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour le programme Missions d'Alliance.

Ce financement soutiendra la création de nouvelles stratégies pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des déchets de la foresterie urbaine (déchets de l'élagage des arbres, grands parcs d'entreposage et installations de compostage).

« Tout le monde a vu des déchets forestiers urbains, mais cela passe en quelque sorte inaperçu », explique le professeur Thomas, qui est également doyen associé à la recherche de la Faculté John. H. Daniels pour l’architecture, le paysage et le design. « Pensez aux émondeurs d'arbres avec la nacelle élévatrice et la déchiqueteuse bruyante. Où vont tous ces trucs ? Il s'avère que tous les morceaux de branches et de feuilles déchiquetés sont d'abord transportés vers de grandes aires de stockage, puis finissent pour la plupart dans des installations de compostage. Une grande partie, malheureusement, va aussi à la décharge. D'après des études forestières, nous savons que ce type de matériau peut être une source importante d'émissions de gaz à effet de serre, non seulement du dioxyde de carbone, mais aussi du méthane, qui représente aujourd'hui environ 30 % du forçage climatique. Les émissions de GES spécifiques aux déchets forestiers urbains n'ont pas été quantifiées auparavant.

En plus de mieux quantifier les émissions directes de GES provenant des sols et de la végétation urbaine au Canada, y compris l'élucidation des «points chauds» d'émissions de GES urbaines liées aux déchets forestiers urbains, l'équipe lointaine vise à explorer de nouvelles stratégies d'amendement des sols et de plantation de végétation pour réduire émissions, en mettant l'accent sur l'utilisation de formes modifiées de matière organique pyrolysée (biochar) comme amendement des sols urbains pour améliorer la séquestration du carbone dans les sols urbains, réduire les émissions directes de GES et augmenter la croissance de la végétation urbaine et sa résilience aux stress.

L’équipe de recherche est également composée de Carly Ziter (Université Concordia), Scott Chang (Université de l'Alberta), Sandy Smith (Université de Toronto), Rasoul Yousefpour (Université de Toronto), et les autres collaborateurs sont Liat Margolis (Université de Toronto), Nathan Basiliko (Université Lakehead) et Deborah Wunch (University of Toronto).

L'équipe bénéficie du soutien de plusieurs municipalités canadiennes : Ville de Québec, Ville de Toronto, Ville de Mississauga, Ville d'Edmonton, et des partenaires privés (Titan Smart Carbon Technologies, Haliburton Forest and Wild Life Reserve Ltd, Airex Energy, Grobark, et Seed the North).

Source : University of Toronto
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Lancement d’une nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante

02 mai 2023

Une équipe de recherche du Département de géographie de l’Université Laval lance aujourd’hui une toute première carte interactive de la vulnérabilité et de l’exposition de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante. Sous forme de cartographie Web, cet outil facile d’utilisation est disponible dès maintenant tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique.

En raison des changements climatiques, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent au Canada. Cette menace accentue la pression sur la santé de la population puisque la chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.

Or, la vulnérabilité et l’exposition de la population aux vagues de chaleur varient dans le temps comme dans l’espace, ce qui fait en sorte que certains groupes sont plus à risque. Pour évaluer la variabilité géographique, l’équipe de recherche a fait appel à plusieurs types de données (socio-économiques, démographiques, accessibilité géographique à certains services, caractéristiques de l’environnement bâti) afin de calculer quatre indices distincts associés à la vulnérabilité et à l’exposition aux vagues de chaleur :

Indice de sensibilité

L’indice de sensibilité regroupe plusieurs informations démographiques et socio-économiques qui peuvent influencer l’intensité avec laquelle les vagues de chaleur accablante sont ressenties (âge  des habitants, types de ménage, caractéristiques des logements, etc.)

Indice de capacité à faire face

L’indice de capacité à faire face tient compte de la proximité de différents lieux et de services où il est possible de se réfugier lors d’une vague de chaleur accablante (centres commerciaux, parcs, piscines publiques, etc.)

Indice d’exposition

L’indice d’exposition est calculé à partir de renseignements principalement obtenus par imagerie satellitaire portant notamment sur la température et l’imperméabilité du sol, la végétation, le cadre bâti, la proximité de l’eau et l’altitude.

Indice de vulnérabilité

L’indice de vulnérabilité a été créé en combinant les résultats des indices de sensibilité et de capacité à faire face : le résultat de l’indice de la capacité à faire face (facteurs qui rendent la population moins vulnérable) a été soustrait de celui de l’indice de sensibilité (facteurs qui rendent la population plus vulnérables).

Ces différents indices ont été intégrés au sein d’une application de cartographie Web qui permet d’observer en un coup d’œil la distribution géographique de la vulnérabilité et de l’exposition aux vagues de chaleur accablante dans les zones habitées de 156 régions métropolitaines et agglomérations canadiennes. Les différents indices ont été calculés à l’échelle de l’aire de diffusion, soit la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement canadien sont diffusées et qui regroupe généralement de 400 à 700 citoyens.

« Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de notre cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront », explique Nathalie Barrette, professeure au Département de géographie de l’Université Laval et co-chercheuse du projet.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution des personnes suivantes, toutes du Département de géographie de l’Université Laval : Yves Brousseau, chercheur principal et professeur; Marie-Hélène Vandersmissen et Nathalie Barrette, professeures; Benoit Lalonde, Jean-Philippe Gilbert, Marie-Janick Robitaille et Karine Tessier, professionnels; Mathilde Giguère, Janis Lapointe, Stéphanie Piché et Jérémi Juteau, étudiants à la maîtrise.

Le projet a été financé par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) dans le cadre du programme Défi d’offre de logement.

Source :
Équipe des affaires publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

En complément, consultez le contenu publié à ce sujet dans La Presse + (édition du mercredi 3 mai 2022)

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Visite d’une délégation de l’État du Paraná à Université Laval

01 mai 2023

Le 27 avril dernier, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) a reçu la visite d’une délégation de l’État du Paraná, qui effectue une mission à Québec. Cette délégation, réunissant plusieurs spécialistes brésiliens œuvrant auprès de différents établissements, était accompagnée de M. Philippe Turcot, conseiller en affaires internationales - Amérique du Sud au ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF), qui coordonne la mission.

Lors de sa visite sur le campus, la délégation a assisté à de courtes présentations qui lui ont permis d’en apprendre davantage sur les différentes entités et activités de la Faculté; la mission, les axes de recherches et les différentes expertises du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR), ainsi que les mandats et les projets novateurs de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), dont les matériaux biosourcés demeurent sa force motrice.

À cette occasion, la délégation a joint une visite guidée des laboratoires du CRMR où elle a pu constater la qualité, la diversité des installations de recherche et les différentes expertises du CRMR. La matinée s’est conclue par une visite commentée du Stade TELUS pour observer les particularités liées à l’intégration du bois dans la construction.

Cette rencontre entre la délégation de l’État du Paraná et l’équipe de la FFGG avait comme mission de réseauter et de tisser des liens entre les divers intervenants et acteurs des milieux universitaires, gouvernementaux et industriels afin de renforcer et créer de nouvelles collaborations au niveau de la recherche et du développement, notamment dans le domaine de construction en bois, tout en relevant les multiples avantages de son utilisation, ses enjeux et ses épreuves, prévenant une collaboration fructueuse dans un avenir très proche entre l’Université Laval et l’État du Paraná.

Membres de la délégation

  • Mme Marília de Souza, directrice générale de l’observatoire du système FIEPM
  • M. Sávio França Denardi, secrétaire municipal de la science, de la technologie et de l'innovation de Guarapuava
  • M. Ramiro Wahrhaftig, président de la Fondation Araucária
  • M. Gerson Koch, directeur de l’administration et des finances à la Fondation Araucária
  • M. Matheus Magalhães Barros, partenaire de Soluçao Consultoria
  • M. Paulo César Alvim, conseiller invité de la Vallée du Génome
  • M. Paulo Afonso Schmidt, responsable du domaine des relations institutionnelles et de la coopération internationale du Secrétariat d'État à la science, à la technologie et à l'enseignement supérieur
  • M. Éverton Hillig, professeur associé, UNICENTRO

Membres de l’Université Laval

  • M. Martin Fortier, vice-recteur adjoint à l’internationalisation et à la valorisation de la recherche, de la création et de l’innovation
  • M. Alexis Achim, professeur titulaire et Vice-Doyen à la recherche – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval
  • Mme Véronic Landry, professeure titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Canlak en finition des produits du bois d’intérieur et directrice du centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR);
  • M. Pierre Blanchet, titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB)
  • Mme Besma Bouslimi, coordinatrice du CRMR
  • Mme Rosilei A Garcia, professionnelle de recherche
  • M. Matheus R Cabral, stagiaire postdoctoral au CIRCERB
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Une trentaine de conseillers et conseillères d’orientation ont découvert le génie forestier, le génie du bois et le génie géomatique.

28 avril 2023

Nous avons eu la chance d’accueillir une trentaine de conseillers et de conseillères d’orientation en provenance de plusieurs cégeps partout dans la province dans le cadre de la Journée d’information sur les études de l’Université Laval.

Les personnes inscrites à notre activité ont eu la chance d’explorer le magnifique pavillon Gene-H.-Kruger, une infrastructure écologique en structure de bois qui abrite des laboratoires pratiques et de recherche de calibre international en génie du bois. Ils ont également pu comprendre la différence entre le génie forestier et le génie du bois. Comme le Québec valorise de plus en plus l’utilisation accrue du bois dans la construction de grands bâtiments, le besoin d’ingénieures et d’ingénieurs ayant des connaissances poussées sur le bois est toujours aussi important. Olivier Magnan, étudiant au baccalauréat coopératif en génie du bois et Benoit St-Pierre, spécialiste responsable des laboratoires et également diplômé en génie du bois ont fait découvrir les laboratoires et les nombreuses applications de l’ingénierie du bois. Un clin d’œil a aussi été fait au génie géomatique pour démystifier ce domaine de l’ingénierie hautement technologique et utile au quotidien.

Les conseillers et de conseillères d’orientation ont pu en apprendre plus sur les applications dans ces domaines, les travaux pratiques, les stages et les possibilités de carrière. Ce fut un plaisir de les accueillir parmi nous!

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Nouveau Consortium Corepan-Bois pour révolutionner les panneaux composites à base de bois

26 avril 2023

C’est ce mercredi 26 avril que l’Université Laval et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) lancent officiellement le nouveau Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-Bois). Mené conjointement avec le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) et le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), le projet fut dévoilé à l’occasion du Carrefour Forêts 2023 au Centre des congrès de Québec.

Le consortium fournira aux entreprises québécoises et canadiennes un haut niveau de connaissances pour que le Québec et le Canada deviennent des leaders mondiaux dans la production de panneaux composites à base de bois. 

« Cette industrie joue un rôle important dans la création de valeur ajoutée pour l’ensemble de l’industrie des produits forestiers, notamment en valorisant les espèces d’arbres moins recherchées et les résidus de la transformation du bois », souligne le chercheur principal Alain Cloutier, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval.

« La création de ce consortium est une excellente initiative pour mettre en valeur l’éventail de connaissances développées sur le matériau bois par les partenaires de recherche, et pour en développer de nouvelles.  À l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, nous travaillons sur la valorisation du bois et de ses résidus en étroite collaboration avec les partenaires de recherche et industriels pour mettre en pratique des solutions innovantes », mentionne le co-chercheur Ahmed Koubaa, professeur à l’Institut de recherche sur les forêts et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la valorisation, la caractérisation et la transformation du bois de l’UQAT.

Pour mener ce projet d’envergure, un montant total de plus de quatre millions de dollars sur cinq ans est octroyé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), par le MRNF et en partenariat avec le CIFQ par l’entremise du programme de Plateforme d’innovation panneaux, et par les partenaires du projet (FPInnovations, Produits Forestiers Arbec, Sacopan, Tafisa Canada et Uniboard Canada).

« Le gouvernement du Québec accorde, faut-il le rappeler, une aide financière d’un million de dollars au Consortium par l’entremise du programme de la Plateforme d’innovation panneaux qui est administré pour nous par le Conseil de l’industrie forestière du Québec. Je félicite le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables pour ce projet qui saura accroître notre savoir-faire et consolider le rôle de premier plan du Québec dans la production de panneaux composites à base de bois au Canada et en Amérique du Nord.  Cette expertise de pointe contribuera à la croissance économique, à la décarbonation de notre économie et à l’augmentation de la compétitivité du secteur forestier québécois », déclare Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie Îles-de-la-Madeleine.

« Les subventions Alliance du CRSNG appuient les collaborations avec un large éventail de partenaires qui permettent de relever de grands défis prioritaires pour le Canada. Félicitations au professeur Cloutier et à son équipe, ainsi qu’à leurs partenaires, pour leur travail concerté visant à produire de nouvelles connaissances et à accélérer l’application des résultats de la recherche pour que le Canada maintienne son statut de chef de file mondial dans la production de panneaux dérivés du bois », indique Alejandro Adem, MSRC, président du CRSNG.

« La recherche pour la valorisation des produits du bois s’inscrit en droite ligne avec les objectifs d’innovation et de création de valeur ajoutée de l’industrie forestière québécoise. En appuyant ce projet, l‘industrie se positionne en tant que promoteur de la recherche pour le développement et le rayonnement de produits locaux et recyclables qui peuvent jouer un rôle de premier plan pour la lutte contre les changements climatiques », déclare le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec, Jean-François Samray.

La recherche en trois axes

Porteur d’innovation et d’avancement scientifique, ce projet cible trois axes de recherche essentiels au développement de la filière d’activité liée aux panneaux composites à base de bois.

L’axe 1 vise à diversifier les sources d'approvisionnement en matière première, en valorisant davantage les bois résineux et les résidus de bois transformés. Il cherche à identifier de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole.

L’axe 2 permettra d’optimiser les procédés de fabrication des panneaux, dont la réduction des coûts de production. Il vise à améliorer la performance des adhésifs à base de formaldéhyde et à développer de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels.

L’axe 3 mènera au développement de nouveaux produits, comme des panneaux composites plus résistants à la chaleur et à la dégradation biologique, ou des panneaux avec des surfaces antitaches et antibactériennes. Cet axe servira à implanter de nouveaux outils de gestion, d’aide à la décision et de contrôle dans l’industrie.

Ces nouvelles connaissances et ces solutions innovantes apporteront des avantages aux fabricants de panneaux pour suivre le rythme des demandes et tendances du marché concurrentiel.

« Nous croyons que l’atteinte de nos objectifs sera grandement favorisée par la mise en commun des ressources disponibles de la part des partenaires pour l’identification des besoins et l’orientation des projets », ajoute M. Cloutier. 

Une main-d’œuvre qualifiée

L’industrie canadienne des panneaux composites à base de bois fait face à une importante pénurie de main-d’œuvre comme plusieurs entreprises du secteur manufacturier. C’est pourquoi le projet comprend un volet de formation. Il comportera six stages de 1er cycle universitaire, 19 projets de maîtrise, 16 projets de doctorat et trois stages postdoctoraux.

Au total, 44 personnes seront en contact avec l’industrie et seront ainsi formées sur les principaux défis scientifiques et technologiques auxquels ce secteur fait face. Ces personnes représenteront une main-d’œuvre spécialisée disponible pour cette industrie, notamment pour les partenaires du consortium, une fois le projet terminé.

« Ce partenariat de recherche entre le milieu académique et l’industrie sera essentiel pour atteindre notre objectif ultime de former une équipe de personnel hautement qualifié en réponse à la forte demande de main-d’œuvre spécialisée dans le secteur », rapporte Alain Cloutier.

Source : 
Équipe des relations publiques et du protocole 
Université Laval 
418  656-3355 
medias@ulaval.ca

 

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Immigration : le Québec fracasse un record

20 avril 2023

Le Québec a fracassé un record en immigration au cours des derniers mois. En 2022, le nombre d'immigrants dans la province a augmenté de près de 150 000. C'est la plus forte hausse annuelle de son histoire. Une hausse attribuable en grande partie à l'augmentation du nombre de résidents non permanents.

Pour analyser ces données, entrevue avec Adèle Garnier, professeure agrégée et directrice des programmes de 1er cycle en géographie à l'Université Laval.

Écoutez l'entrevue diffusée mardi le 18 avril 2023.

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Nos finissantes et finissants en foresterie et génie du bois ont reçu leur jonc

18 avril 2023

La Soirée de remise des joncs d'ingénieur(e) forestier(ère) s’est déroulée vendredi 14 avril dernier. Elle demeure un des événements marquants de l'année pour l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ). Plus de 60 finissantes et finissants ont été mis en valeur lors de cette cérémonie remarquable. De plus, soulignons quatre de nos étudiantes et étudiants qui se sont mérités les honneurs en obtenant un prix pour leur implication.

Kimberley Bérubé-Boyle - Prix de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec 2023

La ou le récipiendaire doit s’être distingué(e) autant par ses résultats académiques que par son engagement à la vie sociale et associative de la Faculté. Kimberley a réalisé son baccalauréat en 3 ans ½ tout en s’impliquant dans son milieu scolaire, elle aura marqué son passage par ses nombreuses implications au sein de la vie étudiante de la Faculté, notamment au sein de l’Association étudiante et de la Semaine des sciences forestières.

Olivier Roberge - Prix du centenaire 2023 Genium360 - La Personnelle

Olivier s’est particulièrement démarqué par son implication étudiante au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur forestier, en plus de montrer un parcours académique formidable. Il a d'ailleurs participé à plusieurs Portes ouvertes de l'Université Laval pour présenter son domaine d'études à de futures et futurs étudiants. Il s'est aussi impliqué dans la Semaine des sciences forestières et plusieurs autres activités.

Monica Gagnier - Prix Luc Bouthillier - passion foresterie

On ne compte plus les implications de Monica Gagnier, finissante en aménagement et environnement forestiers! Association étudiante, Semaine des sciences forestières, café étudiant, Sous-Boilympique, promotion dans les écoles, Portes ouvertes, ... Monica est toujours présente pour faire rayonner la vie étudiante et son domaine d'études! Elle a reçu son prix des mains de Charles Bouthillier, le fils de Luc Bouthillier. Ce prix vise à reconnaitre les talents de communication et de vulgarisation d'un étudiant ou d'une étudiante qui s'est engagée à faire rayonner la foresterie dans le cadre d'activités universitaires, professionnelles ou citoyennes, au cours de sa formation.

Ludovic Fortin - Prix du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)

M. Ludovic Fortin a remporté la bourse de 500 $ du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) remise pour féliciter une finissante ou un finissant pour son parcours de fin d’études, à la suite d’un tirage au sort. Ludovic est finissant en opérations forestières et a d'ailleurs participé à une vidéo promotionnelle pour présenter son domaine d'études dans le cadre de l'activité Viens vivre la forêt 2.0.

Les coanimateurs de la cérémonie étaient Évelyne Thiffault, ing.f., professeure à la Faculté et M. François-Hugues Bernier, ing.f. et directeur de l'OIFQ. Ils ont réussi à transmettre les mots inspirants de Luc Bouthillier, ing.f., professeur décédé de la Faculté qui a été pendant plusieurs années l'animateur de cette cérémonie. De plus, Martine Lapointe, technicienne experte à la Faculté a contribué de belle façon à cette soirée par son talent de photographe.

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La campagne de la communauté universitaire 2023 est officiellement lancée!

17 avril 2023

Du 17 avril au 2 juin, manifestez votre générosité envers notre université!

Reconnue sur la scène mondiale, l’Université Laval se démarque par la vitalité de son offre pédagogique, le caractère multidisciplinaire de sa communauté d’enseignement et de recherche et la sophistication de ses infrastructures. De Québec à l’international, notre université donne des ailes aux talents d’ici et d’ailleurs.

En soutenant la Campagne Communauté ULaval, vous prenez part à l’attribution de milliers de bourses d’études, encouragez le développement de projets d’enseignement audacieux et participez à l’optimisation de nos programmes sportifs, de nos collections d’ouvrages et de nos laboratoires.

Unissons nos forces et ensemble, allons bien plus loin pour notre université.

Donnez à l’un des 32 fonds de la FFGG

Fonds généraux facultaires

Fonds en foresterie

Fonds en géographie


Fonds en géomatique

Fonds de Chaires de recherche

Autres fonds

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La candidature d’Anticosti pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

17 avril 2023

Paru dans la plus récente édition de la revue Le Naturaliste canadien, qui porte entièrement sur la recherche à Anticosti, ce nouvel article signé Pascale Marcotte, professeure titulaire au Département de géographie de l’Université Laval, en collaboration avec André Desrochers, professeur auxiliaire à l’Université d’Ottawa et Katie Gagnon, consultante et coordonnatrice à la concertation pour la candidature d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO, fait état du projet d’inscription de d’Anticosti sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Lire l'article

Crédit photo : Le Naturaliste canadien

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Deux étudiantes au certificat en tourisme durable se démarquent lors du Gala de la relève en tourisme.

14 avril 2023

Frédérik Ducas, étudiante au certificat en tourisme durable est lauréate dans la catégorie Certificat-Études Universitaires du Comité sectoriel de main d’œuvre en tourisme remis lors du Gala de la relève en tourisme de l’Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie (AQFORTH). Elle a aussi été finaliste pour le prix Coup de cœur universitaire de la Fondation Alliance pour la relève! Frédérik s’intéresse particulièrement à la mise en valeur de nos régions par le tourisme. Elle croit que l’avenir de notre territoire et de nos communautés passe par la reconnexion avec la Terre mais aussi la reconnexion entre nous.

Découvrez la vidéo de mise en candidature de Frédérik Ducas.

Soulignons aussi sa collègue Alexandra Gosselin, également étudiante au certificat en tourisme qui était finaliste dans la même catégorie. Elle a d’ailleurs un parcours des plus intéressants avec un DEP en restauration, un baccalauréat en géographie et un certificat en tourisme. Elle commencera aussi une maîtrise en sciences géographiques avec comme thème de recherche la mise en valeur des ressources naturelles et du patrimoine comme produit touristique.

Découvrez la vidéo de mise en candidature d’Alexandra Gosselin.

Félicitations à nos étudiantes au certificat en tourisme durable!

Pour connaître tous les lauréates et lauréats et en savoir plus sur le Gala pour la relève en tourisme.

 

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Des étudiantes et des étudiants du cégep Ste-Foy découvrent nos domaines d'études par des ateliers pratiques et des visites de laboratoires.

11 avril 2023

Les étudiantes et les étudiants de 1ère année en sciences de la nature du cégep Ste-Foy sont venus explorer le 11 avril dernier nos différents domaines d'études et de carrière dans le cadre de leur Journée périscolaire. Ils ont pu manipuler différents outils de la géomatique, visiter les laboratoires en génie du bois, essayer des instruments de mesure des arbres comme la sonde de Pressler, faire un atelier de granulométrie dans la laboratoire de sédimentologie, découvrir la dendrochronologie et les différents inventaires du milieu naturel. C'était aussi une occasion d'en apprendre plus sur les possibilités de carrière en génie forestier, environnement, génie du bois, géographie, génie géomatique et arpentage.

La thématique principale intitulée "L’ingénierie et l’innovation au service de l’environnement, de la forêt, du bâtiment durable et du géospatial!" comportait trois ateliers distincts:

  1. Des applications concrètes en conservation des milieux naturels et en changements climatiques
  2. L’ingénierie et l’innovation au coeur de la forêt et de la construction en bois
  3. Découvrez le génie géomatique, l'arpentage et le monde géospatial!

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L’Université Laval inaugure son Cercle des Premiers Peuples

06 avril 2023

L'Université Laval et l'équipe du secteur Premiers Peuples sont très fières d'inaugurer le Cercle des Premiers Peuples. Cet espace de sécurisation culturelle, destiné a priori à la communauté autochtone du campus, est également un point de rencontre et d'échange avec les allochtones de toute la communauté universitaire.

En collaboration avec un comité d'étudiantes et d'étudiants et l'équipe du secteur Premiers Peuples, tout a été mis en œuvre pour concrétiser cet espace qui se veut un endroit respectueux des cultures et valeurs de chacun. Situé à la Bibliothèque du pavillon Jean-Charles Bonenfant, ce lieu assure une diversité de services et d'activités adaptés aux besoins spécifiques des étudiantes et étudiants, tels que la reconnaissance culturelle, l'intégration à Québec, l'aide aux devoirs, le soutien psychologique, la recherche de bourses ou d'hébergement et le soutien administratif.

«La création du Cercle des Premiers Peuples, un espace de sécurisation culturelle à l'Université Laval, est un exemple d'une action concrète pour favoriser la réussite des étudiants autochtones. Je suis confiant que d'autres initiatives similaires verront le jour ailleurs, dans d'autres institutions. Je tiens à saluer l'ouverture et le leadership de l'Université Laval dans ce projet», souligne le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière.

Deux personnes issues des Premières Nations, Suzie Perron et Yves Sioui, ont leur bureau à même le Cercle et agissent à titre de conseillers aux étudiantes et étudiants pour assurer un soutien constant et un accompagnement personnalisé. La valorisation des cultures autochtones par la création de différentes activités thématiques est un autre objectif identifié par l'équipe. Repas, conférences, travaux, discussions et ateliers d'artisanat en sont quelques exemples.

«La création du Cercle des Premiers Peuples était un des engagements de l'Université Laval lorsqu'elle a déposé le plan En action avec les Premiers Peuples en décembre 2020, rappelle la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours. L'objectif était de créer un lieu culturellement sécuritaire favorisant la réussite des étudiantes et des étudiants issus des Premiers Peuples qui poursuivent leur cheminement à l'Université Laval. C'est une autre belle réalisation qui s'inscrit dans notre volonté de contribuer à un véritable processus de réconciliation.»

Dans une ambiance chaleureuse proposant des éléments des différentes nations, les personnes de la communauté autochtone auront l'occasion de se ressourcer, de partager leur propre vision du monde et de faire rayonner leur culture. L'accès au local est possible 7 jours sur 7.

«L'Université met en place des outils pour soutenir sa communauté étudiante dans son cheminement et sa réussite. Le Cercle en est un voué à créer un environnement propice à l'épanouissement des étudiantes et étudiants des Premiers Peuples dans leur portage académique», souligne Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone de l'Université Laval.

Chaque année à l'Université Laval, environ 400 étudiantes et étudiants s'autodéclarent comme étant des Premières Nations ou des Inuit, ce qui classe l'établissement d'enseignement au premier rang de la province à ce chapitre.

Source: ULaval nouvelles

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Départ à la retraite du professeur Roger Hernández

04 avril 2023

Après 32 ans de service comme professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et en tant que membre chercheur du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) de l’Université Laval, Roger Hernández prend une retraite bien méritée.

D’origine péruvienne et titulaire d’un baccalauréat en sciences forestières, Professeur Hernández a débuté sa carrière à l’Université Laval comme étudiant à la maîtrise, puis au doctorat en sciences du bois, pour ensuite occuper les postes d’attaché de recherche et de chargé de cours avant de devenir professeur adjoint en 1990 et professeur titulaire en sciences du bois à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) en 1999.

Roger a également été professeur invité dans plusieurs universités sud-américaines au Chili, au Pérou et au Brésil, ce qui lui a permis de s'engager dans plusieurs projets de recherche internationaux et de contribuer à l'avancement scientifique de pays autres que le Canada. Il est également membre de la Forest Products Society, de l’International Association of Wood Anatomists et de la Society of Wood Science and Technology et a été en 2016 un des récipiendaires du prix George Marra, décerné annuellement par la Society of Wood Science and Technology pour souligner l’excellence en recherche et en rédaction.

Expert dans plusieurs domaines des sciences du bois, le Professeur Roger a apporté d’énormes contributions dans les domaines de l’usinage du bois, de la physique du bois, de la seconde transformation du bois, ainsi que de la technologie des bois, et ce, tant pour les espèces des régions boréales, tempérées et tropicales. Ses thèmes de recherches reposent, entre autres, sur l’usinage écoresponsable du bois et des produits du bois, l’augmentation de la durée de vie des outils de coupe, le comportement physico-mécanique des bois tropicaux ainsi que la variation des propriétés physiques et mécaniques à l’intérieur de l’arbre.

Le lien étroit avec son pays d'origine et la forêt tropicale d'Amérique latine s'est reflété dans la portée internationale de son programme de recherche, et sur l’ensemble de sa carrière de chercheur. Il est notamment une référence de calibre international dans le domaine de la physique des bois tropicaux. Dans le domaine de l'usinage, le professeur Roger a toujours été avant-gardiste, apportant de l’innovation et une contribution unique à la recherche liée aux procédés de transformation du bois. Son dévouement à la recherche se distingue par son excellence et sa rigueur scientifique, comme en témoignent ses nombreuses publications dans un large éventail de revues internationales de renom.

Roger Hernández a contribué à la formation de nombreux étudiants et étudiantes à la maîtrise et au doctorat, de stagiaires postdoctoraux et de stagiaires de recherche internationaux et a collaboré avec plusieurs chercheurs et chercheuses dans le monde entier.

Nous tenons à exprimer notre admiration et notre gratitude au Professeur Hernández pour toutes ces années de collaboration et de dévouement à l'enseignement et à la recherche dans le domaine des sciences du bois au sein de notre faculté. Merci d’avoir fait partie de la grande famille de la FFGG de l’Université Laval!

Nous lui souhaitons une bonne santé et de longues années de retraite auprès de sa famille et de ses proches.

Témoignages de collègues de M. Hernández

« J’ai connu Roger alors que nous partagions le même bureau d’étudiants gradués au Pavillon Abitibi-Price à la fin des années 80. Toujours de bonne humeur, Roger a été un collègue proche tout au long de mon parcours professionnel. Il a eu une très grande contribution en enseignement et en recherche en génie du bois à l’Université Laval et nous a ouvert son réseau de collaborateurs internationaux, en particulier en Amérique du Sud. En plus d’être un collègue fort apprécié, Roger est un ami. J’ai d’ailleurs eu le privilège de visiter sa famille au Pérou, ce que je n’oublierai jamais! Je te souhaite, cher Roger, une retraite bien méritée en pleine santé !! » – Alain Cloutier, professeur à la FFGG

« Roger a été pour moi un collègue en or qui a grandement contribué à mon inclusion au sein du CRB alors que j’entrais comme nouveau professeur à la faculté. Comme plusieurs collègues, j’ai eu la chance de le visiter au Pérou, où j’ai été accueilli comme un roi par lui et sa famille. Je garde un souvenir impérissable de ce moment privilégié. Son approche calme et posée, conjuguée à sa réelle passion pour le bois, a rendu nos collaborations fort agréables et enrichissantes. Par ses talents de chercheur et son attitude résolument positive, Roger a été l’un des bâtisseurs, puis l’un des piliers du CRMR. Je tiens à le remercier pour cette grande contribution et je lui souhaite une heureuse retraite, bien méritée. » – Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la FFGG 

« Des intérêts communs liés à la mécanique de l’usinage ont fait que Roger et moi sommes devenus collaborateurs en recherche, et ce, même si de prime abord nos compétences communes peuvent sembler assez divergentes. Roger Hernandez est l’un des chercheurs les plus inspirants que je connaisse. Au-delà de ses aptitudes impressionnantes de professeur-chercheur, ce sont ses qualités comme être humain qui, selon moi, le distinguent le plus. Roger est une personne érudite, empathique et avec qui il est toujours très agréable de parler boutique ou de la vie en générale. Je me considère privilégié d’avoir pu faire sa connaissance et d’avoir travaillé avec lui. Je lui souhaite beaucoup de bonheur et de santé pour sa retraite prochaine tout en étant déçu de ne plus avoir l’opportunité de le rencontrer aussi souvent. Profites-en bien et fais-nous le cadeau de nous rendre visite de temps à autre. » – Carl Blais, professeur à la Faculté des sciences et de génie


Roger Hernández, Véronic Landry et Alexis Achim, juin 2022


Roger Hernández au Portugal, 2012

 

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Grâce à ses partenaires, la Faculté remet plus de 423 000 $ en bourses à 95 étudiantes et étudiants

30 mars 2023

C’est le mardi 28 mars 2023 qu’avait lieu la cérémonie des bourses et des prix de la Faculté. La doyenne, Mme Nancy Gélinas, a souligné le mérite de 95 étudiantes et étudiants de la Faculté qui sont repartis avec plus de 423 000 $ en bourses durant la soirée.

La doyenne a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donatrices et donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiantes et étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. La doyenne a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs et donatrices, qui contribuent à des bourses en sciences du bois et de la forêt, en sciences géomatiques et en géographie.

Au cours de la cérémonie, trois finissantes de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :

  • Mme Lysianne Desgagné-Etcheverry, en géographie;
  • Mme Monica Gagnier, en sciences du bois et de la forêt;
  • Mme Catherine Gionet-Pichette, en sciences géomatiques.

De plus, M. Jean-Philippe Veilleux, responsable de travaux pratiques et de recherche, a reçu le prix «Enseignement - autre personnel enseignant» qui vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. C’est sur recommandation des étudiantes et étudiants, et sous la responsabilité d’un comité dont font partie des membres étudiants de chacune des associations étudiantes de la Faculté que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la Faculté.

La cérémonie a permis à tous, étudiants, étudiantes, membre du personnel, partenaires et amis de la FFGG de constater l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.

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Poste de professeure ou professeur en politique et législation forestière

21 mars 2023

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en politique et législation forestières. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants :

  1. Politiques publiques de gestion et de valorisation des ressources forestières;
  2. Cadres légaux de la gestion des forêts, de l’approvisionnement et de la transformation des ressources forestières au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde ;
  3. Formes étatiques et non étatiques de gouvernance forestière, comme la certification forestière et environnementale ou la gouvernance locale et autochtone
  4. Facteurs socio-économiques de l’utilisation durable des ressources du territoire forestier ;
  5. Éthique professionnelle en milieux de pratique.
  6. La collaboration avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, le consortium de recherche FORAC, et le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie ou dans une discipline reliée aux domaines ci-haut mentionnés et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir ;
  2. Posséder des compétences particulières dans les trois premiers domaines énumérés et dans au moins un des deux autres domaines ;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la politique et à la législation forestières au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde ;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés ;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser ;
  7. L’éligibilité à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec constitue un atout.

Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.

Période d’affichage : du 20 février 2023 au 8 avril 2023

Date prévue d’entrée en fonction : 5 septembre 2023

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 8 avril 2023 à 17h00 à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec)
Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6 Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca

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La 4e édition de la Compétition nationale de géomatique couronnée de succès

20 mars 2023

S’étant tenue du 10 au 12 mars dernier à l’Université Laval, cette compétition annuelle organisée par les étudiantes et étudiants et pour la communauté étudiante de tous les domaines de la géomatique, vise à favoriser les échanges entre la relève en géomatique, les professeures et professeurs et les différents acteurs de l'industrie de partout au Canada. Cette 4e édition a rassemblé huit équipes provenant de plusieurs universités (Université de Calgary, Université du Nouveau-Brunswick, Université McMaster, Université de Sherbrooke et Université Laval).

Des activités diversifiées ont été offertes aux participantes et participants, dont des sorties touristiques dans le Vieux-Québec, des activités sociales, des conférences et démonstrations technologiques, un salon de l’emploi regroupant les nombreux partenaires de l’événement et la fameuse compétition, qui s’est tenue le samedi.

Chaque équipe avait six heures pour élaborer une solution géomatique à une problématique de suivi de la contamination de puits dans les Territoires du Nord-Ouest en raison du dégel du pergélisol. Chaque équipe devait ensuite présenter sa solution, en français ou en anglais, devant un jury composé de six membres des milieux géomatiques académiques, gouvernementaux et industriels.

Chacune des équipes a réussi l’épreuve avec brio et a pu apporter des éléments de solution très originaux et pertinents. Représentant fièrement l’Université Laval, nos participantes et participants étaient Naziha Rmiqi, Justin-Joël Takodjou Djoko,  qui étudient tous deux au baccalauréat en génie géomatique et Laurence Tremblay, étudiante au baccalauréat en sciences géomatique.

L’équipe qui a remporté la première place est celle de l’Université de Sherbrooke composée de Sylvain Milliot, Gael Machemin et Loek Pascaud.

Merci aux partenaires de l’événement dont le partenaire platine, la firme McElhanney.

Un merci tout spécial au comité organisateur composé de Simon Alphonse-Cormier, Marie-Ève Deschênes, Claudelle Lavoie et Fei Ya Chen, ainsi qu’aux nombreux bénévoles qui ont rendu possible cet événement.

Plus d’information sur la compétition

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Félicitations aux participantes et participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes

20 mars 2023

Le 14 mars dernier se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes, de retour en format présentiel dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price. Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, car cela prend beaucoup de courage et de préparation pour relever un tel défi!

Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de l’événement. Un merci tout particulier à notre animateur, M. Alexis Achim, ainsi qu’à nos trois juges : Ann Delwaide, David Pothier et Francis Roy. Enfin, merci au public enthousiaste qui est venu encourager nos participantes et participants en très grand nombre! Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire!

Voici les récipiendaires des prix de 180 $ du concours 2023 :

  • 1er Prix volet anglophone – Bourse CRMR : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
  • 1er Prix volet francophone – Bourse CEF : Maxime Parot - Transformation du bois en fibres de carbone. Maxime est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Tatjana Stevanovic.
  • Prix coup de cœur du public no 1– Bourse CRDIG : Abdessamad Jiloul – inspirons-nous du carton pour construire notre future maison. Abdessamad est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Pierre Blanchet.
  • Prix coup de cœur du public no 2– Bourse FFGG : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
     

Vahideh représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet anglophone, du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada.

Maxime représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet francophone, en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’ACFAS.

Nous vous invitons à les encourager en suivant la webdiffusion de la finale ULaval (en français et en anglais) le 22 mars 2023 à 12 h sur la chaîne Youtube de la FESP.

Votre Comité organisateur MT180s FFGG édition 2023 :

Emmanuelle Rousseau et Shawn Lajoie – Semaine des sciences forestières
Marta Alonso Garcia – Centre d’étude de la forêt
Besma Bouslimi – Centre de recherche sur les matériaux renouvelables
Sonia Rivest – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Sauphie Senneville – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

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Les extraits de feuilles d'érable pour protéger les cultures des bactéries

17 mars 2023

Les érables ne servent pas uniquement à se sucrer le bec. Leurs feuilles pourraient également aider à lutter contre les maladies bactériennes chez les végétaux comme la laitue, la tomate et la fraise. Le stagiaire postdoctoral à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval, Maxime Delisle-Houde, étudie le potentiel antibactérien de ces feuillages depuis quelques années.

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La migration des rivières nordiques avec les changements climatiques défie les prédictions

13 mars 2023

Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région.

Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région. Elle a fait cette observation alors qu'elle surveillait l'impact des changements climatiques sur les grands fleuves de l'Arctique canadien et de l'Alaska.

Avec le dégel du pergélisol, de nombreux scientifiques ont prédit que la migration des rivières nordiques pourrait entre autres être accélérée avec la déstabilisation et l'érosion des berges. Cette hypothèse dominante n'avait jamais été vérifiée jusqu'à présent par rapport aux mesures de migration des rivières à méandres dans les zones de pergélisol.

L'équipe, dont fait partie la professeure agrégée au Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Pascale Roy-Léveillée, a analysé une collection d'images satellites prises à intervalles réguliers, certaines datant de plus de 50 ans. Ils ont comparé plus d'un millier de kilomètres de berges de dix rivières arctiques de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

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Six finissants au baccalauréat coopératif en génie du bois reçoivent leur jonc d’ingénieur

10 mars 2023

Félicitations aux étudiants qui ont reçu leur jonc d’ingénieur dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 5 mars 2023 au Grand-Théâtre de Québec.

Les finissants étaient accompagnés pour l’occasion par le professeur Alain Cloutier.

 

Légende de la photo

De gauche à droite :

  • Alain Cloutier, professeur, Département des sciences du bois et de la forêt
  • Christopher Nader
  • Félix Plourde
  • Maxime Paradis-Bouliane
  • Anne-Sophie Dorval
  • Gabriel Poulin (finissant du programme)
  • Alex Vaillancourt
  • Thomas Legendre

 

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Métiers du bois, vis performantes au feu

24 février 2023

Cécobois, le Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois, a tenu son 8e Gala de prix d’excellence le jeudi 16 février au Palais Montcalm de Québec. Cet événement est présenté aux deux ans. Dix-huit projets d’exception mettant en valeur les possibilités du matériau bois ont été récompensés, dont ceux de Philippe Champagne et de Mathieu Létourneau-Gagnon. Ils étaient étudiants à l’Université Laval au moment du dépôt de leur candidature, le premier à l’École d’architecture, le second au Département des sciences du bois et de la forêt. Ils sont aujourd’hui respectivement chargé de cours à l’École d’architecture et conseiller technique chez Technorm.

[…]

Dans la catégorie Prix étudiant – projet de recherche, le prix d’excellence Cécobois est allé à Mathieu Létourneau-Gagnon pour son projet Performance au feu des vis autotaraudeuses dans les bâtiments en bois de grande hauteur. Le jury a qualifié ce sujet de pointe «d’une grande pertinence pour la construction en bois». Selon les juges, «les résultats permettent, par extension, de prédire la résistance au feu d’assemblages vissés pour les bâtiments en bois de grande hauteur, des données techniques qui seront grandement utiles pour la conception de ce type de structure.»

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Un guide pour découvrir la grandeur des petites plantes

23 février 2023

L'ouvrage grand public À la découverte des mousses et autres bryophytes ouvre une porte sur l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes

Bonnet d'elfe, or des lutins, gnome discret, ébouriffe triangulaire, tricot à feuilles longues, arabesque des forêts, grand éteignoir… Si ces noms ne vous disent rien, c'est que, comme la grande majorité des gens, vous ne connaissez pas les plantes appartenant au groupe des bryophytes. Et pourtant, elles se retrouvent dans tous les milieux et vous en avez probablement piétiné sans vous en rendre compte. Grâce aux efforts d'une équipe de passionnés, coordonnés par la technicienne experte du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, Martine Lapointe, l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes vous est maintenant accessible.

Les bryophytes, dont le groupe le plus connu sont les mousses, sont des espèces de taille réduite, beaucoup moins colorées que les plantes à fleurs, ce qui explique en partie pourquoi elles ne suscitent pas spontanément l'intérêt. «Ce sont les parents pauvres de la botanique, constate Martine Lapointe. C'est pour faire connaître ces espèces au plus grand nombre qu'un groupe de botanistes membres de la Société québécoise de bryologie a eu l'idée de produire un premier guide vulgarisé sur les bryophytes du Québec.»

L'idée a germé il y a un peu plus de 10 ans alors que Jean Faubert, qui était alors président de cette société, préparait son ouvrage scientifique La flore des bryophytes du Québec-Labrador. «C'est lui qui nous a allumés sur les bryophytes et qui nous a transmis sa passion, rappelle Martine Lapointe. Il souhaitait qu'un guide grand public sur ces plantes soit publié un jour. Malheureusement, il est décédé en 2018. C'est pourquoi le guide lui est dédié.»

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Carte narrative d’une excursion au site sacré des Perches

21 février 2023

En août 2020, de jeunes innus se sont rendus au site sacré des Perches. Pour ce voyage, ils ont accueilli trois chercheur.e.s du département de géographie de l’Université Laval (Caroline Desbiens, Justine Gagnon et Jimmy Couillard-Després). Un carnet de voyage relatant cette expédition a été mis en ligne.


KUAKUSHUAKANASHKUAT KA TSHAMMISHIHT : CARTE NARRATIVE D’UNE EXCURSION AU SITE DES PERCHES 

Le territoire ancestral de Uashat mak Mani-Utenam regorge de lieux exceptionnels. L’un de ces endroits est Kuakushuakanashkuat ka tshamishiht – « Là où sont plantées les perches »  – au sud du lac Matinipi. Des générations d’Innus ont laissé des traces de leur passage dans ce site où sont plantées plusieurs perches utilisées pour la remontée des rivières. 

Discrètes mais bien tangibles sous les eaux, ces perches sont encore visibles aujourd’hui et sont devenues un symbole identitaire. Une nouvelle génération veut voir ces témoins du passage de leurs ancêtres sur le territoire. Les jeunes Innus reprennent le chemin vers Kukushuakanashkuat ka tshimishiht pour connaître leur histoire, leur territoire et aussi pour le protéger. 

Découvrez la carte narrative
Écoutez l'entrevue de Radio-Canada sur le sujet 

INFORMATION
Yoan Jérome (yoan.jerome.1@ulaval.ca) 
Yasmine Fontaine (yasmine.fontaine.1@ulaval.ca)

 

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Posez votre candidature aux Prix Chisholm de l’innovation en foresterie

20 février 2023

Organisés par l’Association des produits forestiers du Canada, les Prix Chisholm de l'innovation en foresterie sont remis aux lauréats d’un concours national destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs qui se passionnent pour un éventail d'activités liées à la science forestière, aux produits utilisant des matières premières de la forêt, à l'amélioration des procédés ou à d'autres innovations le long de la chaîne de valeur du secteur forestier.

Ces prix ne visent pas seulement à récompenser la recherche et le développement, mais aussi à mettre en valeur le travail de la relève étudiante et en recherche qui s’intéressent à la foresterie et aux produits forestiers respectueux du climat, à la fabrication propre et à la bioéconomie forestière.

Les récipiendaires seront célébrés le 8 mai 2023, recevront un prix en espèces de 2 500 dollars canadiens et bénéficieront d'une promotion médiatique locale, régionale et nationale.

Les personnes posant leur candidature doivent être des étudiantes ou étudiants ou des chercheuses ou chercheurs âgés de 30 ans ou moins au 7 avril 2023. Ils doivent mener des projets de recherche et d'innovation dans le domaine de la foresterie, des produits forestiers et/ou des technologies de transformation des produits forestiers - avec des liens avec des universités, des centres de recherche publics ou privés et/ou des départements de recherche et d'innovation d'entreprises.

Thème 2023 : Promouvoir la décarbonisation dans le secteur des produits forestiers grâce à l’innovation dans la chaîne de valeur.

Pour plus d’information et pour poser votre candidature

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« Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour! »

20 février 2023

Ils viennent du Congo, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et d'Haïti. Ils étudient, font de la recherche ou enseignent à l'Université Laval. Cinq membres de la communauté noire ont été réunis par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) pour partager leur histoire, le 16 février, à midi. Des parcours remplis de rêves, de persévérance, mais aussi jalonnés de défis, dont celui de s'intégrer quand on est loin des siens. D'où cet appel du cœur de Sena Pricette Dovonou-Vinagbe: «Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour!»

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Le jumeau numérique, une image qui promet un grand virage

17 février 2023

Et si l'expression «si nous avions su» devenait moins usitée dans les prochaines années? C'est peut-être ce que produira l'usage accru des jumeaux numériques. Ces répliques virtuelles d'objet, de lieu ou de système physique permettent de prédire comment se comportera une machine dans des conditions données ou de prévoir les conséquences d'une catastrophe naturelle sur un environnement bâti.

«Parfois, je prends cette image pour simplifier la chose: le jumeau numérique permet d'éviter qu'on sorte la pelle, la pioche et les millions de dollars et d'attendre 20 ans pour voir si un projet tient ses promesses. Grâce aux capacités informatiques actuelles, il est possible de simuler et d'appréhender des phénomènes environnementaux et socioéconomiques complexes au sein d'un jumeau numérique. On peut alors tester différentes hypothèses, différents scénarios ou différentes mesures potentielles de mitigation pour faire face à tel ou tel problème. À partir de là, il est beaucoup plus facile de prendre des décisions éclairées», déclare Thierry Badard, professeur au Département des sciences géomatiques et instigateur d'une série d'ateliers sur les jumeaux numériques.

Le premier de ces ateliers, tenus sur la plateforme Zoom, a d'ailleurs permis à des dizaines de participants du Québec, du Maroc et de l'Europe d'en apprendre plus sur l'histoire et les concepts de base de cette nouvelle technologie.

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Les hauts et les bas de la martre et du pékan

10 février 2023

Un article d’ULaval nouvelles

Une équipe se penche sur les liens possibles entre le déclin de la martre et la progression du pékan

Au cours des trente dernières années, les effectifs du pékan ont connu une augmentation au Québec pendant que ceux de la martre d'Amérique déclinaient. Sachant que les aires de répartition et le régime alimentaire des deux espèces se chevauchent, on aurait pu croire que le pékan, une espèce trois fois plus costaude que la martre, se servait de cet avantage physique pour exclure cette dernière. Il n'en serait rien, du moins pas à l'automne, si on en juge par un article qui vient de paraître dans le Journal of Mammalogy. Pour faire cette démonstration, les chercheurs ont dû faire un tri dans plus de 2 millions de photos!

En effet, afin de déterminer si la présence du pékan influençait celle de la martre, les chercheurs ont installé 49 appareils photo dans leur aire d'étude au Témiscamingue. Ces appareils photo étaient placés à 5 mètres d'un appât, une demi-carcasse d'orignal dissimulée sous une pile de billots et de sapinage. La martre et le pékan ont un régime alimentaire varié et ils ne lèvent pas le museau sur des restes de cerfs de Virginie ou d'orignaux tués par des loups ou morts naturellement.

« Les appareils photo étaient en activité de la mi-octobre à la mi-décembre en 2015 et 2016. Chaque fois qu'un mouvement était détecté devant l'objectif, l'appareil prenait trois photos. Cela nous a permis d'obtenir beaucoup d'images de pékans et de martres, mais nous avons aussi énormément de photos de corbeaux et de corneilles ainsi que des photos de loups, de coyotes, d'ours, de lynx du Canada, de renards roux, de ratons laveurs, de moufettes, de pygargues à tête blanche et d'aigles royaux », raconte la première auteure de l'étude, Pauline Suffice, professionnelle de recherche à la Chaire le leadership en enseignement en foresterie autochtone de l'Université Laval et membre du Centre d'étude de la forêt et du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones.

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Des avalanches de sédiments; Patrick Lajeunesse à l’émission Découverte

06 février 2023

Le dimanche 5 février dernier, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, et Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, ont eu l’occasion d’expliquer le phénomène des avalanches de sédiments créés dans les canyons sous-marins du Saint-Laurent lors d’un segment de l’émission Découverte, de Radio-Canada.

Visionnez le reportage télé 
 


À propos de la recherche

[…] Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, et Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, ont cartographié depuis 2019 ces canyons de long en large grâce, entre autres, à un robot sous-marin.

« C'est un drone, ni plus ni moins. Il enregistre les données de positionnement, mais prend aussi des mesures de profondeur et des différentes caractéristiques du fond marin. »

— Une citation de Patrick Lajeunesse est professeur au Département de géographie à l’Université Laval

Au fil des ans et des relevés, ils ont observé des déplacements de dépôts massifs de sédiments au fond de ces canyons.

Ils sont associés à des avalanches de sédiments, qu’on appelle des courants de turbidité. Une dynamique semblable à celle des avalanches de neige, mais sous l’eau.

En se déplaçant dans le fond marin, ces masses de sédiments posent un risque pour des infrastructures, dont des câbles de télécommunication.

[…]

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Alexis Achim, récipiendaire d’une subvention Alliance du CRSNG

06 février 2023

Félicitations à Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a décroché une subvention Alliance du CRSNG pour un projet multidisciplinaire sur la valorisation des filaments de cellulose!

Ce projet vise à soutenir le développement d'applications à base de filaments de cellulose qui seront destinées aux secteurs de l'agriculture, de l'hygiène et de la santé, de la construction et de l'environnement. Trois types de produits visent à être développés via ce projet :

  1. Bioproduits agricoles
  2. Papiers antimicrobiens
  3. Produits en béton

Des analyses du cycle de vie subséquentes permettront à ces nouveaux produits d’être comparés avec des produits conventionnels afin d'évaluer leurs performances environnementales.

Ce projet bénéficiera d’un financement de 746 788$ sur trois ans, dont 60% du montant proviendra de contributions publiques (40% du CRSNG et 20% du CRIBIQ) et 40% du partenaire industriel Kruger inc.

Équipe

Ce projet pourra compter sur la participation d’une équipe multidisciplinaire :

Équipe de recherche :
Alexis Achim (chercheur principal), CRMR, Université Laval
Tatjana Stevanovic, CRMR, Université Laval
Véronic Landry, CRMR, Université Laval
Alain Cloutier, CRMR, Université Laval
Benoît Bissonnette, CRIB, Université Laval
Nabil Amara, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Julie Jean, FSAA, Université Laval
Annie Levasseur, ÉTS

Équipe de collaborateurs :
Rémy Lambert, FSAA, Université Laval
Sébastien Lange, CCTT Biopterre
Julien Bley, CCTT Innofibre

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Un tourisme plus vert et plus diversifié à Québec

01 février 2023

Un bel l’article du média Le Carrefour de Québec, qui s'est entretenu avec Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et spécialiste en tourisme sur le sujet du tourisme responsable au Québec.

« La Ville de Québec a toujours été une ville très touristique, mais comme ailleurs dans le monde, le tourisme a été affecté par la pandémie et la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que l’on a pu constater des changements dans l’offre touristique et dans l’approche touristique qui inclut maintenant une réflexion écologique.

Pendant la pandémie, comme les frontières étaient fermées, il y a eu une grosse baisse du tourisme en l’absence des touristes internationaux. Cela a eu un impact positif sur le tourisme qui est devenu plus local, sauf pour des villes comme Québec ou Montréal puisque les touristes viennent principalement de l’international, explique Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie, spécialiste en tourisme, de l’Université Laval.

En effet, les retombées économiques du tourisme ont été moins grandes sans les touristes internationaux puisque ceux-ci dépensent plus que les Québécois. Il y a beaucoup d’entreprises (ex. : restaurants, hôtels, etc.) qui n’ont survécu à la pandémie que grâce aux subventions des gouvernements.

« La pandémie, ça nous a fait réaliser une chose : c’est qu’il y a des entreprises touristiques au Québec qui ont été débordées hors des grands centres urbains. Des régions comme l’Estrie, les Laurentides, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, où il y a eu une très forte fréquentation, parfois trop forte. » – Laurent Bourdeau [...]  »

Consulter l’article complet sur Le Carrefour de Québec

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Notre doyenne Nancy Gélinas présente ses vœux de la nouvelle année pour le secteur forestier québécois

25 janvier 2023

Que nous portions le chapeau de l’expert, celui de l’utilisateur ou du citoyen, nous partageons toutes et tous la mission d’assurer une utilisation et une protection durables des ressources forestières. Rappelons-nous que c’est grâce à ces ressources que le Québec s’est développé et est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Les Québécoises et Québécois ont le devoir de respecter les écosystèmes, sources de vie, moteurs de nos économies et de nos identités.

J’aime sincèrement le monde forestier et je lui voue un grand respect. C'est un milieu qui regroupe des gens passionnés et engagés qui, sous des allures de durs à cuire, présentent aussi un côté tendre. Cet univers forestier, ce monde unique, est composé d’une diversité d’acteurs, de possibilités infinies d’usages et de produits. Il est d’une complexité déroutante qui force une constante remise en question.

Depuis plusieurs décennies, nous avons adopté les fondements de l'aménagement durable des forêts. Toutefois, à la lumière des résultats issus de la science et des nombreuses préoccupations citoyennes, force est de constater que cette approche n'est plus suffisante. Le contexte climatique ajoute un fort degré d’incertitude et une pression supplémentaire sur les écosystèmes forestiers. Il est temps de prendre un pas de recul et de réaligner nos ambitions sur les concepts de résilience, de durabilité et d’équité intergénérationnelle, tout en assurant le bien-être des générations présentes.

Je pose la question aux forestières et aux forestiers : pourquoi avoir choisi ce domaine? Probablement parce que vous êtes des amantes et amants de la nature et des forêts, je le constate en effet en côtoyant des cohortes étudiantes depuis plus de 25 ans. Mais aussi parce que la nature peut être imprévisible et que le monde forestier se présente sous de multiples facettes, comblant ainsi vos diverses aspirations personnelles et professionnelles. Chaque jour, un nouveau défi vous attend et vous amène à discuter avec des collègues, des partenaires ou même des concurrents, afin de trouver des solutions innovantes à des problèmes parfois simples, parfois complexes.

Nous observons de nombreuses querelles intestines dans le secteur forestier. Mais c’est ce qui fait la beauté du secteur! Sans tiraillements, discussions, conflits, il n’y aurait aucune remise en question et donc aucune innovation. Que ces mésententes servent de levier pour travailler ensemble, TOUS ensemble, afin de mieux appréhender les incertitudes du futur.

Comme doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, une faculté qui aborde les enjeux liés à la société, au territoire et à ses ressources, et ce, sous différents angles, je constate la présence d’une nouvelle génération de professionnelles et professionnels, de forestières et forestiers, tournée vers l’avenir. Cette génération habite la forêt, tout comme la forêt l’habite. Une génération qui a à cœur d’aménager la forêt afin qu’elle demeure à la fois source de richesses pour la population québécoise et source de vie pour nombre d’espèces fauniques et floristiques. Accordons-leur notre confiance, offrons-leur des perspectives et appuyons-les dans leur cheminement professionnel.

Comme doyenne, mais également comme professeure-chercheure et comme citoyenne, je reconnais l’importance de notre industrie forestière. J’ai toujours considéré sa présence comme étant essentielle dans le paysage québécois et pour les communautés qui en vivent. Par mes nombreux travaux de recherche et mon enseignement, j’ai démontré ma volonté d’appuyer à la fois les communautés forestières et les structures industrielles régionales. Et c’est dans cette optique que j’accompagne mes collègues de la faculté pour la mise en œuvre de projets innovants, diversifiés et mobilisateurs qui viennent appuyer autant le développement de nouvelles connaissances liées aux écosystèmes forestiers, que le déploiement d’un secteur forestier fort et résilient.

Revisiter nos schèmes de pensées, nos manières de consommer et de produire, ou même parler de décroissance, ne signifie pas une volonté d’éliminer un secteur industriel. Cela signifie plutôt de chercher à produire autrement, à consommer autrement, de chercher à optimiser nos ressources pour produire plus de valeur avec moins d’intrants. Certains parleront d’économie circulaire, je parlerais simplement de gros bon sens.

Je suis profondément convaincue que nous pouvons faire mieux. En mobilisant les savoirs scientifiques et traditionnels, les expertises, l’ingéniosité des individus et la volonté de mobilisation de la population, et en testant de nouveaux modèles de gestion et d’aménagement, nous avons tout en main pour changer le cours des choses et soutenir un secteur forestier qui continuera de créer des milieux où il fait bon vivre.

Je souhaite que vous vous joigniez à moi pour que le Québec devienne un modèle forestier innovant, un territoire riche de ses ressources, de ses savoirs et de sa culture forestière. C’est en poursuivant ensemble notre chemin, et en conservant un dialogue constructif et empreint de respect que nous pourrons y arriver.

Nancy Gélinas
Doyenne
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

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Poste de professeur ou professeure en sylviculture

23 janvier 2023

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en sylviculture. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et de baccalauréat coopératif en opérations forestières, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:

  1. Systèmes sylvicoles applicables aux forêts naturelles feuillues et résineuses;
  2. Écologie forestière appliquée à la croissance des arbres à la suite de perturbations partielles ou totales;
  3. Stratégies sylvicoles innovantes visant à relever des défis contemporains comme les changements climatiques, la conservation de la biodiversité et le jumelage des productions ligneuse et acéricole;
  4. Systèmes sylvicoles applicables aux plantations à croissance rapide;
  5. Modélisation de l’effet des traitements sylvicoles sur la croissance, la vigueur et la qualité des arbres et des peuplements forestiers.

La tâche comprend :

  1. L’enseignement en français de la sylviculture des forêts naturelles et des plantations, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en sylviculture à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, le consortium de recherche FORAC, et le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir;
  2. Posséder des compétences particulières dans les deux premiers domaines énumérés de même que dans au moins un des trois autres domaines;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la sylviculture des forêts naturelles et artificielles au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser;
  7. Être membre de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec ou y être éligible et s’engager à le devenir dans un délai de deux ans.

Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.
Date limite de dépôt des candidatures : 18 mars 2023
Date prévue d’entrée en fonction : 5 septembre 2023

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 18 mars 2023 à 17h à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec) Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6
Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca

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MobiliSIG, une application signée ULaval pour aider les personnes à mobilité réduite

19 janvier 2023

C’est entouré d’une équipe de chercheurs, d’étudiants et de professionnels de recherche que Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a développé l’application mobile MobiliSIG, destinée à améliorer les déplacements du quotidien des personnes à mobilité réduite dans leur quartier.

Visionnez le reportage réalisé par AMI-télé pour en savoir plus sur l’application.

Visionner la vidéo

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Les recherches de Patrick Lajeunesse dans le palmarès des découvertes de l'année de Québec Science

13 janvier 2023

Extrait du communiqué émis par l’Université Laval :

Des équipes de recherche de l’Université Laval ont contribué à 4 des 10 découvertes les plus importantes de l’année 2022 selon le magazine de vulgarisation scientifique Québec Science. La mise au point d’un tube vivant capable de faire repousser des nerfs sectionnés, les raisons pour lesquelles la dépression affecte différemment les femmes et les hommes, le lien entre les habiletés en langue parlée à l’enfance et l’écriture à l’adolescence ainsi qu’une meilleure estimation du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent font partie des percées qui ont obtenu la faveur du jury composé d'une dizaine de scientifiques et de journalistes.

Une meilleure connaissance du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent

Le professeur Patrick Lajeunesse, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et une équipe de l’UQAR dirigée par Guillaume St-Onge ont établi un portrait d’une précision inégalée de l’activité sismique dans l’estuaire du St-Laurent au cours des deux derniers millénaires. Après avoir analysé à l’aide de sondes sismiques le fond du fleuve entre Baie-Comeau et La Malbaie, les chercheurs ont prélevé des sédiments provenant de lieux où s’étaient produits des glissements de terrain au cours des siècles passés. La datation de ces prélèvements a permis aux chercheurs de déterminer que le fameux séisme de Charlevoix de 1663, d’une magnitude estimée à plus de 7, est le plus important à avoir frappé le Québec au cours des deux derniers millénaires. Les données recueillies permettent d’obtenir une meilleure connaissance du risque sismique de cette partie de l’estuaire, qui serait plus élevé que ce qui avait été estimé jusqu’à présent.

Lire l’article complet sur Québec Science

Ci-dessus : Image de Québec Science - La profondeur et le relief du fond du Saint-Laurent au large de Saint-Siméon ont été déterminés à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux, permettant l’identification d’un important glissement sous-marin.

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Une jeune ingénieure forestière lauréate du Mérite de la relève

11 janvier 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à féliciter Marilou Légaré, diplômée de 2020 en opérations forestières pour ce prix bien mérité. C’est une fierté de constater le succès professionnel de nos anciens étudiants.

Article complet paru dans Le Monde forestier, par Dany Rousseau :

« Il manque de femmes en foresterie? Si l'on se fie aux récompenses annuelles de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), ce n'est pas la quantité, mais la qualité qui compte. Ainsi, après le Mérite d'excellence qui est allé à Nancy Tanguay, le Mérite de la relève a été décerné à Marilou Légaré, jeune ingénieure forestière de la Coopérative forestière de la Gaspésie.

Diplômée de l'Université Laval en 2020 en génie forestier, volet coopératif en opérations forestières, Mme Légaré a déjà un beau parcours à son actif. Elle s'est initiée tôt dans sa carrière au mouvement coopératif en travaillant l'été comme assistante contremaitre des travaux sylvicoles pour la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides où elle a principalement assuré le contrôle et la supervision des projets de reboisement, d'éducation de peuplement ou de préparation de terrain. Par la suite, elle a effectué deux stages chez Produits forestiers Résolu de Baie-Corneau, en participant à la planification et au suivi de la voirie forestière, ainsi qu'à la certification forestière. A la fin de son parcours académique, c'est en Abitibi que Marilou a commencé sa carrière d'ingénieure forestière en 2020 chez Rexforêt dans un poste de cheffe contrôle de qualité.

À l'été 2021, la Coopérative forestière de la Gaspésie avait un poste à combler en tant que surintendant aux travaux sylvicoles. Marilou a donc posé sa candidature. Avant de l'embaucher, le directeur général RENÉ BABIN a appelé son vis­à-vis JOHNNY DUBÉ, directeur général d'Abifor, pour savoir s'il la connaissait et s'il la lui recom­mandait. « Elle fait tellement bien son travail, si tu as une chance de l'engager fais-le, comme ça elle ne sera plus là pour nous surveiller», lui a dit en substance et à la blague M. Dubé.

Depuis, Mme Légaré a relevé avec brio le défi à la Coopérative forestière de la Gaspésie. Elle s'est forgé une solide crédibilité autant auprès des gens du ministère, de Rexforêt, des entreprises d' amé­nagement et du réseau des coopératives.

Au printemps 2022, lors de l'absence du directeur général, elle a pris en charge la totalité du volet aménagement forestier de la coopérative, voyant ainsi à l'embauche des travailleurs et à la planifi­cation des travaux, en plus de faire le suivi quan­titatif et qualitatif.

Notons que pour être admissibles au Mérite de la relève, les candidats et candidates doivent avoir moins de 35 ans. Les critères de sélection com­prennent l'atteinte d'un niveau de performance exceptionnel, l'exercice d'un leadership et l'adhé­sion aux valeurs coopératives. »