Aller au contenu principal

Actualités

Photo

Michel Allard nommé au sein du groupe d’experts sur l’adaptation aux changements climatiques

19 décembre 2023

Michel Allard, professeur émérite du Département de géographie a été choisi au sein du groupe d’experts qui conseillera le gouvernement québécois sur l’adaptation aux changements climatiques.

La composition du groupe d’experts qui conseillera le gouvernement québécois sur l’adaptation aux changements climatiques a été annoncée. Alain Webster, président du Comité consultatif sur les changements climatiques et Alain Bourque, directeur général d’Ouranos, les deux coprésidents nommés par le ministre Benoit Charette, ont mis en place «une équipe pluridisciplinaire d’experts reconnus ». «Les membres de ce groupe, soigneusement sélectionnés par les co-présidents, incarnent l’excellence dans leurs domaines respectifs. Le rapport final du groupe proposera des recommandations en vue d’une analyse approfondie des risques à l’échelle du Québec, accompagnée d’avis concrets destinés à orienter nos politiques publiques», a indiqué le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, dans un communiqué.

Source: Stéphane Blais, La Presse Canadienne, "Climat: le nouveau groupe d’experts du gouvernement est maintenant connu", 

Pour lire l'article complet

Photo

Poste de professeure ou professeur en écologie forestière et de la restauration

13 décembre 2023

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en écologie forestière et de la restauration. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants: 

  1. Écologie forestière en lien avec l’aménagement des environnements forestiers;
  2. Restauration des écosystèmes;
  3. Impacts des changements climatiques sur les conditions de croissance et la succession des peuplements forestiers;
  4. Impacts de la fragmentation par les perturbations naturelles ou anthropiques sur la biodiversité;
  5. Rétablissement des populations d’espèces à statut précaire après perturbations.

La tâche comprend :

  1. L’enseignement en français de l’écologie forestière et de la restauration, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en écologie forestière à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, Silva21, le Centre d’études nordiques et la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu.

English version Tenure-Track Faculty Position in Forest Ecology and Restoration

Pour tous les détails et pour postuler

Photo

Félicitations aux récipiendaires du concours cartographique La preuve par la carte!

10 décembre 2023

Le concours cartographique La preuve par la carte a de nouveau été présenté cette année dans le cadre de la Journée SIG Université Laval.

Plusieurs personnes se sont distinguées et on remporté des prix offerts par nos partenaires Coop Zone et le Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG) : 

  • Audrey Plantegenêt, étudiante en technologie de la géomatique (Cégep Limoulou) : 1er prix, catégorie Point de vue de cartographe (50$ du CRDIG).
  • Jimmy Bélanger, étudiant en technologie de la géomatique (Cégep Limoulou) : 1er prix, catégorie Point de vue d'artiste (50$ du CRDIG).
  • Laura-Lee Bolger, graduée de la maîtrise en sciences géographiques (Université Laval) : 1er prix, catégorie Carte dynamique (50$ du CRDIG).
  • Alexandre Olivier, étudiant au baccalauréat en chimie (Université Laval) : prix du public (50$ en chèques-cadeaux Coop Zone).

Pour admirer les oeuvres : Concours cartographique La preuve par la carte.

Félicitations aux récipiendaires et merci à toutes les participantes et tous les participants!

Un grand merci à nos partenaires!

Pour revivre la Journée SIG Université Laval 2023 : Édition 2023.

Photo

Évelyne Thiffault, récipiendaire du Prix d’excellence en enseignement pour l’année 2023

07 décembre 2023

L’Université Laval a dévoilé hier les noms des membres de son corps professoral et de son personnel enseignant qui ont remporté un Prix d’excellence en enseignement pour l’année 2023. 

Félicitations à notre estimée collègue Évelyne Thiffault, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt, qui reçoit le Prix Distinction en enseignement pour les professeures et les professeurs, qui s’accompagne d’une bourse de 4 000 $. En savoir plus sur son engagement en enseignement.

À l'occasion de la cérémonie de reconnaissance annuelle présidée par la rectrice, Sophie D’Amours, et la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron, plus de 28 000 $ en fonds de développement pédagogique ont été remis aux lauréates et aux lauréats de ce concours prestigieux. 

« C’est toujours avec beaucoup de fierté que nous reconnaissons l’excellence au sein de notre établissement en attribuant des Prix d'excellence en enseignement. Par ce geste, l'Université Laval souhaite promouvoir la qualité de l'enseignement au sein de la communauté enseignante, inciter ses facultés et ses unités à participer à la valorisation de l'enseignement en présentant des candidatures exemplaires et se distinguer en matière de pédagogie universitaire », a déclaré la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron. 

« Félicitations aux lauréates et aux lauréats de l’édition 2023. Excellence, engagement, créativité et innovation : voilà des mots qui vous caractérisent. Vous êtes des personnes passionnées par la pédagogie. Par votre savoir-faire et votre savoir-être, vous contribuez jour après jour à la qualité de la formation. Votre enseignement a le pouvoir de faire une différence auprès de nos étudiantes et étudiants et d’influencer de façon durable leur parcours. Enseigner, c’est transmettre des connaissances, mais c’est aussi accompagner vers la réussite, une mission essentielle à l’Université Laval », a déclaré la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours. 

 Depuis sa création en 1997, ce concours reconnaît la contribution exceptionnelle de professeures et de professeurs, de chargées et de chargés de cours et d’enseignement ainsi que de responsables de formation pratique qui transmettent avec brio leur passion et leurs connaissances, en plus de contribuer au rayonnement de leur faculté et de l'Université Laval tout entière. Il met également en lumière l’excellence de leur pratique pédagogique ainsi que leur engagement, leur créativité et leur sens de l’innovation, de même que la qualité des équipes qui les accompagnent dans leur démarche pédagogique. 

Les lauréates et lauréats 2023 :  

Charles-Olivier Amédée-Manesme, professeur titulaire 
Faculté des sciences de l’administration, Département de finance, assurance et immobilier 
Prix Cours à distance, hybride ou comodal (2 000 $) 

François Ratté, professeur titulaire 
Faculté de médecine, Département de médecine de famille et de médecine d'urgence 
Prix Ressource pédagogique (2 000 $) 

Antoine Pellerin, professeur agrégé 
Faculté de droit 

Josée Proulx, responsable de formation pratique 
Service du développement professionnel 
Prix Formation continue (2 000 $) 

Darren Edward Richard, professeur titulaire 
Faculté de médecine, Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie 
Prix Direction de programme (2 000 $) 

Jean-Frédéric Morin, professeur titulaire 
Faculté des sciences sociales, Département de science politique 
Prix Encadrement aux cycles supérieurs (2 000 $) 

Pierre-Olivier Roy, chargé d'enseignement 
Faculté de musique 
Prix Distinction en enseignement pour les personnes chargées de cours, les responsables de formation pratique, les personnes chargées d’enseignement en médecine et les professeures et les professeurs de clinique (4 000 $) 

Évelyne Thiffault, professeure agrégée 
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Département des sciences du bois et de la forêt 
Prix Distinction en enseignement pour les professeures et les professeurs (4 000 $) 

Denis Simard, professeur titulaire 
Faculté des sciences de l'éducation, Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage 
Prix Carrière en enseignement (10 000 $) 

Source : Relations médias de l'Université Laval

Photo

Des chercheurs découvrent le lac le plus profond du Québec

06 décembre 2023

Une étude menée par une équipe de l’Université Laval a permis d’établir que le titre de lac le plus profond du Québec peut être revendiqué par le lac Manicouagan. Ce nouveau champion a une profondeur maximale de 320 mètres, soit 40 mètres de plus que le précédent record. Il est toutefois inutile d’espérer se rendre sur ses rives pour le contempler ou pour le prendre en photo puisqu’il se trouve au fond du réservoir Manicouagan.

« Le réservoir Manicouagan a été mis en eau dans les années 1960 à la suite de la construction du barrage Daniel-Johnson, rappelle le responsable de l’étude, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval et chercheur au regroupement Québec-Océan. Auparavant, on trouvait dans cette région deux lacs en forme d’arc, d’une longueur d’environ 60 km chacun, qui se faisaient face :  le lac Mouchalagan et, 70 km à l’est, le lac Manicouagan. »

Ces deux lacs étaient situés de part et d’autre d’un cratère formé il y a 214 millions d’années par la chute d’une météorite. « La hausse du niveau d’eau qui a suivi la construction du barrage a fait en sorte que les rives de ces deux lacs se trouvent maintenant à plus de 130 mètres sous la surface du réservoir, explique le chercheur. L’eau contenue dans le réservoir a atteint les bourrelets du cratère météoritique, mais le rebond central du cratère n’a pas été inondé. C’est ce qui a formé l’île René-Levasseur. Sur les photos satellites, l’ensemble a l’allure d’un œil géant. Certains le désignent d’ailleurs comme "l’œil du Québec". »

L’équipe du professeur Lajeunesse a utilisé le bateau de recherche Louis-Edmond-Hamelin pour effectuer des relevés dans la partie du réservoir située au-dessus du lac Manicouagan. À l’aide de données accumulées au fil de plusieurs centaines de kilomètres de transects, ils ont dressé le profil bathymétrique détaillé du lac.

 « La couche de sédiments du lac Manicouagan est exceptionnellement épaisse et atteint 280 m par endroits, explique le professeur Lajeunesse. On pense qu’en raison de la profondeur du lac, les sédiments n’auraient pas été perturbés lors des dernières glaciations. En théorie, on pourrait donc utiliser ces sédiments comme archives pour étudier les changements climatiques, les changements environnementaux et les séismes survenus depuis des centaines de milliers d’années. »

Des relevés effectués à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux ont permis aux chercheurs de visualiser ce qui se trouve aujourd’hui au fond du réservoir. « On voit distinctement des arbres et des arbustes toujours debout, des ruisseaux, des plages, des paysages tels qu’ils étaient avant la mise en eau, comme si le temps s’était arrêté, constate le professeur Lajeunesse. Si nous avions les ressources, nous pourrions faire de la cartographie à haute résolution et utiliser des robots sous-marins pour étudier les habitations saisonnières que les Innus de Pessamit avaient établies sur les rives du lac Manicouagan. Nous pourrions ainsi contribuer à enrichir les connaissances sur l’héritage culturel de cette communauté. »

Les détails de cette étude viennent de paraître dans la revue Geomorphology. Les signataires de l’étude sont Léo Chassiot, Patrick Lajeunesse, François-Xavier L'Heureux-Houde et Jean-François Bernier, de l’Université Laval, et leurs collègues allemands Kai-Frederik Lenz et Catalina Gebhardt.

Photo : Le lac Manicouagan était situé du côté est du réservoir Manicouagan. La ligne blanche en délimite les anciennes rives. Un autre grand plan d'eau, le lac Mouchalagan, se trouvait du côté ouest du réservoir. Les deux lacs sont disparus après la mise en eau du réservoir dans les années 1960, par Pierre Markuse

Source : Université Laval

Photo

Le bois prend de l’altitude

04 décembre 2023

Un gratte-ciel de 87 mètres au Wisconsin, un autre de 90 mètres prévu à Toronto : la construction en bois structurel fait des pas de géant.

Depuis un demi-siècle, des bâtiments en bois sont construits en Russie grâce à un système d’attaches métalliques particulièrement solide. Alexander Salenikovich, professeur de génie à l’Université Laval, travaille d’arrache-pied depuis 20 ans pour importer cette approche ici.

« Pour utiliser plus de bois de structure dans les bâtiments, particulièrement les bâtiments en hauteur, il faut mettre au point de nouveaux types d’attaches », dit M. Salenikovich, qui vient d’obtenir du financement supplémentaire du gouvernement québécois pour mener à bien ses recherches.

Les attaches métalliques couramment utilisées, par exemple des étriers de métal, ne sont pas assez solides quand il s’agit de charges importantes, dans les bâtiments très larges ou très hauts. La technologie soviétique résout ce problème.

Lire l’article complet sur La Presse

Photo

Nouvelle carte-récit : Sites et curiosités géomatiques au Québec (Volume 2)!

04 décembre 2023

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible, créée par M. Rock Santerre, professeur retraité du Département des sciences géomatiques. Cette carte-récit est le 2e volume portant sur les sites et curiosités géomatiques au Québec. On y trouve d'autres informations historiques sur l'arpentage, le cadastre, les frontières, la cartographie, la géodésie, etc.

Par exemple, on y retrouve l’acte du premier bornage effectué par Champlain, la méridienne de Québec par Holland, le réseau de triangulation du pont de Québec et diverses informations sur les frontières du Québec. Plusieurs anciennes résidences (ou leur site) d'arpenteurs-géomètres célèbres sont aussi présentées.

Pour consulter la carte-récit : Sites et curiosités géomatiques au Québec (Vol. 2) (arcgis.com)

Bonne exploration!

Photo

Les bons coups de la Faculté dans le rapport à la communauté de l'Université Laval.

27 novembre 2023

L'Université Laval a publié à la mi-novembre son rapport annuel à la communauté. Survol de l'impulsion qui anime l'Université Laval, le Rapport à la communauté 2022-2023 renferme plus d'une cinquantaine d'histoires et de projets porteurs. Ce rapport témoigne de la vitalité de l'Université et met la lumière sur des personnes engagées à relever des défis et à préparer l'avenir.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique fait partie de ces histoires inspirantes. En voici quelques-unes:

Expérience d'apprentissage sensorielle en 3D

Sylvie Daniel et Willian Ney Cassol, professeurs au Département des sciences géomatiques, ont récemment mis en place un nouveau laboratoire expérientiel (labEx), qui a pour objet d’intérêt la REPrésentation 3D et la PERception 3D dans les environnements physiques d’où son nom de laboratoire REPER 3D.

La mise en place du laboratoire est motivée par plusieurs objectifs liés à la formation, à la recherche et à l’innovation, à l’expérience étudiante, à la visibilité et au dynamisme du Département. Ceci montre encore la volonté de l’UL d’utiliser des moyens innovants pour la formation de nos étudiantes et étudiants mais aussi pour la recherche. Le labEx REPER 3D s’appuiera sur une maquette d’un environnement urbain miniaturisé personnalisable (ex. plateaux modulaires incluant des routes, intersections, panneaux de signalisation, feux de signalisation, …) et peu coûteuse, qui sera complétée par des petits drones et de nouveaux capteurs imageurs permettant de proposer des expériences d'apprentissage de pointe et de mener des recherches en perception et représentation 3D sous l’angle de l’intégration de capteurs, la télédétection, la photogrammétrie, l’intelligence artificielle, la modélisation 3D et de la visualisation 3D. La maquette urbaine, les drones et capteurs miniaturisés permettront de créer un contexte de formation et de recherche qui expose aux conditions du monde réel (bruits, variabilité, informations partielles, …) tout en préservant le contrôle des environnements.

En savoir plus

Nouveau Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois

La création du nouveau Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-bois) permettra la valorisation des résidus de bois, l’optimisation des procédés de fabrication des panneaux et le développement de nouveaux produits. Les chercheurs identifieront de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole. Ils développeront aussi de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels. Ce consortium montre bien l’ouverture de l’Université Laval et sa capacité à travailler en collaboration car il regroupe deux universités, un centre collégial de transfert de technologie, un organisme de recherche et de développement privé à but non lucratif et quatre fabricants de panneaux composites. 

L’industrie canadienne de panneaux occupe le quatrième rang mondial et c’est un domaine très concurrentiel où il faut constamment innover pour rester dans la course. L’industrie québécoise est la plus productive au Canada dans ce domaine. La mission de recherche de l’Université Laval est très importante afin d’aider à varier les sources de matière première, améliorer la productivité mais aussi par l’enseignement afin de fournir du personnel hautement qualifié à cette industrie. Ceci montre son rôle de leader en matière de recherche en génie du bois et des matériaux biosourcés.

Lisez l'article et visionnez le lancement

Nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante

Une équipe du Département de géographie a produit une toute première carte interactive web, à l’échelle du Canada, de la vulnérabilité et de l’exposition de la population aux vagues de chaleur accablante. Cet outil est disponible tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique. Ce projet montre comment l’expertise de l’Université Laval peut servir à la grandeur du Canada face aux enjeux des changements climatiques en fournissant des outils permettant de mieux cibler les zones à risque face à la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur mettant une pression sur la santé de la population. La chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.

Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de la cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront.

Consultez l'article et la carte interactive

Promouvoir la mobilité active

Claude Durocher et Guy Labrecque sont à l'origine du groupe Mobilité active ULaval. La raison d'être de Mobilité active ULaval est de créer une communauté de pratiques qui permettra de regrouper les membres de la communauté universitaire qui se transportent en tout ou en partie de façon active ainsi que les personnes qui passent de façon active par des lieux de notre université. 

Les objectifs prioritaires sont de démontrer que se déplacer de façon active est le fun, facile et populaire, créer un lieu d’échanges sur le déplacement actif pour en faciliter la pratique et servir de canal de communication entre les adeptes du déplacement actif et les instances universitaires.

Visitez la page Facebook

 

Photo

BMO et l’Université Laval s’unissent afin de créer un programme universitaire pour les jeunes leaders autochtones

15 novembre 2023

En partenariat avec l’Université Laval, BMO a annoncé aujourd’hui le lancement du programme BMO – Jeunes leaders autochtones, une initiative qui permet de soutenir les étudiantes et les étudiants en foresterie grâce à la remise de bourses, que ce soit pour des stages, la réalisation de projets spécifiques avec la communauté ou une expérience comme personne mentorée.

Dirigé par Jean-Michel Beaudoin, professeur au département des sciences du bois et de la forêt, et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, le programme procurera également aux étudiantes et aux étudiants en foresterie un meilleur accès à des ressources éducatives et à divers partenariats afin de les aider à réaliser des progrès professionnels et universitaires. Le programme sera rendu possible grâce à un don de 500 000 $ de BMO. 

« Depuis plus de 30 ans, BMO a noué des relations solides et apporté un soutien constant à 270 communautés autochtones, a déclaré Grégoire Baillargeon, président, BMO, Québec. Le programme BMO – Jeunes leaders autochtones soutient le progrès de la relève entrepreneuriale autochtone tout en permettant le développement, l’accès à des ressources éducatives, à du mentorat et à la croissance d’un réseau d’affaires qui favorisent une économie prospère, un avenir durable et une société inclusive. »

Des nouveaux horizons sans obstacle

En phase avec la raison d’être de BMO, qui est d’avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires, le programme BMO – Jeunes leaders autochtones favorisera :

  • l’éclosion du potentiel des étudiantes et des étudiants autochtones, offrant aux communautés autochtones un accès spécialisé à des experts forestiers hautement qualifiés;
  • le développement d’une nouvelle génération de leaders autochtones;
  • l’augmentation significative des possibilités pour les jeunes autochtones de progresser grâce à des occasions de carrière qui les mènent à la réussite dans les affaires et les aident au bout du compte à devenir des dirigeants prospères;
  • l’amélioration des revenus et des conditions de vie des personnes, des familles et des communautés autochtones;
  • la durabilité dans les pratiques forestières et la santé des écosystèmes forestiers qui sont au cœur des modes de vie des Autochtones;
  • le développement du savoir-faire autochtone pour renforcer les capacités des organisations du secteur forestier à travailler sur des projets où la présence autochtone exige de nouvelles approches.

« BMO et l’Université Laval partagent la volonté de mettre en valeur la voix, la légitimité et les compétences des jeunes leaders issus des Premières Nations. Ce programme expérientiel distinctif renforcera le développement de compétences en foresterie et leur esprit entrepreneurial. Il favorisera également leur insertion professionnelle et les positionnera en tant qu’expertes et experts sur le territoire forestier », affirme la rectrice de l’Université Laval, Mme Sophie d’Amours.

BMO s’engage auprès des clients, des collègues et des collectivités autochtones en s’appuyant sur trois piliers – l’éducation, l’emploi et l’autonomisation économique – qui reposent sur une plateforme d’inclusion pour tous. Notre engagement à progresser vers une société inclusive sans obstacles et à soutenir le progrès socioéconomique des communautés autochtones comprend les éléments suivants :

  • en septembre 2023, BMO lance le programme de prêt BMO pour les entrepreneurs autochtones, qui offre aux propriétaires d’entreprises autochtones un meilleur accès à des fonds de roulement, à des ressources éducatives et à des partenariats professionnels pour lancer, développer et accélérer leurs entreprises;
  • pour soutenir les entreprises autochtones, BMO a augmenté le niveau d’achat de biens et de services auprès de partenaires autochtones – dépassant en 2022 son engagement de verser 10 millions de dollars par an auprès d’entreprises autochtones d’ici 2023;
  • l’engagement de BMO à mobiliser 300 milliards de dollars en financement durable d’ici 2025 inclut des prêts aux entreprises et communautés autochtones dans la structuration du programme d’obligations durables de la Banque;
  • pour avoir fait progresser les intérêts et le développement économique des Autochtones, BMO a reçu sept fois de suite la certification Or du programme de Relations progressistes avec les Autochtones (RPA). Ce programme est administré par le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA).

Pour en savoir plus sur l’engagement de BMO à soutenir les communautés autochtones, consultez le site www.bmo.engagements-autochtones.

Engagement de BMO envers les communautés autochtones

Depuis plus de trente ans, les Services bancaires aux Autochtones de BMO collaborent avec les communautés autochtones pour favoriser leur autodétermination économique. Par l’entremise d’un réseau de succursales et de bureaux de services bancaires aux entreprises situés à l’intérieur et à l’extérieur des réserves, BMO offre des produits et services financiers, y compris du financement pour le logement et la rénovation, des services de fiducie, des solutions de gestion de placements et du financement à long terme pour le développement des infrastructures et le développement économique dans les réserves. De plus, BMO a établi un partenariat avec l’Université des Premières Nations du Canada pour créer Nisitohtamowin – Une introduction à la compréhension des perspectives autochtones au Canada, un cours d’apprentissage en ligne mis gratuitement à la disposition de tous.

Pour plus d’informations sur la façon dont BMO travaille avec les communautés autochtones au Canada, cliquez ici ou visionnez le Rapport annuel sur les partenariats et les progrès en matière autochtone de BMO.

À propos de BMO Groupe financier 

Fort d’actif total de 1 250 milliards de dollars au 31 juillet 2023, BMO Groupe financier est la huitième banque en importance pour son actif en Amérique du Nord. Depuis plus de 200 ans et toujours là pour ses clients, BMO est une équipe diversifiée d’employés hautement engagés qui offre à 13 millions de clients une vaste gamme de produits et de services dans les domaines des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de la gestion de patrimoine, des marchés mondiaux et des services de banque d’affaires, au Canada, aux États-Unis et dans certains marchés mondiaux. Animé par une seule raison d’être : avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires, BMO s’engage à susciter des changements positifs dans le monde et à favoriser le progrès vers une économie prospère, un avenir durable et une société plus inclusive.

À propos de l’Université Laval
FacebookTwitterLinkedIn

Relations avec les médias :
Marie-Catherine Noël, Montréal, Mariecatherine.noel@bmo.com, 514-715-7327
Université Laval, Québec, medias@ulaval.ca, 418-656-3355

Source :
Relations publiques et protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

Photo

Journée SIG Université Laval - 17 novembre!

12 novembre 2023

Soyez des nôtres pour cette 11e édition de la Journée SIG Université Laval qui aura lieu le vendredi 17 novembre dès 12 à la salle Le Cercle du Pavillon Desjardins. À l’image des éditions précédentes, l’événement propose encore une fois une variété d’activités ayant pour but de démystifier les données géospatiales et leurs applications. 

Conférences
Cette édition propose trois conférences, dont une grand public présentée par Martin Coulombe de OSEDEA sur l'utilisation de robots Spot pour la collecte de données!

Concours cartographique
Admirez les projets cartographiques réalisés par des étudiantes et étudiants du Cégep Limoilou et de l’Université Laval et votez pour votre coup de cœur

Stations d’expérimentation
Plusieurs stations d’expériences géospatiales vous permettront de découvrir des technologies et des applications géospatiales fascinantes.

Capsules techno
Du 13 au 17 novembre, une courte capsule techno sera mise en ligne quotidiennement sur le site Web de l'événement.

Tous les détails à : Journée SIG Université Laval.

C'est un rendez-vous! Événement gratuit et ouvert à toutes et tous!

Photo

Concours cartographique La preuve par la carte

11 novembre 2023

Pour cette 7e édition du concours cartographique de la Journée SIG Université Laval, les étudiantes et étudiants de l’Université Laval aux trois cycles et du Cégep Limoilou sont invités à présenter leur plus belle carte réalisée durant leurs études, leur travail ou leurs projets personnels. Les cartes reçues seront affichées sur le site Web de l’événement è partir du jeudi 16 novembre 2023. Le public sera invité à voter pour son œuvre coup de cœur. Plusieurs prix seront remis aux participants.

Trois catégories sont proposées : « point de vue de cartographe », « point de vue d’artiste » et « carte dynamique (Web) ».

Les cartes, en format image numérique (avec lien Web dans le cas des cartes dynamiques), devront être reçues au plus tard le jeudi 16 novembre 2023 à midi, à cette adresse : journeesig@scg.ulaval.ca. Dans votre courriel, précisez les informations suivantes : votre nom, prénom, affiliation (ULaval ou Cégep Limoilou), programme d’études, le titre de la carte, la catégorie du concours, le contexte dans lequel elle a été réalisée et ce qu’elle permet d’analyser ou de mettre en lumière!

Tous les détails à : Concours La preuve par la carte.

Pour toute question : journeesig@scg.ulaval.ca 

Photo

ASTM International honore Alexander Salenikovich avec son prix annuel le plus prestigieux

10 novembre 2023

ASTM International a décerné son prix annuel le plus éminent, le Prix du Mérite 2023, à Alexander Salenikovich pour ses contributions au comité du bois de l'ASTM.

Ce prix prestigieux, qui s'accompagne du titre de Fellow, représente la plus haute distinction de l'ASTM pour un service distingué et une participation exceptionnelle aux activités des comités internationaux de l'ASTM. Expert de premier plan dans la communauté de l'ingénierie du bois, M. Salenikovich a été reconnu pour son travail prolifique dans les codes et normes, ses recherches respectées et son dévouement à faire progresser les objectifs du comité.

Membre d'ASTM International depuis 2001, Alexander Salenikovich avait déjà été honoré par le comité avec le Prix de l'appréciation (2007) et le Prix du président sortant (2021).

Actuellement professeur en génie du bois au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, où il travaille depuis 2003, il a obtenu son doctorat en foresterie et produits forestiers à la Virginia Polytechnic Institute and State University (Blacksburg, Virginie) en 2000.

À propos d'ASTM International

L'ASTM, en tant qu'organisme de normalisation, élabore et édite des normes techniques couvrant divers domaines tels que les matériaux, les produits, les systèmes et les services. Actuellement, ASTM International compte plus de douze mille normes répertoriées dans son catalogue. Ces normes jouent un rôle essentiel dans la fabrication et la commercialisation des produits, visant à garantir la fiabilité des produits et la sécurité des consommateurs, que ce soit dans un cadre personnel ou professionnel. Auparavant connu sous le nom d'American Society for Testing and Materials, cet organisme s'engage à promouvoir des normes de qualité pour soutenir la confiance des consommateurs.

Source : ASTM

Photo

Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté reçoit la Distinction Henri-Gustave-Joly-de-Lotbinière.

09 novembre 2023

L’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec a décerné la Distinction Henri-Gustave-Joly-de-Lotbinière à Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Cette distinction est remise à une personne extérieure à la profession dont les actions auront fait progresser la cause forestière et contribué à l’avancement et au rayonnement de la profession.

Durant ses études supérieures, Nancy Gélinas a embrassé la foresterie avec une détermination qui n’a eu d’égale que sa persévérance. Quelques trente années plus tard, sa contribution au rayonnement de la foresterie et de la profession, à l’avancement de la cause forestière et son implication à différents niveaux dans plusieurs comités sont indéniables.

Premièrement, elle a marqué l’histoire de la foresterie en devenant la première femme doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique en plus de 110 ans d’histoire. Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée à l’Université Laval, dans trois facultés différentes, elle présente un parcours pluridisciplinaire alliant les mathématiques, l’économie et les sciences forestières. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait amorcé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine. Elle a participé activement à la formation des futures ingénieures forestières et ingénieurs forestiers au fil du temps autant par l’enseignement en économie forestière, en foresterie internationale, en communication ou en marketing des produits forestiers. Elle a aussi supervisé plusieurs étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat.

Elle est constamment ouverte à animer différents colloques ou congrès en lien avec la foresterie. De plus, sa porte est toujours ouverte pour discuter avec la communauté étudiante de la Faculté ainsi qu’avec le personnel ou les gens du milieu. Que ça soit lors de la Semaine des sciences forestières, les 100 ans de l’OIFQ ou des colloques et congrès, elle contribue avec enthousiasme à différents événements.

Elle a également accepté de présider la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards. Un défi de taille sur un enjeu très controversé. Elle a relevé ce mandat avec toute son énergie, son professionnalisme et son intégrité. En 2015, elle a également co-présidé la consultation sur l’évaluation de l'impact social et économique de la mise en oeuvre des exigences du Forest Stewardship Council sur le territoire de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean. En 2022, elle a été co-organisatrice en chef du 5e Congrès mondial d’agroforesterie qui a eu lieu à Québec et qui a accueilli en présentiel et en virtuel près de 800 personnes de tous les continents. Elle a d’ailleurs remporté le concours de soutien à l’organisation de congrès internationaux qui visent à souligner des chercheurs et chercheuses qui s’investissent dans l’organisation de congrès scientifiques et qui génèrent des retombées économiques appréciables et qui contribue au rayonnement de la communauté.

Ces nombreuses contributions à la recherche en foresterie et sa participation à plusieurs publications dans le domaine de l’économie et la politique forestière sont également à souligner. Elle s’implique dans plusieurs comités ou associations et elle est notamment secrétaire-trésorière de la Société d’histoire forestière du Québec et membre du conseil d’administration du Centre d’enseignement et de recherche en foresterie (CERFO).

Cette distinction vient souligner sa grande contribution au rayonnement de la foresterie et de la profession d’ingénieures forestières et d’ingénieurs forestiers.

 

Photo

Félicitations à Loïc Ales, étudiant récipiendaire de la Bourse commémorative Peter deMarsh

08 novembre 2023

Propriétaires forestiers du Canada est fière de soutenir Loïc Ales, le plus récent récipiendaire de la Bourse commémorative Peter deMarsh.

Cette bourse de 10 000$ permettra à M. Ales de mener des travaux visant à mieux comprendre les comportements des propriétaires forestiers face au régime légal de conservation des milieux naturels en forêt privée. Ce faisant, il souhaite participer à l’évaluation et l’amélioration des programmes existants en vue d’une meilleure articulation des enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels doivent faire face les propriétaires forestiers, les communautés à vocation forestière et plus largement, l’ensemble de la société.

M. Ales est candidat à la maîtrise en Sciences forestières de la Faculté de Foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, sous la direction de la professeure Maude Flamand-Hubert.

La bourse commémorative remise à M. Ales a été créée pour honorer la mémoire de Peter deMarsh qui a travaillé toute sa vie à convaincre des dizaines de millions de propriétaires forestiers partout dans le monde d’agir collectivement au sein d’organisations locales, régionales, nationales et internationales pour mieux défendre leurs intérêts.

La bourse soutient deux catégories de projets :

  • Une bourse d’un montant maximal de 3 000 $ est accordée pour aider des représentants d’associations de propriétaires de boisés à participer à des conférences internationales traitant de questions touchant les propriétaires forestiers.
  • Une bourse de 10 000 $ est attribuée chaque année à un étudiant d’un cycle gradué qui en est à la dernière étape de sa recherche au niveau du doctorat ou de la maîtrise dans une université canadienne. Le projet de recherche doit porter sur le rôle des propriétaires de boisés ou des associations de propriétaires de boisés dans la résolution de problèmes sociaux, économiques ou environnementaux

Source : forestowners.ca  

De gauche à droite sur la photo : Jean-Pierre Martel, directeur exécutif, Fédération canadienne des propriétaires forestiers du Canada,  Nancy Gélinas, doyenne de la FFGG, Loïc Ales, boursier, Maude Flamand-Hubert, professeure, Jean-Pierre Dansereau (membre du comité Peter deMarsh)

Photo

Lancement d’un nouveau livre sur l’expédition AKOR

08 novembre 2023

C’est le 7 novembre 2023 que s’est tenu le lancement du nouveau livre « 234 jours – La première traversée nord-sud du Canada ». Cet ouvrage est le récit de voyage de Guillaume Moreau, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et de son coéquipier Nicolas Roulx, qui ont tous deux traversé 7 600 kilomètres du nord au sud du Canada en canot, en ski et en vélo, et ce, dans des conditions souvent extrêmes.

Également capté par vidéo, ce périple a permis la production du documentaire « Canada Vertical » qui a été sélectionné comme finaliste au Banff Mountain Film Festival.

Découvrez le récit numérique de leur aventure produit par Radio-Canada

Lire le récit numérique

Résumé du livre

Échapper aux ours polaires et aux bœufs musqués, tolérer les blessures, survivre à l’isolement. Avancer… Continuer à avancer.

Les Québécois Nicolas Roulx et Guillaume Moreau ont traversé le Canada du nord au sud en canot, ski et vélo. 234 jours, près de 8 mois, c’est le temps qu’ils ont mis pour parcourir les 7 600 kilomètres, un exploit qui n’avait encore jamais été réalisé auparavant. 234 jours est le récit de cette expédition hors norme qui se lit comme un haletant roman d’aventures où l’on découvre que les pires obstacles ne sont pas ceux que l’on croit. Un périple qui se veut aussi une ode à l’immensité, à la beauté du territoire et à ceux et celles qui l’occupent depuis des millénaires.

Disponibilité du livre

Photo

Francis Roy, récipiendaire du prix Gaia 2023!

06 novembre 2023

Francis Roy, professeur au Département des sciences géomatiques est le nouveau récipiendaire du prix Gaia, décerné par l'Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG) (sections Montréal et Champlain) pour son apport remarquable dans le domaine de la géomatique au Québec. Le prix lui a été remis lors du Colloque GéoMTL organisé par l'ACSG - Section Montréal, le 19 octobre dernier.

Francis Roy est professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval, dont il est le directeur de département depuis le 1er juin 2016. Il a aussi assumé la fonction de directeur du programme de baccalauréat en sciences géomatiques de 2007 à 2016. Il enseigne aux trois cycles universitaires dans les domaines du cadastre, du droit foncier, de l’administration des terres, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Il est chercheur régulier au Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG). Ses activités de recherche portent entre autres sur le droit foncier, les réformes foncières et cadastrales, la propriété immobilière et le zonage, la gestion des risques de désastres naturels, et la gouvernance de l’aménagement durable du territoire. Il au siège au conseil d’administration de quelques organismes actifs en géomatique : la section Champlain de l’ACSG (depuis 2017), l’Association de géomatique municipale du Québec (depuis 2016) et le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO) (depuis 2017, dont 5 ans à titre de président).

Francis Roy a fait partie de la première cohorte d’étudiants inscrits et diplômés du programme de baccalauréat en géomatique de l’Université Laval (début des études en 1986 et diplômation en 1990). Depuis, il a participé à de nombreuses activités, conférences, comités en lien avec le développement de la géomatique et l’internationalisation de l’expertise québécoise dans ce domaine.

Il est aussi membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec depuis 1991, où il siège sur différents comités en lien avec le développement de la profession et la formation continue. Il a reçu le Prix du président de l’OAGQ en 2008 et le Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec en 2017.

Toutes nos félicitations pour cet accomplissement!

 

Photo

Une subvention de recherche de 685 800$ accordée au professeur Alexander Salenikovich

06 novembre 2023

Le projet d’Alexander Salenikovich se concentre sur le développement de procédures de conceptions innovantes et sécuritaires pour les produits, assemblages et systèmes de construction performants en bois. Les objectifs du projet sont d'identifier les systèmes les plus performants pour les zones de vent et de faible sismicité ainsi que pour les zones de sismicité modérée et élevée, et de recommander des approches de conception correspondantes.

Un investissement du Québec de plus de 3 M$

Ce financement fait partie du plan du gouvernement du Québec qui octroie une aide financière de 3 278 300 $ pour appuyer la recherche et le développement relatifs à la construction en bois.

L'annonce a été faite le 27 octobre dernier par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina. Pour l'occasion, la ministre était accompagnée de M. Papa Niokhor Diouf, codirecteur général, recherche et innovation du SEREX, l'un des sept bénéficiaires.

Grâce au financement annoncé, des universités, des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) et des centres de recherche du Québec pourront contribuer à l'avancement de l'expertise sur les constructions en bois.

Cet appel de projets, qui s'est déroulé du 6 juin au 31 août 2022, avait pour but d'acquérir des connaissances scientifiques en soutenant des initiatives de recherche et développement des systèmes constructifs (construction massive en bois, hybride, modulaire, préfabriquée, etc.). Il visait aussi à soutenir des projets favorisant une utilisation accrue du bois dans la construction, de la phase de conception des produits jusqu'à la phase de précommercialisation. Enfin, l'appel de projets avait également pour but de favoriser l'utilisation du bois comme matériau à plus faible empreinte carbone dans le secteur de la construction.

Faits saillants

Les subventions allouées découlent plus précisément des mesures 5.1 et 5.2 du Plan de mise en œuvre 2021-2026 de la Politique d'intégration du bois dans la construction, mesures qui visent à soutenir de nouvelles initiatives de recherche et de développement liées à la construction et au bois. Ce plan est doté d'une enveloppe totale de près de 55 M$ sur cinq ans.

Les sommes octroyées sont financées dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030, dans le cadre de l'action 1.13.1.1 visant à « appuyer le développement des connaissances sur le potentiel de contribution du secteur forestier et des milieux naturels à l'atténuation des changements climatiques ».

Les projets admissibles devaient concerner l'un des deux volets suivants :

Volet 1 : initiatives de recherche et développement portant sur la construction massive en bois, la construction modulaire et préfabriquée en bois, la construction de bâtiments multifamiliaux de cinq et six étages, la construction hybride, les ponts en bois ou la biophilie.

Volet 2 : recherche appliquée portant sur les produits de construction biosourcés en bois (isolants à base de fibres de bois, recouvrement de plancher en bois innovants, finition intérieure et extérieure en bois ou en composites à base de fibres de bois, etc.).

Photo

Du ski de fond et de la raquette cet automne à la Forêt Montmorency

27 octobre 2023

L'Université Laval est heureuse d’annoncer que la pratique du ski de fond et de la raquette sera possible à la Forêt Montmorency dès la première neige, et ce, jusqu’au 31 décembre 2023. 

Lors du forum public de la Forêt Montmorency, organisé par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) en novembre dernier, certaines personnes présentes avaient exprimé le souhait d’une poursuite des activités de ski de fond sur ce territoire forestier. En réponse à ce désir, la FFGG s’était engagée à créer un comité de travail spécifiquement sur l’offre de ski de fond pour 2023-2024. Les travaux de préparation de la saison à venir ont été faits suite aux recommandations de ce comité. 

Un troisième projet pilote se mettra donc en branle dans les prochaines semaines, soit dès que la neige sera en quantité suffisante. Ce projet permettra d’obtenir des informations importantes afin de définir un modèle d’affaires en vue d’une offre future d’activités récréotouristiques à la Forêt Montmorency. Une entente signée aujourd’hui octroi le mandat d’opération des pistes pour la pratique du ski de fond et de la raquette aux Services nordiques Bilodeau. 

La doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique se réjouit de cette situation. « Nous avons entendu la population et respecté notre engagement de trouver une solution afin d’offrir à la population la possibilité de profiter d’une saison de ski précoce à la Forêt grâce à des conditions de neige habituellement exceptionnelles en début de saison. »

La Forêt Montmorency est une forêt d’enseignement et de recherche au sens de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, dont l’existence permet de favoriser l’enseignement pratique et la recherche appliquée en foresterie et en aménagement durable des forêts. Riche de son expérience de plus de 50 ans, faisant d’elle la plus vieille forêt d’enseignement et de recherche au Québec, la Forêt Montmorency constitue notamment le lieu de formation privilégié pour la relève en ingénierie forestière de l’Université Laval.

Source :   
Relations publiques et protocole  
Direction des communications 
Université Laval  
418 656-3355   
medias@ulaval.ca 

Crédit photo : Julie Moffet

Photo

Nouvelle Chaire de recherche en études indopacifique à l’Université Laval

05 octobre 2023

L’Université Laval et le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec sont fiers d’annoncer la création de la Chaire de recherche en partenariat en études indopacifiques. Dans un contexte où l’Asie est devenue un pôle incontournable de la géopolitique et de la géoéconomie mondiale, son influence se fait sentir sur tous les grands enjeux planétaires. La mise en place de cette chaire est donc résolument d’actualité.

La direction de la Chaire est confiée au professeur titulaire du Département de géographie à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval et directeur du Conseil québécois d’études géopolitiques, Frédéric Lasserre. Celui-ci a consacré principalement ses projets de recherche à la géopolitique et la géoéconomie en Asie. Il poursuivra ses travaux en ce sens en tant que titulaire de la Chaire en fédérant la recherche sur la région indopacifique dans une perspective pluridisciplinaire.

Le titulaire de la Chaire, Frédéric Lasserre explique que « la Chaire de recherche en partenariat en études indopacifiques facilitera, pour les géopolitologues, le développement d’une compréhension plus globale et plus large des questions relatives à la région indopacifique.  La Chaire constituera un lieu de croisement, un carrefour des connaissances en la matière. Elle contribuera ainsi à mieux faire comprendre les enjeux géopolitiques asiatiques et leurs composantes extragéopolitiques à l’ensemble de la communauté d’expertes et d’experts du domaine et du grand public. »

Au cœur du Carrefour international Brian-Mulroney

Le Carrefour international Brian-Mulroney aspire à devenir le pôle d’excellence francophone en enseignement et en recherche pluridisciplinaires sur les défis internationaux. Ce projet permettra de répondre à des enjeux d’intérêt pour le Québec et le Canada. L’Université Laval, véritable université d’impact, contribuera ainsi de façon significative à accroître la place du Québec et de la francophonie canadienne à l’international. La création de cette chaire s’inscrit en ligne avec cet objectif.

« La création de la chaire de recherche répond directement à la volonté de l’Université Laval d’augmenter son impact international. Multiplier les alliances influentes et stratégiques comme nous le faisons aujourd’hui est la clé du succès. La nomination de Frédéric Lasserre à titre de titulaire de la Chaire de recherche en partenariat en études indopacifiques est un exemple renouvelé de l’intérêt et du dévouement du corps professoral de l’Université Laval pour la recherche consacrée aux enjeux globaux du monde contemporain », a souligné le vice-recteur adjoint aux services à la recherche, à la création et à l'innovation par intérim à l'Université Laval, Frédéric Picard.

L’engagement du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, partenaire incontournable et privilégié, à la hauteur de 1M$ pour les cinq ans d’activité prévus de la Chaire s’inscrit dans sa contribution majeure au projet de Carrefour international Brian-Mulroney à la hauteur de 27,75 M$.

« Le monde subi d’importants changements. De nouveaux centres géopolitiques émergent ce qui amène des occasions pour le Québec d’accroître et de diversifier ses liens à l’échelle internationale. Les travaux de cette chaire sauront assurément nous donner un éclairage fort instructif sur cette région », a déclaré la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron.

L’annonce publique de la Chaire s’inscrit dans la programmation du colloque Réalités plurielles de l’indopacifique qui se déroule les 5 et 6 octobre à l’Université Laval.

Source : Relations médias de l'Université Laval

Photo

Une première cohorte a terminé sa formation

30 septembre 2023

Un article d’ULaval nouvelles

Du 21 au 25 août, 24 personnes se sont réunies au Mushuau-nipi, un site ancestral autochtone situé sur la rivière George, au cœur de la toundra, à 250 kilomètres au nord-est de Schefferville. C’est en ce lieu hautement symbolique que 18 hommes et femmes issus des premiers peuples, la plupart des étudiantes et des étudiants innus, ont reçu leur certification de l’Université Laval après avoir suivi la nouvelle formation de gardien.nes de territoire pendant les sessions d’hiver et d’été 2023.

«À l’intérieur d’une grande tente traditionnelle innue, les participants se sont vu remettre un médaillon perlé confectionné par l’aînée Doris Bossum de Mashteuiatsh et une écharpe de graduation de l’Université Laval réalisée par Kanessa Michel, qui est étudiante en design graphique», explique la professeure du Département de géographie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones, Caroline Desbiens. «On avait donc deux symboliques: l’autochtone et l’universitaire, poursuit-elle. La cérémonie voulait reconnaître l’effort des jeunes participants, leur persévérance. Ce fut vraiment un grand moment pour tous.»

Ce programme a vu le jour grâce au partenariat signé en 2022 entre l’Université et la Fondation Mastercard. Cette collaboration se traduit par une contribution financière de 15 millions de dollars étalée sur cinq ans.

«Le programme a suscité un grand intérêt, il y a eu un réel engouement, affirme la professeure. L’information a beaucoup circulé dans les réseaux sociaux autochtones. On avait de très bons candidats représentant une assez belle diversité, notamment quatre étudiants déjà inscrits à différents programmes d’études à l’Université Laval.»

Des personnes aînées et des femmes

La certification Gardien.nes de territoire vise à former des agents de protection autochtones aptes à intervenir sur les terres, les eaux et les ressources de leur territoire ancestral. Il s’agit du tout premier programme francophone du genre au Canada. Cette initiative de l’Université Laval a nécessité la collaboration étroite de personnes aînées autochtones du Québec et de représentants du réseau canadien des gardiens autochtones du territoire.

La formation comprenait trois blocs de cours donnés à distance par visioconférence entre l’hiver et l’été. Chacun des blocs était suivi d’un séjour en territoire. Les participants ont reçu notamment une introduction à l’éthique de la terre. Ils ont aussi acquis des savoirs pratiques pour la protection du territoire, comme la cartographie ou encore la surveillance environnementale. Le premier séjour s’est déroulé au mois de mars au site innu Kanapeut dans le Nitanissan de Pessamit, sur la Côte-Nord. Le deuxième a eu lieu en mai au camp Mistawak, dans le territoire des Abitibiwinni de Pikogan (Eeyou Istchee Baie-James). Le troisième et dernier séjour s’est passé au Mushuau-nipi, pour la cérémonie de graduation.

La cohorte comprenait un nombre presque égal d’hommes et de femmes, avec une légère majorité pour celles-ci. Diverses personnes aînées ont accompagné les apprenants lors des séjours en territoire, y compris en août dernier au Mushuau-nipi. Les formateurs autochtones, eux-mêmes gardiens de territoire ou leaders, ont été favorisés. Les professeures Caroline Desbiens et Allison Bain, celle-ci du Département des sciences historiques, ont également participé aux enseignements à distance et en territoire.

La professeure Desbiens insiste sur le fait que la formation accorde la priorité aux savoirs et expertises autochtones, dont ceux des personnes aînées et des femmes. «La place des femmes dans les sociétés autochtones est fondamentale, soutient-elle. C’est le respect de la vie, l’égalité et le respect de toutes les formes de savoirs. La formation reconnaît le travail des mains des femmes au même titre que celui des hommes pour le maintien de la santé des territoires.»

Selon elle, on a souvent tendance à privilégier les connaissances des chasseurs de gros gibier, «la grosse chasse», ainsi que la foresterie. «Or, poursuit-elle, les cultures autochtones conçoivent que tout est interdépendant. Il faut donc considérer ce qui est plus micro: les plantes, la confection des objets du quotidien. Souvent, ces choses sont passées sous silence, même si elles sont le liant de la vie sociale. Elles représentent un apport transversal à l’équilibre de la communauté.»

Durant les séjours en territoire, l’activité traditionnelle du perlage a été au centre des rencontres. Les protocoles de respect des animaux ont également été enseignés.

Une vision ambitieuse

«La vision derrière le programme est ambitieuse, souligne la professeure. Grâce aux gardiens de territoire, les communautés autochtones pourront renforcer l’ancrage à leur cultures respectives, elles pourront créer davantage d’aires protégées et de conservation autochtones. La transmission des savoirs ainsi que les partenariats avec la société allochtone s’en trouveront renforcés.»

La certification universitaire est une formation de perfectionnement qui permet à l’apprenant de contribuer à l’avancement de ses savoirs et de sa carrière. Elle conduit à l’obtention d’unités d’éducation continue. En cela, elle est différente du certificat, qui est un programme crédité de premier cycle totalisant 30 crédits.

«Nous avons choisi le modèle de la certification, car nous voulions deux choses: pas de barrières à l’admission pour les personnes autochtones et une formation courte très adaptable aux exigences, aux priorités et aux besoins de leur milieu», explique-t-elle.

À terme, un programme plus développé pourra donner accès à des crédits universitaires. Les professeurs de l’Université Laval seront de plus en plus appelés à participer à la formation. «Dès l’an prochain, poursuit-elle, le programme, qui est présentement coordonné par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, sera appelé à s’élargir puisqu’il s’ouvrira à une nouvelle faculté. On prévoit y intégrer une nouvelle composante, l’archéologie. Le nom de la formation sera changé en celui de Gardien.nes du territoire afin d’adopter la terminologie du réseau canadien, qui a été lancé officiellement en décembre 2022.»

Voir l’article sur ULaval nouvelles

Photo

Les forêts québécoises en mal de diversification

29 septembre 2023

Les feux plus intenses et plus fréquents ne sont que l’un des nombreux périls qui menacent nos forêts, affectées par les changements climatiques et l’augmentation des échanges internationaux. Leur résilience passe par une nouvelle approche en aménagement.

Les gigantesques incendies qui ont ravagé différentes parties du Canada cet été ont marqué l’imaginaire. En date du 29 août, plus de 15 millions d’hectares de forêt ont brûlé, selon le Centre interservices des feux de forêt du Canada, une superficie plus grande que le Portugal et les Pays-Bas réunis. D’après le réseau World Weather Attribution, le réchauffement climatique a rendu sept fois plus probables les conditions météo extrêmes (températures élevées, faibles taux d’humidité) qui ont favorisé la propagation de ces incendies dans l’est du pays.

En règle générale, les forêts boréales se régénèrent assez bien après un feu. Cependant, les changements climatiques pourraient mettre cette capacité à l’épreuve en causant des brasiers plus intenses et surtout plus fréquents. « Prenons l’exemple d’une forêt boréale de l’Abitibi, qui subirait deux gros feux en 20 ans, dit Olivier Villemaire-Côté, professeur adjoint au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. Les arbres qui ont commencé à pousser après le premier feu n’auront pas eu le temps d’arriver à leur maturité sexuelle, ce qui peut entraîner un échec de la régénération naturelle après le second feu. »

Les changements climatiques peuvent aussi augmenter la fréquence et l’intensité d’autres événements destructeurs pour les forêts, tels les grands vents et les épisodes de verglas. Par ailleurs, d’autres risques les menacent, notamment les insectes et les champignons. On a déjà vu les dommages que peuvent provoquer des insectes comme l’agrile du frêne, un coléoptère venu d’Asie, ou la maladie hollandaise de l’orme, causée par un champignon.

« On prévoit qu’entre 20 et 30 maladies ou espèces d’insectes pourraient remonter des États-Unis jusque chez nous dans les 30 prochaines années et menacer jusqu’à 40 % de nos essences d’arbre, prévient Christian Messier, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal. Donc, ce qu’on voit avec le frêne, l’orme et le hêtre n’est que le début. »

Liste la suite sur le site du journal Le Devoir

Photo

Comprendre la fonte du pergélisol pour s’y adapter

25 septembre 2023

Ce texte fait partie du cahier spécial Recherche: enjeux climatiques du journal Le Devoir

« Le nord du Canada s’est réchauffé et continuera de se réchauffer à un rythme plus de deux fois supérieur au rythme mondial », apprenions-nous en 2019 dans un rapport scientifique d’Environnement Canada. On peut de plus s’attendre à ce que de « grandes superficies » de pergélisol aient fondu d’ici 2050.

Dans le nord du pays, on ne se demande plus si les changements climatiques sont réels : ses effets sont visibles tous les jours, sur les infrastructures et les paysages. « On se demande surtout comment on va s’adapter », explique Pascale Roy-Léveillée, professeure au Département de géographie de l’Université Laval. La chercheuse s’est donnée pour mission de documenter cette nouvelle réalité pour permettre à ceux qui la subiront de mieux se préparer à l’avenir.

Paysage bouleversé
Le pergélisol, qui recouvre près de la moitié de la surface du Canada, contient notamment de grandes quantités de méthane, un puissant gaz à effet de serre, qui seront relâchées dans l’atmosphère en dégelant. Il soutient aussi les infrastructures du Nord, que ce soit les bâtiments ou les voies de transport, comme les routes et les chemins de fer. « Au tournant du XXe siècle, quand on a construit les voies ferroviaires, on croyait que le pergélisol était aussi solide que le roc », rappelle Pascale Roy-Léveillée.

Plus tout à fait. Déjà, la fonte de ce sol gelé mène à l’affaissement de certaines surfaces et bouleverse les paysages. La toundra, habituellement tapissée de mousses et de lichen, se recouvre lentement d’arbres et d’arbustes, enhardis par le dégel du sol qui leur permet d’y plonger des racines profondes. « Les gens s’enfargent dedans », constate la chercheuse. Cette nouvelle végétation devient aussi un obstacle pour les déplacements en motoneige.

Au-delà de la végétation, c’est tout le paysage qui se modifie, parfois abruptement. Un exemple concret : les lacs. « On peut voir que les lacs grandissent, ce qui est un phénomène tout à fait normal, mais qui est accéléré aujourd’hui », raconte celle qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik, dont les activités s’inscrivent dans le programme Sentinelle Nord. « Une fois trop plein, le lac va attraper une rivière ou un dénivelé et se videra subitement, en moins de 48 ou 72 heures. » Résultat : les locaux habitués de pêcher dans le plan d’eau arriveront, leur canne à la main, pour trouver une dépression asséchée.

Pour une population qui dépend de la chasse, de la pêche et de la cueillette pour la vaste majorité de son alimentation, un tel changement peut être désastreux.

Infrastructures instables
Les infrastructures locales souffrent aussi de la soudaine malléabilité du pergélisol. Pour prévenir les catastrophes, Pascale Roy-Léveillée et ses collègues sont allés mesurer les sols sur lesquels reposent les bâtiments des localités du Nunavik. Sont-ils composés de glace ou de roc ? La prochaine étape sera de décider quoi faire avec les bâtisses les plus à risque. « Au Nunavut, on prévoit des constructions sur pieux », indique la chercheuse, qui estime que ce type d’installation se multipliera au nord du 55e parallèle.

Des voies de transport essentielles, comme le chemin de fer de la baie d’Hudson, qui relie le nord et le sud du Manitoba, sont aussi menacées par le sol instable. Pascale Roy-Léveillée participe justement à un projet, en collaboration avec des géomorphologues, des géocryologues et des ingénieurs, qui permettra de documenter le pergélisol tout au long des rails et de dresser un portrait des risques actuels et futurs.

Soutenir l’adaptation
« Nous, dans le Sud, on se demande souvent quels sont les effets du réchauffement sur les infrastructures dans le Nord, parce que nous sommes une population urbaine qui vit dans un milieu très bâti, relève Pascale Roy-Léveillée. Mais dans le Nord, la proportion du paysage bâti est très faible. »

Bien consciente de ses biais, la chercheuse préfère demander aux communautés du Nord quels sont leurs besoins pour décider de ses prochains sujets d’étude, plutôt que de se fier à son instinct. Quelles sont leurs préoccupations, leurs questions ? « On ne peut pas s’adapter à un risque qu’on ne comprend pas bien », résume-t-elle. Selon les demandes, elle documentera les niveaux de mercure dans les sols de la plaine d’Old Crow, connue localement comme Van Tat, au Yukon, ou le risque de glissement de terrain à Salluit, dans le Nunavik.

« Parfois, les nouvelles sont meilleures que prévu, se réjouit la professeure. C’est important de donner les bonnes nouvelles quand il y en a. Ça permet de réduire l’anxiété des gens du Nord qui font face à ces changements sur leur territoire. Parce que leur territoire, c’est eux. »

Lire l’article en ligne 

Photo

Québec verse 425 000 $ à l’Université Laval pour appuyer la réalisation de l’Atlas du Québec

21 septembre 2023

Le gouvernement du Québec annonce l’octroi d’une aide financière de 425 000 $ à l’Université Laval pour soutenir la réalisation de l’Atlas du Québec.

L’annonce a été faite par Mme Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en présence de Mme Pauline Marois, première ministre du Québec de 2012 à 2014, et de Mme Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval.

Dirigé par les géographes Yves Brousseau et Guy Mercier, professeurs titulaires au Département de géographie, l’Atlas du Québec sera un ouvrage de référence d’intérêt général cherchant à illustrer et à expliquer les différentes facettes de la réalité québécoise. Cet atlas portant exclusivement sur le Québec considérera l’entièreté du territoire québécois et couvrira environ 200 thèmes de la géographie du Québec.

Sous-titré « Expliquer le Québec en l’illustrant », l’atlas fera connaître le Québec par la cartographie en présentant, à travers une série de cartes commentées, une connaissance générale du territoire québécois, de ses régions, de ses écosystèmes, de sa population et des activités qui l’animent. Chacune des cartes traitera d’un aspect particulier de la réalité québécoise, autant sur les traits permanents de la géographie du Québec, que sur ses transformations historiques et ses évolutions plus récentes.
La production de l’Atlas du Québec implique un investissement de 850 000 $ sur trois ans, dont la moitié provient de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval et l’autre moitié du gouvernement du Québec. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts verse 225 000 $ tandis que le ministère de la Culture et des Communications contribue à la hauteur de 200 000 $.

« À titre de ministre responsable d’établir et de gérer la cartographie et les réseaux géodésiques officiels du Québec, je suis très fière d’appuyer le projet d’Atlas du territoire québécois et de savoir que son élaboration repose notamment sur les sources de données de référence du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Cet atlas brossera un portrait exhaustif de la géographie du Québec. Bravo! », a souligné Mme Blanchette Vézina.

Une parution prévue pour 2025
L’Atlas du Québec sera disponible en format papier d’environ 250 pages et en format numérique. Sa publication est prévue au printemps 2025, de sorte que les données tirées du recensement canadien de 2021 y seront intégrées. Il sera mis à jour périodiquement pour assurer sa pérennité.
Selon les instigateurs du projet Yves Brousseau et Guy Mercier, « L’Atlas du Québec comblera un vide, puisqu’aucun ouvrage de ce type n’a été publié depuis les années 1970. Nous pensons qu’une société mature a besoin d’un livre comme le nôtre pour se comprendre et partager ces savoirs à l’international. Le financement gouvernemental représente pour nous l’aboutissement de plusieurs années de réflexion. »

L’Atlas du Québec est produit au sein du Laboratoire de cartographie de l’Université Laval, qui est reconnu pour son expertise depuis plusieurs années. Il assure, depuis 1963, la production de cartes et de graphiques de haute qualité destinés à l’enseignement et à la recherche scientifique ainsi qu’au grand public.

L'annonce publique du financement est disponible en réécoute.
Visionner

Photo

Ahmed Rezeg s'intéresse à Limoilou

14 septembre 2023

Ahmed Rezeg, doctorant en sciences géomatiques, relance la demande afin de trouver de nouvelles personnes répondantes à son étude. Celle-ci s'intéresse au lien entre les individus et les communautés.

« Ce sondage s’inscrit dans le cadre de ma thèse de doctorat, dont le sujet traite du lien entre les personnes et leurs lieux de vie, et vise des répondants adultes qui connaissent le quartier Limoilou », résume Ahmed Rezeg.

Le questionnaire est ouvert aux gens de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou.

Pour remplir le questionnaire >>  
Pour des questions, contactez Ahmed Rezeg

Lisez l’article de Simon Bélanger paru dans monlimoilou>>

Photo

Don de 1M$ de Promutuel Assurance pour passer à l'action en environnement

14 septembre 2023

Le 13 septembre, au pavillon Gene-H.-Krugrer, Geneviève Fortier, cheffe de la direction de Promutuel Assurance, prenait la parole pour annoncer un partenariat avec l'Université Laval, accompagné d'une contribution d'un million de dollars sur cinq ans.  Ces fonds serviront à financer des bourses aux étudiantes et aux étudiants ainsi que leurs projets dans le cadre du Chantier d'avenir en action climatique, un nouveau programme de maîtrise sur mesure. Ils soutiendront aussi l'Institut en environnement, développement et société (Institut EDS), carrefour de connaissances et d'expertises multidisciplinaires depuis 20 ans.

Lisez l'article d'Alexandra Perron sur ULaval nouvelles>> 
Photo tiré de Université Laval - Salle de Presse 

Photo

Un nouveau documentaire souligne les travaux d’une équipe de recherche en géographie

02 septembre 2023

Les Premiers Hommes de Saint-Pierre-et-Miquelon : un film documentaire de Xavier Fréquant, qui met en lumière les travaux des chercheuses et chercheurs et des étudiantes et étudiants en géographie et en archéologie de l’Université Laval, qui inclue entre autres, une intervention de la professeure Najat Bhiry.

En collaboration avec leurs collègues français, ils ont réussi à démystifier la présence paléo-inuite et amérindienne sur un archipel français, situé en Amérique du Nord. L’odyssée de ces peuples est racontée avec finesse, doigté et passion dans un cadre naturel époustouflant.

Visionnez le documentaire

Réalisation : Xavier Fréquant
Production : Wapiti Production, avec la participation de France Télévisions
Durée : 55 min

Photo

Nos chercheuses et chercheurs reçoivent plus de 1,2M$ en subventions de recherche par le CRSNG et le CSRH

01 septembre 2023

Félicitations à six chercheuses et chercheurs de la FFGG, qui reçoivent un financement totalisant 1,2 millions de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour leurs projets de recherche!

CRSNG - Découverte

  • Mathieu Bouchard reçoit 160 000$ pour son projet « Prise en compte des changements climatiques dans la planification forestière à long terme », en plus d’un montant de 12 500$ grâce au supplément Tremplin vers la découverte.
  • Sylvie Daniel reçoit 210 000$ pour son projet « Innovative deep learning solutions leveraging unlabeled and multi-source annotated datasets to segment and monitor change in large scale 3D point clouds for digital twin cities. »
  • Mir Abolfazl Mostafavi reçoit 210 000$ pour son projet « Leveraging senseable cities for inclusive mobility : dynamic routing in disruptive sidewalks. »
  • Stéphane Roche reçoit 158 500$ pour le projet « Intelligence des environnements urbains anthropocènes – IAU. »

CRSNG – Outils et instruments de recherche

  • Alain Cloutier reçoit 143 994$ pour un instrument d’analyse thermique d’adhésifs et de revêtements de haute performance pour l’industrie du bois.

CRSH - Savoir

  • Danièle Bélanger reçoit 359 685$ pour le projet « The new face of migration management in Canada : digitalisation, automation and AI. »
Photo

De nouvelles infrastructures innovantes en recherche à la FFGG

01 septembre 2023

Bravo aux professeures et professeurs Janani Sivarajah, Ilga Porth, Louis Bernier, Pascale Roy-Léveillée, Émilie Saulnier-Talbot et Dermot Antoniades, ainsi que leurs équipes respectives, qui sont récipiendaires de financement qui contribuera à l'avancement de la recherche!

Les professeures Janani Sivarajah et Ilga Porth, et le professeur Louis Bernier, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, reçoivent un financement de 291 388 $ pour la création du Laboratoire d'adaptation et de résilience au climat des forêts urbaines. Premier du genre dans un climat nordique comme celui de Québec, ce laboratoire facilitera les collaborations à l’échelle locale et nationale. Les équipements de pointe permettront de créer des systèmes socioécologiques urbains adaptatifs, résilients et fonctionnels, et de développer des outils de gestion des arbres et des sols urbains. « Il s'agit d'une occasion unique de faire progresser les connaissances en matière de foresterie urbaine, à un moment où la recherche et les ressources sont nécessaires pour lutter contre les conséquences des changements climatiques », souligne Janani Sivarajah.

L’équipe de Pascale Roy-Léveillée, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, se voit octroyer 186 614 $ pour étudier les dynamiques géomorphologiques des plaines pergélisolées en dégradation et les rétroactions environnementales. La moitié du Canada comporte des zones pergélisolées et leur dégel présente des risques pour les infrastructures nordiques et accélère les changements environnementaux dans les territoires où les communautés chassent et pêchent. Les fonds serviront à l'achat d'un système aéroporté d’acquisition d’images géoréférencées combiné à un module amélioré d’imagerie souterraine pour l’étude des substrats pergélisolés.  « Le financement permettra de développer une approche polyvalente et moderne pour cartographier la vulnérabilité au dégel du pergélisol dans les milieux construits et naturels, entre autres pour faciliter la gestion d'une infrastructure vitale pour les collectivités et l'industrie du Nord », souligne Pascale Roy-Léveillée.

La professeure Émilie Saulnier-Talbot et le professeur Dermot Antoniades, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, reçoivent 174 426 $ pour le déploiement d’une infrastructure de chromatographie liquide de haute performance. L’appareil permettra d’analyser les pigments algaux et bactériens dans l’eau et ses sédiments pour déterminer la présence et l’abondance de différents groupes, comme les cyanobactéries. Une meilleure compréhension de la dynamique temporelle et spatiale guidera les gestionnaires dans la conservation des ressources aquatiques. « Grâce à cette subvention, nos équipes seront en mesure de mieux comprendre la nature et l’ampleur des changements s’opérant dans les écosystèmes aquatiques canadiens dans le contexte des bouleversements climatiques actuels », indique Émilie Saulnier-Talbot.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique félicite ces équipes, qui contribuent activement à l’avancement des connaissances et au rayonnement de la recherche!

Source : Près de 7 M$ pour l’ajout d’infrastructures innovantes en recherche à l’Université Laval (ulaval.ca)

Photo

Départ à la retraite du professeur Louis Bernier

31 août 2023

Louis Bernier prend une retraite bien méritée après plus de 32 années à occuper le poste de professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique! S’étant joint au Département des sciences du bois et de la forêt comme professeur adjoint le 31 décembre 1990, Louis a développé une expertise en champignons, pathologie forestière, santé des forêts et mycologie, sujets qu’il enseignait avec passion.

Professeur Bernier est détenteur d’un baccalauréat en génie forestier de l’Université Laval, d’une maîtrise en sciences forestières et d’un doctorat en pathologie forestière de l’Université de Toronto, ainsi que de deux postdoctorats en biologie moléculaire des champignons et en génétique microbienne de l’Université Laval.

Séduit par le « côté obscur » des champignons, il s’est penché dans sa carrière sur des espèces particulières qui ont décimé des populations d’ormes en Europe et en Amérique du Nord. Ses découvertes lui ont permis d’approfondir les rudiments de la génétique des champignons. Il a ensuite mis l’expertise développée à profit en mettant en place au sein du Département des sciences du bois et de la forêt un programme de recherche en pathologie forestière qui fait une place de plus en plus importante aux différents outils de la génomique.

« Louis Bernier est un passionné de la course à pied sur le campus, mais aussi de sa recherche en laboratoire. De la maladie hollandaise de l’orme qui était son cheval de bataille pour préserver nos ormes au Québec et en Amérique du Nord, il a diversifié sa recherche pour s’intéresser aussi aux champignons bénéfiques des plantes comme la culture in vitro des champignons mycorhiziennes arbusculaires et la culture des champignons ectomycorhiziens comestibles. Sa carrière en tant que chercheur et formateur a couvert les champignons ennemis et amis de plantes. Je garde un souvenir d’un bon collègue avec un sourire aux lèvres chaque fois qu’on se rencontre. » – Damase P. Khasa, professeur

« Louis Bernier est l'expert par excellence de la maladie hollandaise de l'orme et d'autres maladies vasculaires des arbres. Nous collaborons depuis 2016 dans le cadre d'un projet financé par Génome Canada sur la biosurveillance des ravageurs et des pathogènes envahissant les forêts, et ses connaissances et surtout son enthousiasme ont été une source d'inspiration non seulement pour ses étudiants et ses postdocs, mais aussi pour moi. J'ai le plaisir de continuer à collaborer avec Louis dans le cadre d'un projet nouvellement financé, ce qui n'a pu se faire que grâce à ses connaissances exceptionnelles sur le système d'étude. » - Ilga Porth, professeure

Nous tenons à remercier le professeur Bernier pour toutes ses années de collaboration au sein de notre Faculté et pour la relève qu’il a maintes fois inspirée à poursuivre dans le domaine de la mycologie et de la pathologie forestière.

Nous lui souhaitons une longue retraite riche en nouvelles expériences!

Photo

Départ à la retraite de la professeure Alison Munson

31 août 2023

C’est après 32 années de service comme professeure en aménagement écosystémique des forêts, écologie de la restauration et de l’ensauvagement et biologie forestière au Département des sciences du bois et de la forêt qu’Alison Munson prend sa retraite et quitte la grande famille FFGG le 1er septembre.

D’origine ontarienne, Alison est titulaire d’un baccalauréat en agriculture, d’un diplôme professionnel en classification écologique d’Agriculture Canada, à Guelph, d’un doctorat en biochimie des forêts, ainsi que d’un postdoctorat en biogéochimie des plantations. Experte dans les domaines de la biogéochimie forestière, de l’écologie de la restauration, Mme Munson est cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu et y gère le volet portant sur l’identification des facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain.

«Lorsque j'ai commencé à assumer mes nouvelles fonctions de professeure adjointe et de titulaire de la chaire sur l'arbre urbain et son milieu au plein de la pandémie, la présence calme d'Alison Munson et son rôle de mentor m'ont été très utiles. Bien que je la connaisse depuis moins de deux ans, elle a été une collègue formidable qui m'a montré comment naviguer dans mon nouveau rôle. J’admire sa passion pour la recherche et l'enseignement, ainsi que sa capacité, en tant que femme scientifique, à surmonter les difficultés au cours de sa carrière universitaire.» - Janani Sivarajah, professeure

« Alison a toujours su poser un regard éclairé sur les grandes questions environnementales, démontrant une ouverture particulière pour les approches interdisciplinaires et même holistiques. Comme nouveau professeur à la faculté, elle m’a accueilli très chaleureusement dans un esprit de camaraderie et de collégialité qui représente si bien notre faculté. Je l’ai vu agir en tant que leader positive et généreuse qui sait faire bénéficier de ses acquis à l’ensemble de la collectivité. » - Jean-François Bissonnette, professeur

« Alison a été une professeure déterminée avec un grand respect pour les personnes. Elle a débuté ses recherches postdoctorales à l’Université Laval alors j’étais étudiante au doctorat avec le même directeur, M. Hank Margolis, dans le domaine de l’écophysiologie forestière. De Chibougamau à Petawawa (Ontario), et même ailleurs, Alison mettait une grande confiance auprès de tous ceux avec qui elle œuvrait. Elle a inspiré de nombreux étudiants du monde entier et maîtrisait l’art de la rédaction scientifique. Ce fut un plaisir de la connaître et de travailler en collaboration avec elle toutes ces années. » - Marie R. Coyea, responsable de travaux pratiques et de recherche en écophysiologie 

Nous tenons à exprimer notre gratitude à la professeure Munson pour toutes ces années de collaboration et de dévouement à l'enseignement et à la recherche dans le domaine des sciences du bois et de la forêt au sein de notre faculté. Nous lui souhaitons une bonne santé et de longues années de retraite auprès de sa famille et de ses proches.

Photo

Marie-Hélène Vandersmissen nommée vice-doyenne aux études

23 août 2023

Marie-Hélène Vandersmissen, professeure titulaire et directrice du Département de géographie de 2015 à juin 2023, occupe la fonction de vice-doyenne aux études depuis le 22 août 2023. Elle succède ainsi au professeur Yves Brousseau, qui occupait le poste depuis les 2 dernières années et demie. Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté, a tenu à souligner l’implication et le travail de M. Brousseau, qui a débuté ses nouvelles fonctions en plein cœur d’une pandémie qui a entraîné un lot de défis inattendus qu’il a su relever avec brio.

Selon Mme Gélinas, « Mme Vandersmissen était la personne tout indiquée pour prendre la relève comme vice-doyenne. En plus de l’expérience de gestionnaire acquise à titre de directrice de département et de sa connaissance des processus entourant la gestion des études, elle possède des qualités humaines essentielles. Sensible et attentionnée, désirant offrir le meilleur service et la plus grande qualité d’enseignement à la communauté étudiante, nul doute qu’elle saura bien accompagner l’équipe de la gestion des études dans sa mission ».

Marie-Hélène Vandersmissen a complété son baccalauréat ainsi que sa maîtrise en géographie à l’Université de Sherbrooke. Après avoir obtenu son doctorat en aménagement du territoire et développement régional à l’Université Laval en 2000, elle a poursuivi ses recherches postdoctorales à l’INRS-Urbanisation, Culture et Société, avant de se joindre comme professeure au Département de géographie de l’Université Laval, en 2002. Elle a alors développé ses expertises de recherche et d’enseignement autour du milieu urbain, du transport urbain ainsi qu’en méthodes quantitatives et en analyse spatiale. Elle a de plus occupé le poste de rédactrice en chef de la revue Les Cahiers de géographie du Québec.

Nous lui souhaitons le meilleur succès dans ses nouvelles fonctions!

Photo

La population québécoise souhaite davantage d'efforts de conservation pour le caribou

03 août 2023

Deux professeurs rattachés au Centre d'étude de la forêt de l'Université Laval, Daniel Fortin, du Département de biologie, et Jérôme Cimon-Morin, du Département des sciences du bois et de la forêt, ont utilisé les données d'un sondage en ligne mené entre le 9 et le 14 septembre 2022 pour déterminer où se situait la population québécoise sur la question de la conservation du caribou forestier et du caribou montagnard.

Ce sondage en ligne mené auprès de 1000 personnes vivant au Québec révèle un fort appui aux mesures visant à assurer la conservation du caribou forestier et du caribou montagnard, même si cela devait se solder par des pertes d'emplois. «Les actions du gouvernement actuel dans ce dossier ne vont pas dans le sens souhaité par la population», constatent les deux chercheurs de l'Université Laval dans une analyse qu'ils publient à ce sujet dans la revue Science of the Total Environment.

Lire la suite sur Ulaval nouvelles

Photo

Fonte des glaces: «on est capable de relever ces défis»

28 juillet 2023

Le 21 juillet dernier, Pascale Roy-Léveillée s'est jointe à l'émission radio "C'est encore mieux mieux l'après-midi" pour discuter de la fonte des glaces au nord du Québec.
Écoutez le segment disponible en ligne.

Les glaces des régions au nord du Québec fondent. Parmi les températures records partout dans le monde ce mois-ci, le thermomètre indiquait 34,1°C le 4 juillet à Kuujjuaq, qui était l'endroit le plus chaud au pays.

La professeure agrégée Pascale Roy-Léveillée se spécialise dans les vulnérabilités des terrains au dégel, et elle rappelle que les communautés nordiques, souvent autochtones, doivent s'adapter dès maintenant aux augmentations de température. Selon elle, des investissements sont nécessaires pour aider les populations à s'adapter aux changements climatiques. Ces dernières ont des conséquences importantes comme des glissements de terrain, ainsi que des impacts directs sur la culture de la chasse et de la pêche. « On est capable de relever ces défis, mais il faut s'y mettre », soutient Mme Roy-Léveillée.

Source: Radio-Canada

Photo

Un travail pour mieux comprendre les cours d’eau

21 juillet 2023

Le Laboratoire d’hydrologie forestière de l’Université Laval travaille actuellement sur un projet de cartographie du littoral. L’objectif, c’est d’améliorer les connaissances sur les petits milieux aquatiques et éventuellement aider à la gestion du territoire. Des équipes du laboratoire visiteront, jusqu’au mois d’août, différents sites en bordure du fleuve, de Leclercville à Saint-Antoine-de-Tilly.

Sur ces sites prédéterminés, les chercheurs étudieront les traces laissées par des crues importantes et des inondations sur les berges des petits cours d’eau qui bordent le littoral. Tout ce travail vise à valider des informations qui se trouvent sur des cartes en haute résolution produites pour le gouvernement.

L’algorithme développé à partir de cartes et de données LiDAR par l’équipe de Sylvain Jutras, le responsable du Laboratoire d’hydrologie forestière de l’Université Laval, est efficace pour les grands plans d’eau et la forêt boréale. Par exemple, il a permis d’observer quatre fois plus de cours d’eau intermittents (qui ne coulent pas pendant une partie de l’année) et deux fois et demie plus de cours d’eau permanents, souligne le chercheur.

«Dans le sud du Québec, on n’augmente pas vraiment leur nombre, mais le parcours de l’eau est intéressant à analyser. Cependant, il y a plusieurs inexactitudes à très petite échelle. On se rend compte que l’une des faiblesses des outils qu’on a produits, c’est que le gouvernement du Québec ne possède pas de base de données des ponceaux (tuyau dans lequel s’écoule l’eau). Si un ponceau passe sous une route, il est invisible. Pour déterminer le parcours de l’eau, il faut connaître son orientation et sa direction, de là les erreurs. Une fois sur le terrain, c’est le genre d’information qu’on peut analyser rapidement.»

Source: Mélanie Labrecque, Le Pleuple Lotbinière

Lisez l'article complet

Photo

Plus de 511 000$ de financement en aménagement durable des forêts

13 juillet 2023

Félicitations à Évelyne Thiffault et Éric R. Labelle, qui ont reçu une somme totalisant 511 170$ du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pour financer leurs projets de recherche respectifs en aménagement durable des forêts.

Annoncé le 10 juillet dernier par Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, cet appel de projets visait à augmenter la capacité de recherche en aménagement durable des forêts ainsi que de favoriser l'acquisition de nouvelles connaissances.

À propos du projet d’Évelyne Thiffault

Dépérissement de l'épinette blanche : portrait statistique et causes dans la sapinière à bouleau blanc de l'Est
Montant: 217 170$
Durée prévue du projet: 3 ans

Compte tenu de l’importance stratégique, économique et écologique de l’épinette blanche, des observations existantes d’un dépérissement de cette essence, mais également de l’absence, à l’heure actuelle, d’une compréhension fine de l’ampleur du phénomène et des causes de ce dépérissement, ce projet vise l’analyse des liens entre les conditions édaphiques, sylvicoles, climatiques et nutritionnels et le dépérissement de l’épinette blanche utilisée pour le reboisement. 

À propos du projet d’Éric R. Labelle

L'impact des opérations forestières mécanisées sur l'environnement physique : un regard sur les sols, dommages aux arbres résiduels et à la création de lits de germination
Montant: 294 000$
Durée prévue du projet: 3 ans

Le projet vise à répondre aux questions de recherche concernant: les rôles de l’intensité de récolte et du type de sentier d’exploitation sur la qualité de l’environnement physique (sol, arbres résiduels, régénération) après coupe; l’influence de la visibilité des opérateurs d’équipements de récolte dans les sentiers d’exploitation sur la fréquence et sévérité de dommages aux arbres résiduels; les impacts de l’intensité des dommages sur la valeur projetée à l’âge de maturité économique.

Source: Cabinet de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts

Photo

Félicitations à Stéphane Roche, nouveau directeur de l’Institut en environnement, développement et société

13 juillet 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à féliciter Stéphane Roche, professeur au Département des sciences géomatique et collaborateur hors pair, pour sa nomination à titre de directeur de l’IEDS. Son expertise et sa mobilisation pour la recherche font de lui la meilleure personne pour poursuivre la mission de l’IEDS et faire rayonner ses activités.

La nomination de Stéphane Roche a été approuvée par le Comité exécutif de l’Université Laval le 29 juin dernier. M. Roche est professeur au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, géographie et de géomatique (FFGG). Il a été directeur du Département de sciences géomatiques de 2007 à 2011, vice-doyen aux études et à la recherche de la FFGG de 2014 à 2018 et directeur de la recherche et des affaires académiques à l’Institut national de la recherche scientifique de 2018 à 2020. Au cours de l’année universitaire 2022-2023, il fut professeur invité et responsable du pôle d’études et de recherche sur les environnements urbains à l’Université de l’Ontario français.

Membre chercheur de l’Institut EDS depuis 2005, il succède à Sehl Mellouli, qui occupait le poste de directeur depuis janvier 2023. Le professeur Sehl Mellouli est également vice-recteur adjoint aux études et aux affaires étudiantes de l'Université Laval.

Sur l’Institut EDS

L’Institut EDS, à titre de carrefour scientifique interdisciplinaire, offre une vitrine privilégiée de collaboration et un apport concret de la recherche à nos communautés pour une actualisation du développement durable et des Objectifs de développement durable de l’ONU. Il accompagne ses membres et chacune de ses parties prenantes en ce sens.

Source : ULaval nouvelles

Photo

Nouvelle aide financière de 600 000 $ pour soutenir la recherche sur le pergélisol au Nunavik

06 juillet 2023

La sécurité et la qualité de vie dans les villages nordiques du Nunavik sont importantes pour le gouvernement du Québec. C'est pourquoi le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, annonce l'octroi d'une aide financière additionnelle maximale de 600 000 $ sur deux ans à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval. Ainsi, cette dernière pourra continuer de soutenir la Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik et les travaux qu'elle mène.

Le réchauffement climatique provoquant le dégel du pergélisol, la sécurité et la résilience des communautés du Nunavik sont déjà affectées par des dommages subis par les bâtiments et les infrastructures. La qualité de vie des personnes est également touchée en raison d'un accès restreint au territoire pour la pratique d'activités traditionnelles de chasse, de pêche et de cueillette. Les chercheurs travaillent donc en collaboration avec les communautés du Nunavik, afin que les savoirs locaux et scientifiques leur permettent de s'adapter aux impacts du réchauffement climatique sur le pergélisol. La Chaire de recherche souhaite également augmenter la résilience des communautés nordiques face aux changements environnementaux.

Ce nouvel appui du gouvernement du Québec fait suite à une aide de 900 000 $ accordée en 2021 pour la création de la Chaire de recherche et son fonctionnement pendant les trois premières années. Les sommes accordées serviront à :

  • Maintenir et développer les connaissances sur le pergélisol et sa sensibilité au dégel, dans un contexte de changements climatiques;
  • Soutenir et accélérer l'adaptation aux changements climatiques des régions pergélisolées du Québec, en collaboration avec les communautés;
  • Assurer la pérennité de la Chaire de recherche.

Citations :

« Les communautés du Nunavik voient leur environnement se modifier rapidement en raison des changements climatiques. La poursuite des activités de la Chaire de recherche contribuera à assurer le maintien et le développement à long terme des connaissances, d'une expertise et d'une capacité de recherche sur le pergélisol à l'Université Laval. C'est essentiel pour accélérer la mise en œuvre de solutions d'adaptation aux impacts des changements climatiques dans cette région. »

Benoit Charete, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Les impacts des changements climatiques au Nunavik sont parmi les plus rapides dans toutes les régions du monde. Il est essentiel de s'assurer que ces derniers puissent être freinés rapidement. Avec l'annonce d'aujourd'hui, nous croyons que le travail ne peut que s'accélérer. Grâce au savoir ancestral des Inuit et aux chercheurs de l'Université Laval, j'ai espoir que des solutions concrètes seront trouvées afin que nous puissions préserver ce vaste territoire. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« Les travaux ont eu des retombées tangibles sur la résilience des infrastructures et la planification durable des villages. Je salue ce nouveau soutien gouvernemental grâce auquel la Chaire de recherche pourra poursuivre l'excellent travail réalisé jusqu'à présent, en partenariat avec les communautés locales et les organisations régionales. »

Denis Lamothe, député d'Ungava

« Le financement annoncé aujourd'hui témoigne à la fois de l'expertise de l'Université Laval en matière de recherche sur le pergélisol et de la relation de confiance établie depuis de nombreuses années entre nos scientifiques et les populations du Nunavik. L'Université Laval est heureuse de pouvoir poursuivre cette collaboration sur un enjeu d'une importance cruciale pour le développement durable des communautés du Nord. »

Sophie D'Amours, rectrice de l'Université Laval

Faits saillants :

  • L'aide financière découle de l'action 3.5.1.1 du plan de mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030, qui vise à poursuivre l'acquisition de connaissances sur le dégel du pergélisol.
  • Les activités de la Chaire de recherche s'inscrivent également dans le cadre du programme Sentinelle Nord de l'Université Laval.

Liens connexes

Source :

Mélina Jalbert
Attachée de presse
Cabinet du ministre
de l'Environnement, de la Lutte
contre les changements climatiques,
de la Faune et des Parcs et ministre responsable
de la région des Laurentides
Tél. : 418 803-2351

Information :

Relations avec les médias
Ministère de l'Environnement,
de la Lutte contre les changements climatiques,
Faune et des Parcs 
Tél. : 418 521-3991

Équipe des relations publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

crédit photo: Antoine Boisson

Photo

Comprendre la dynamique des avalanches dans le Grand Nord canadien pour mieux s’y préparer

27 juin 2023

Une équipe de chercheurs de l’Université Laval a découvert les conditions météorologiques favorables au déclenchement des avalanches. Elle espère ainsi améliorer leur prédiction et éviter des tragédies.

Dans la nuit du 31 décembre 1998, des membres de la communauté de Kangiqsualujjuaq réunis dans le gymnase d’une école pour les festivités du Nouvel An ont été frappés par une avalanche. Elle avait fait 9 morts et plus de 25 blessés.

« Cette tragédie indiquait clairement une lacune dans les connaissances associées à la dynamique des avalanches au Nunavik », souligne dans un communiqué de presse Jérémy Grenier, diplômé de la maîtrise en sciences géographiques à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Dans l’étude publiée dans la revue Arctic, Antarctic, and Alpine Research, les scientifiques ont voulu répondre à cette lacune en s’intéressant au cas de la vallée Tasiapik, traversée par la seule route donnant accès au lac Tasiujaq depuis le village d’Umiujaq. Elle explique que le contexte actuel des changements climatiques crée davantage de redoux hivernaux qui perturbent les régimes de précipitations.

Lire la suite sur le site de Radio-Canada

Photo

Lancement d'un nouveau "bac à sable" à réalité augmentée

20 juin 2023

C’est le 20 juin que s’est tenu le lancement officiel du nouveau « bac à sable » cinétique à réalité augmentée. Fruit d’une collaboration entre le Département des sciences géomatiques, la Bibliothèque et de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés, ce nouvel outil est accessible à tous dans le secteur du Centre GéoStat au 4e étage de la Bibliothèque et se veut une façon d’introduire nos étudiantes et étudiants à la visualisation topographique en réalité augmentée.

Le «bac à sable» offre la possibilité de comprendre le territoire, notamment des concepts géographiques, géologiques et hydrologiques. En façonnant le sable, on peut modeler un modèle topographique augmenté en temps réel par l’affichage d’un dégradé de couleurs d’élévation et de courbes de niveau, qui se réajustent automatiquement en fonction du modelage. Il permettra d’enrichir l‘expérience des usagères et usagers, de renforcer l’appui à l’enseignement et à l’apprentissage et de favoriser la collaboration avec le milieu de la recherche.

Un fonctionnement à la fine pointe

Le «bac à sable» à réalité augmentée se compose d’une table de sable cinétique, d’un senseur, d’un projecteur et d’un ordinateur. Le senseur détecte la hauteur et l’emplacement du sable dans le bassin pour transmettre cette information à l’ordinateur. Ce dernier calcule la projection appropriée et transmet les informations au projecteur, qui diffuse ensuite en temps réel les lignes topographiques et les couleurs sur le sable.  

Photo

Le premier jalon d’une nouvelle ère pour la Forêt Montmorency

19 juin 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière d’annoncer l’atteinte de l’objectif de 125 000 $, établi à l’occasion de la Campagne de la tourbière Joncas. Objet de recherches et d’expériences en sciences forestières depuis plus de 50 ans, cette tourbière retrace l’évolution de la végétation et du climat et constitue de précieuses archives biologiques et écologiques. Grâce à la mobilisation de 250 donatrices et donateurs, les travaux de la première phase d’aménagement de la tourbière pourront débuter très prochainement et permettront l’implantation d’un sentier balisé, de points d’observation ainsi que de panneaux d’interprétation.

 

La Forêt Montmorency est un pôle d’excellence en recherche sur les écosystèmes boréaux. Cette phase initiale d’aménagement de la tourbière Joncas représente un premier jalon dans le grand projet de valorisation de la Forêt Montmorency qui prévoit notamment :

  • la construction d’un pavillon d’accueil écoresponsable;
  • l’installation de lieux de formation extérieurs;
  • la définition de nouvelles aires protégées;
  • la poursuite de travaux de recherche sur l’énergie propre.

Ce repositionnement stratégique et opérationnel de la Forêt Montmorency vise, entre autres, à renouveler l’accessibilité au territoire, dans un souci de développement de la culture forestière et de rayonnement de la foresterie. Les sentiers d’interprétation et la plateforme d’observation aux abords de la tourbière offriront, tant à la communauté universitaire qu’au grand public, un accès privilégié à cet écosystème fragile chargé de plus de 12 000 ans d’histoire, dans le respect et la préservation de la nature.

Source : La Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés

Photo

Succès de l’École d’été du CIRCERB

19 juin 2023

C’est sous le thème « Le bâtiment au cœur des enjeux climatique » que s’est déroulée l’École d’été de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) le 14 juin dernier.

Tenu dans la magnifique salle multifonctionnelle à structure en bois de la Base de Plein-Air Ste-Foy, l’événement a réuni 85 participants composés d’étudiantes et étudiants, de professeures et professeurs ainsi que de partenaires industriels et gouvernementaux de la chaire.

La matinée fut une occasion de réseautage et de transfert de connaissances, alors que l’après-midi a permis à quatre conférenciers de renom de partager la vision de leur organisation en lien avec le thème de la journée. Monsieur Pierre Corriveau, président de l’Ordre des architectes du Québec, Monsieur Claude Foster, PDG de la Société d’habitation du Québec, Monsieur Serge Cormier, VP à la construction aux Fonds immobilier de de solidarité FTQ et Madame Silvia Garcia, Vice-présidente réglementation et innovation à la Régie du bâtiment du Québec se sont entretenus avec l’audience. Cette journée fut l’occasion de rappeler l’importance de la construction en bois et du bâtiment durable comme outils de lutte contre les changements climatiques. 

« Les milieux immobilier et bancaire doivent développer des critères d'évaluation environnementale pour guider leurs investissements » - Serge Cormier

« L'harmonisation des codes est une démarche qui permettra au Québec d'être au cœur du processus de mise à jour du Code national du bâtiment (CNB) » - Silvia Garcia

«Au Québec, 87 % des émissions d’un bâtiment alimenté à l’hydroélectricité proviendraient de sa construction. Ces données montrent importance de s’attaquer non seulement à l’efficacité énergétique des bâtiments, mais surtout au carbone intrinsèque  » - Pierre Corriveau

« Face aux changements climatiques, il faut faire évoluer les pratiques. On peut travailler sur deux axes : réduire les émissions de GES provenant de l’énergie et des matériaux et augmenter la résilience des habitations » - Claude Foster

Photo

Là où sont plantées les perches

12 juin 2023

Trois partenaires lancent conjointement une carte narrative sur une expédition de canotage et de portage jusqu’à un site sacré dans le territoire de la communauté de Uashat mak Mani-Utenam, sur la Côte-Nord.

Kuakushuakanashkuat ka tshimashuht. En langue innue, ce nom signifie «Là où sont plantées les perches». Il désigne un site patrimonial et sacré pour le peuple innu, un symbole identitaire situé à environ 150 kilomètres au nord de Sept-Îles, au cœur de l’arrière-pays de la Côte-Nord. C’est aussi le titre d’une fort belle carte narrative récente fruit d’un partenariat entre Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones, et la Bibliothèque de l’Université Laval.

Cette carte est le récit d’une expédition de 10 jours effectuée à l’été 2020 par 7 personnes. Leur objectif: refaire en canot et à pied, en pagayant sur les rivières et en cheminant à l’intérieur des terres, une partie du parcours effectué par des générations d’Innus d’hier à aujourd’hui, depuis la région de Sept-Îles jusqu’aux territoires de chasse beaucoup plus au nord. L’expédition avait comme destination le lac Matinipi. La partie sud de ce lac est considérée patrimoniale et sacrée par les Innus de par la présence, encore aujourd’hui, de nombreuses perches d’épinette blanche enfoncées dans le lit vaseux du lac et visibles sous la surface des eaux. Pendant des siècles, les Innus ont utilisé ces perches pour propulser leurs canots lorsqu’ils remontaient les rivières à contre-courant vers les territoires de chasse. Une fois au lac Matinipi, le changement de direction du courant faisait en sorte qu’ils n’avaient plus besoin des perches pour continuer leur voyage. Ils les plantaient là.

Lire la suite sur ULaval nouvelles 

Photo

La Chaire sur l'arbre urbain et son milieu offre plusieurs projets de maîtrises, un doctorat et un postdoctorat!

06 juin 2023

La Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu (CRAUM) est à la recherche d’étudiantes et d'étudiants pour de nouveaux projets à la maîtrise, au doctorat et même au postdoctorat sous la direction de Sivajanani Sivarajah. Joignez une équipe dynamique qui a à coeur l’inclusion, l’entraide et l’ouverture d’esprit ! Si vous vous intéressez aux impacts de la construction sur les arbres urbains, les sols urbains, les changements climatiques ou tout ce qui a trait à la foresterie urbaine et la recherche, ces offres sont pour vous, jetez-y un coup d’oeil !

Maîtrise en sciences forestières avec mémoire

  1. Évaluez les habitats de croissance et l'utilisation historique des terres et leurs effets sur les arbres urbains dans différents quartiers de la ville de Québec
  2. Évaluez les impacts des grands travaux de construction sur les réponses écophysiologiques des arbres urbains de la ville de Québec
  3. Analyser le potentiel, développer et réaliser des sols construits (technosols) en zone urbaine

Doctorat en sciences forestières

  1. Évaluer le microclimat et les conditions de site des arbres et des sols urbains pour améliorer la qualité de l'air pour la santé humaine et le bien-être des écosystèmes

Postdoctorat

  1. Atténuation des GES des sols urbains par le biochar : une étude multi-villes/ mitigation of GHG from urban soils using biochar: a multi-city study

Cliquez sur chaque offre de projet pour voir tous les détails, le financement et les objectifs de recherche.

Pour information:

Sivajanani Sivarajah
Professeure adjointe
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
sivajanani.sivarajah@sbf.ulaval.ca

Photo

Najat Bhiry, nouvelle directrice du Département de géographie

05 juin 2023

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Najat Bhiry à titre de directrice du Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Mme Bhiry est entrée en fonction le 1er juin 2023 pour un mandat de 4 ans. Elle succède à Mme Marie-Hèlène Vandersmissen qui occupait ce poste depuis le 1er juin 2015. 

Madame Bhiry se spécialise dans la géologie du Quaternaire et géomorphologie (stratigraphie, sédimentologie, micromorphologie), les aléas et risques naturels, la paléoécologie végétale, ainsi que la géoarchéologie et les paléoenvironnements.

Merci à Mme Marie-Hélène Vandersmissen pour le travail accompli à la direction du Département de géographie au cours des 8 dernières années et bienvenue à Mme Najat Bhiry dans ses nouvelles fonctions.

Photo

Laboratoire expérientiel REPER 3D

05 juin 2023

Projet de la professeure Sylvie Daniel et du professeur Willian Ney Cassol, du Département des sciences géomatique, ce laboratoire s’intéresse à la représentation 3D et à la perception 3D dans les environnements physiques. REPER 3D s’appuie sur une maquette d’environnement urbain miniaturisé peu coûteuse complétée par de petits drones et capteurs imageurs.

La mise en place du laboratoire est motivée par plusieurs objectifs liés à la formation, à la recherche et à l’innovation, à l’expérience étudiante, à la visibilité et au dynamisme du Département. Le labEx REPER 3D s’appuie sur une maquette d’environnement urbain miniaturisé personnalisable (ex. : plateaux modulaires incluant des routes, intersections, panneaux de signalisation, feux de signalisation, etc.) et peu coûteuse, qui sera complétée par des petits drones et de nouveaux capteurs imageurs, eux aussi à bas coût, permettant de proposer des expériences d'apprentissage de pointe et de mener des recherches en perception 3D et représentation 3D sous l’angle de l’intégration de capteurs, la télédétection, la photogrammétrie, l’intelligence artificielle, la modélisation 3D et de la visualisation 3D. La maquette urbaine, les drones et capteurs miniaturisés permettront de créer un contexte de formation et de recherche qui expose aux conditions du monde réel (bruits, variabilité, informations partielles, etc.) tout en préservant le contrôle des environnements. Les activités au sein du labEx REPER 3D débuteront dès l’été 2023 avec notamment l’accueil de stagiaires dont le travail visera à rendre opérationnelle l’infrastructure et à en proposer les premiers cas d’usage.

Photo

Remise du premier prix Luc-Bouthillier – Passion foresterie

05 juin 2023

Monica Gagnier, étudiante finissante du programme de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, reçoit le premier prix Luc-Bouthillier – Passion foresterie. Le Fonds Luc-Bouthillier vise à encourager l’engagement des étudiants et étudiantes dans les thématiques de la foresterie sociale. Il vise à reconnaître les talents en communication, en vulgarisation scientifique et l’engagement des étudiants et étudiantes dans le rayonnement de la foresterie.

Faire un don : Fonds de recherche et de développement en foresterie - Fonds Luc-Bouthillier - Passion foresterie - Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés (ulaval.ca)

Photo

Dévoilement des récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG

05 juin 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique remet une fois l’an les Prix Enseignement et Encadrement. C’est sur recommandation des étudiants et sous la responsabilité d’un comité dont font partie les étudiants que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG. De plus, afin de favoriser un plus grand nombre et de faciliter l’analyse et la comparaison des candidatures, les trois prix sont offerts en rotation au sein des trois départements de la FFGG; un prix par département, par année.

Prix «Enseignement - corps professoral» - Évelyne Thiffault

Le prix «Enseignement - corps professoral» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement d'une professeure ou d'un professeur à la Faculté. Pour le concours 2023, le prix est remis à un membre du corps professoral du Département des sciences du bois et de la forêt. Le prix est remis à Évelyne Thiffault - Pour ses nombreuses qualités, dont la sensibilité, l’écoute, le dévouement et la grande disponibilité, de même que son habileté à favoriser les échanges, à entrer en contact avec ses étudiants et étudiantes et à transmettre sa passion, parce que cet engagement et cette bienveillance se réalisent dans l’excellence, la rigueur et l’innovation.

Prix «Enseignement - autre personnel enseignant» - Jean-Philippe Veilleux

Le prix «Enseignement - autre personnel enseignant»  vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral, tel que les responsables de travaux pratiques, responsables de formation pratique, chargé(e)s d’enseignement, chargé(e)s de cours et professionnel(le)s responsables d’un ou plusieurs cours à la Faculté. Dans le cadre du concours 2023, le prix est remis à un membre du personnel enseignant non membre du corps professoral du Département des sciences géomatiques. Le récipiendaire est Jean-Philippe Veilleux - Grandement estimé des étudiants et étudiantes pour son professionnalisme et sa connaissance du domaine, de même que ses qualités personnelles : son accessibilité, son habileté à mettre en confiance, son énergie et sa passion.

Prix «Encadrement» - Pascale Roy-Léveillée

Le prix «Encadrement»  vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'encadrement aux cycles supérieurs d'une professeure ou d'un professeur de la Faculté. Pour le concours 2023, le prix est accordé parmi le corps professoral du Département de géographie. Le prix est remis à Pascale Roy-Léveillée - Professeure disponible, bienveillante, les étudiants et étudiantes reconnaissent et apprécient sa rigueur, son accompagnement vers le développement de l’autonomie, la rapidité de ses retours très constructifs et les moyens innovants déployés pour offrir le meilleur encadrement qui soit. Pour sa passion et son énergie dans sa recherche qui rejaillissent inévitablement sur la qualité de son encadrement et que son équipe étudiante apprécie grandement.

Félicitations aux trois récipiendaires!

Photo

De nouvelles abatteuses hybrides pour lutter contre les changements climatiques

31 mai 2023

Le Conseil de l’industrie forestière du Québec met à l’essai des abatteuses hybrides dans le but de moderniser les activités forestières en plus de lutter contre les changements climatiques. Il s’agit d’une première au Canada.

La récolte d’arbres à l’aide de ces abatteuses aura lieu dès le mois de juin pour une durée de deux ans dans quatre régions du Québec : la Capitale-Nationale, le Centre-du-Québec, l’Estrie et la Mauricie.

Ces nouvelles machines sont munies d’un moteur diesel et d’un moteur électrique autonome.

Il s’agit d’un projet évalué à 7,2 millions de dollars dans lequel la province investit 2,4 millions de dollars.

[… ]

Une équipe de chercheurs de l’Université Laval documentera le projet pilote et publiera un rapport en août 2026. Luc LeBel et Eric Labelle, professeurs en opérations forestières à l'Université Laval, participeront à la rédaction du rapport.

Lire la suite de l’article de Radio-Canada
Source photo : Radio-Canada / Camille Carpentier

Photo

Que sait Chat GPT des entrepreneurs forestiers?

19 mai 2023

Un article de Luc LeBel, professeur en opérations forestières à la FFGG.

Les robots et l’intelligence artificielle changent déjà le domaine forestier de manière importante. Pensons à la foresterie 4.0, la détection des essences de bois et des défauts dans les planches, l’arrivée imminente des camions autonomes sur nos routes, de même que l’apport important des drones, qui réalisent les inventaires. Et ce n’est qu’un début.

Nouvel outil controversé, ChatGPT est un programme informatique alimenté par l’intelligence artificielle qui peut comprendre et générer du texte comme le ferait un humain. Il peut répondre à une variété de questions, générer du texte créatif et même coder des programmes informatiques et transforme déjà certains domaines tels que le droit, la finance, le journalisme ou l’enseignement. Qu’en est-il des opérations forestières, qui comprennent un fort volet terrain nécessitant des connaissances techniques et pratiques? L’information présente dans les livres  est généralement complémentaire à l’expérience terrain, qui demeure nécessaire à la comprehension du fonctionnement du secteur. Cela étant, Chat GPT peut-il fournir des réponses ajustées à notre réalité et donner des explications claires à des questions sur lesquelles j’ai étudié et passé de nombreuses années à chercher dans les ouvrages et sur les chantiers? Dois-je craindre pour ma pertinence, ma valeur ajoutée de professeur, mon emploi? !? Ma curiosité de professeur m’a évidemment amené à tester ChatGPT en lui soumettant une question posée dans un examen du niveau baccalauréat en opérations forestières.

« Entre 1980 et 1990, de nombreux opérateurs sont devenus « entrepreneurs » en achetant la machinerie de la compagnie forestière. Identifiez et expliquez quatre motivations liées à cette stratégie adoptée par les compagnies forestières. »

Rédigée en quelques secondes, la réponse de l’IA est saisissante et lui vaut un A+!  Voici les quatre motivations données par ChatGPT auxquelles j’ai cru bon d’apporter certaines nuances en commentaire (LL).

Lire la suite de l’article sur Opérations forestières et de scierie

Photo

Le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois recrute!

16 mai 2023

Nouvellement lancé, le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-Bois) recrute déjà des candidat(e)s à la maîtrise et au doctorat. Plusieurs recherches seront effectuées pour diversifier les sources de matière première, améliorer la productivité et fournir du personnel hautement qualifié.

Plus spécifiquement, la nouvelle équipe du Corepan-Bois est à la recherche d'une quinzaine d'étudiants et étudiantes à la maîtrise et au doctorat pour travailler sur le développement des panneaux composites à base de bois! Découvrez les projets en recrutement:

Projets de maîtrise en recrutement

Projets de doctorat en recrutement

Découvrez le Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois

Ce nouveau consortium réunit notamment deux universités dont l'Université Laval, un centre collégial de transfert de technologie, un organisme de recherche et développement privé à but non lucratif et quatre fabricants de panneaux composites. 

Le consortium bénéficiera d’un financement sur 5 ans de 4 millions de dollars. Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) verse plus de 2,2 millions, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec avance un million, alors que FPInnovations les 4 entreprises partenaires fournissent un total de 777 000$.

Le programme de recherche portera sur la valorisation des résidus de bois, sur l’optimisation des procédés de fabrication des panneaux et sur le développement de nouveaux produits. Les chercheurs, entre autres choses, identifieront de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole. Ils développeront aussi de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels.

En savoir plus sur le lancement du Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (ULaval nouvelles)

Photo

Lisa Tischenko étudiante au doctorat en sciences forestières finaliste du concours La preuve par l'image

11 mai 2023

Lisa Tischenko, une étudiante de la Faculté au doctorat en sciences forestières sous la direction d'Ilga Porth est finaliste au concours La preuve par l'image pour sa photo intitulée "La chaîne du chêne".

Voici la description de son image: Semblables à des méduses, des bouts d’ADN du chêne rouge baignent dans ces tubes. Cette molécule sous forme de chaîne, l’ADN, contient l'information génétique chez tous les êtres vivants, à plumes, à poils ou à feuilles. D'un individu à un autre, l’information varie au sein d’une espèce selon les conditions de leur milieu. L’analyse de ces échantillons servira à répertorier les variations génétiques au sein des populations de chênes rouges du nord-est de l’Amérique. Dans un contexte de changements climatiques, on pourra ainsi sélectionner des semences adaptées, favorables à une gestion durable de nos forêts. (Taille des échantillons d’ADN: entre 5 et 8 mm | Photographie numérique)

Les responsables des concours de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed viennent de divulguer les oeuvres finalistes pour 2023.  Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 17 septembre à chacun de ces concours.

Votez pour sa photo (image 4)

Sources:

Photo

Une subvention de 1,3 million de dollars du CRSNG pour atténuer les GES provenant des déchets de foresterie urbaine

03 mai 2023

Félicitations à Janani Sivarajah et Alison Munson, professeures au Département des sciences du bois et de la forêt et aux membres de l’équipe de recherche dirigée par Sean Thomas de l’Université de Toronto, qui ont obtenu une subvention de 1,3 million de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour le programme Missions d'Alliance.

Ce financement soutiendra la création de nouvelles stratégies pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des déchets de la foresterie urbaine (déchets de l'élagage des arbres, grands parcs d'entreposage et installations de compostage).

« Tout le monde a vu des déchets forestiers urbains, mais cela passe en quelque sorte inaperçu », explique le professeur Thomas, qui est également doyen associé à la recherche de la Faculté John. H. Daniels pour l’architecture, le paysage et le design. « Pensez aux émondeurs d'arbres avec la nacelle élévatrice et la déchiqueteuse bruyante. Où vont tous ces trucs ? Il s'avère que tous les morceaux de branches et de feuilles déchiquetés sont d'abord transportés vers de grandes aires de stockage, puis finissent pour la plupart dans des installations de compostage. Une grande partie, malheureusement, va aussi à la décharge. D'après des études forestières, nous savons que ce type de matériau peut être une source importante d'émissions de gaz à effet de serre, non seulement du dioxyde de carbone, mais aussi du méthane, qui représente aujourd'hui environ 30 % du forçage climatique. Les émissions de GES spécifiques aux déchets forestiers urbains n'ont pas été quantifiées auparavant.

En plus de mieux quantifier les émissions directes de GES provenant des sols et de la végétation urbaine au Canada, y compris l'élucidation des «points chauds» d'émissions de GES urbaines liées aux déchets forestiers urbains, l'équipe lointaine vise à explorer de nouvelles stratégies d'amendement des sols et de plantation de végétation pour réduire émissions, en mettant l'accent sur l'utilisation de formes modifiées de matière organique pyrolysée (biochar) comme amendement des sols urbains pour améliorer la séquestration du carbone dans les sols urbains, réduire les émissions directes de GES et augmenter la croissance de la végétation urbaine et sa résilience aux stress.

L’équipe de recherche est également composée de Carly Ziter (Université Concordia), Scott Chang (Université de l'Alberta), Sandy Smith (Université de Toronto), Rasoul Yousefpour (Université de Toronto), et les autres collaborateurs sont Liat Margolis (Université de Toronto), Nathan Basiliko (Université Lakehead) et Deborah Wunch (University of Toronto).

L'équipe bénéficie du soutien de plusieurs municipalités canadiennes : Ville de Québec, Ville de Toronto, Ville de Mississauga, Ville d'Edmonton, et des partenaires privés (Titan Smart Carbon Technologies, Haliburton Forest and Wild Life Reserve Ltd, Airex Energy, Grobark, et Seed the North).

Source : University of Toronto
Lire l’article complet

Photo

Lancement d’une nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante

02 mai 2023

Une équipe de recherche du Département de géographie de l’Université Laval lance aujourd’hui une toute première carte interactive de la vulnérabilité et de l’exposition de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante. Sous forme de cartographie Web, cet outil facile d’utilisation est disponible dès maintenant tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique.

En raison des changements climatiques, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent au Canada. Cette menace accentue la pression sur la santé de la population puisque la chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.

Or, la vulnérabilité et l’exposition de la population aux vagues de chaleur varient dans le temps comme dans l’espace, ce qui fait en sorte que certains groupes sont plus à risque. Pour évaluer la variabilité géographique, l’équipe de recherche a fait appel à plusieurs types de données (socio-économiques, démographiques, accessibilité géographique à certains services, caractéristiques de l’environnement bâti) afin de calculer quatre indices distincts associés à la vulnérabilité et à l’exposition aux vagues de chaleur :

Indice de sensibilité

L’indice de sensibilité regroupe plusieurs informations démographiques et socio-économiques qui peuvent influencer l’intensité avec laquelle les vagues de chaleur accablante sont ressenties (âge  des habitants, types de ménage, caractéristiques des logements, etc.)

Indice de capacité à faire face

L’indice de capacité à faire face tient compte de la proximité de différents lieux et de services où il est possible de se réfugier lors d’une vague de chaleur accablante (centres commerciaux, parcs, piscines publiques, etc.)

Indice d’exposition

L’indice d’exposition est calculé à partir de renseignements principalement obtenus par imagerie satellitaire portant notamment sur la température et l’imperméabilité du sol, la végétation, le cadre bâti, la proximité de l’eau et l’altitude.

Indice de vulnérabilité

L’indice de vulnérabilité a été créé en combinant les résultats des indices de sensibilité et de capacité à faire face : le résultat de l’indice de la capacité à faire face (facteurs qui rendent la population moins vulnérable) a été soustrait de celui de l’indice de sensibilité (facteurs qui rendent la population plus vulnérables).

Ces différents indices ont été intégrés au sein d’une application de cartographie Web qui permet d’observer en un coup d’œil la distribution géographique de la vulnérabilité et de l’exposition aux vagues de chaleur accablante dans les zones habitées de 156 régions métropolitaines et agglomérations canadiennes. Les différents indices ont été calculés à l’échelle de l’aire de diffusion, soit la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement canadien sont diffusées et qui regroupe généralement de 400 à 700 citoyens.

« Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de notre cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront », explique Nathalie Barrette, professeure au Département de géographie de l’Université Laval et co-chercheuse du projet.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution des personnes suivantes, toutes du Département de géographie de l’Université Laval : Yves Brousseau, chercheur principal et professeur; Marie-Hélène Vandersmissen et Nathalie Barrette, professeures; Benoit Lalonde, Jean-Philippe Gilbert, Marie-Janick Robitaille et Karine Tessier, professionnels; Mathilde Giguère, Janis Lapointe, Stéphanie Piché et Jérémi Juteau, étudiants à la maîtrise.

Le projet a été financé par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) dans le cadre du programme Défi d’offre de logement.

Source :
Équipe des affaires publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

En complément, consultez le contenu publié à ce sujet dans La Presse + (édition du mercredi 3 mai 2022)

Photo

Visite d’une délégation de l’État du Paraná à Université Laval

01 mai 2023

Le 27 avril dernier, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) a reçu la visite d’une délégation de l’État du Paraná, qui effectue une mission à Québec. Cette délégation, réunissant plusieurs spécialistes brésiliens œuvrant auprès de différents établissements, était accompagnée de M. Philippe Turcot, conseiller en affaires internationales - Amérique du Sud au ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF), qui coordonne la mission.

Lors de sa visite sur le campus, la délégation a assisté à de courtes présentations qui lui ont permis d’en apprendre davantage sur les différentes entités et activités de la Faculté; la mission, les axes de recherches et les différentes expertises du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR), ainsi que les mandats et les projets novateurs de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), dont les matériaux biosourcés demeurent sa force motrice.

À cette occasion, la délégation a joint une visite guidée des laboratoires du CRMR où elle a pu constater la qualité, la diversité des installations de recherche et les différentes expertises du CRMR. La matinée s’est conclue par une visite commentée du Stade TELUS pour observer les particularités liées à l’intégration du bois dans la construction.

Cette rencontre entre la délégation de l’État du Paraná et l’équipe de la FFGG avait comme mission de réseauter et de tisser des liens entre les divers intervenants et acteurs des milieux universitaires, gouvernementaux et industriels afin de renforcer et créer de nouvelles collaborations au niveau de la recherche et du développement, notamment dans le domaine de construction en bois, tout en relevant les multiples avantages de son utilisation, ses enjeux et ses épreuves, prévenant une collaboration fructueuse dans un avenir très proche entre l’Université Laval et l’État du Paraná.

Membres de la délégation

  • Mme Marília de Souza, directrice générale de l’observatoire du système FIEPM
  • M. Sávio França Denardi, secrétaire municipal de la science, de la technologie et de l'innovation de Guarapuava
  • M. Ramiro Wahrhaftig, président de la Fondation Araucária
  • M. Gerson Koch, directeur de l’administration et des finances à la Fondation Araucária
  • M. Matheus Magalhães Barros, partenaire de Soluçao Consultoria
  • M. Paulo César Alvim, conseiller invité de la Vallée du Génome
  • M. Paulo Afonso Schmidt, responsable du domaine des relations institutionnelles et de la coopération internationale du Secrétariat d'État à la science, à la technologie et à l'enseignement supérieur
  • M. Éverton Hillig, professeur associé, UNICENTRO

Membres de l’Université Laval

  • M. Martin Fortier, vice-recteur adjoint à l’internationalisation et à la valorisation de la recherche, de la création et de l’innovation
  • M. Alexis Achim, professeur titulaire et Vice-Doyen à la recherche – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval
  • Mme Véronic Landry, professeure titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Canlak en finition des produits du bois d’intérieur et directrice du centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR);
  • M. Pierre Blanchet, titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB)
  • Mme Besma Bouslimi, coordinatrice du CRMR
  • Mme Rosilei A Garcia, professionnelle de recherche
  • M. Matheus R Cabral, stagiaire postdoctoral au CIRCERB
Photo

Une trentaine de conseillers et conseillères d’orientation ont découvert le génie forestier, le génie du bois et le génie géomatique.

28 avril 2023

Nous avons eu la chance d’accueillir une trentaine de conseillers et de conseillères d’orientation en provenance de plusieurs cégeps partout dans la province dans le cadre de la Journée d’information sur les études de l’Université Laval.

Les personnes inscrites à notre activité ont eu la chance d’explorer le magnifique pavillon Gene-H.-Kruger, une infrastructure écologique en structure de bois qui abrite des laboratoires pratiques et de recherche de calibre international en génie du bois. Ils ont également pu comprendre la différence entre le génie forestier et le génie du bois. Comme le Québec valorise de plus en plus l’utilisation accrue du bois dans la construction de grands bâtiments, le besoin d’ingénieures et d’ingénieurs ayant des connaissances poussées sur le bois est toujours aussi important. Olivier Magnan, étudiant au baccalauréat coopératif en génie du bois et Benoit St-Pierre, spécialiste responsable des laboratoires et également diplômé en génie du bois ont fait découvrir les laboratoires et les nombreuses applications de l’ingénierie du bois. Un clin d’œil a aussi été fait au génie géomatique pour démystifier ce domaine de l’ingénierie hautement technologique et utile au quotidien.

Les conseillers et de conseillères d’orientation ont pu en apprendre plus sur les applications dans ces domaines, les travaux pratiques, les stages et les possibilités de carrière. Ce fut un plaisir de les accueillir parmi nous!

Photo

Nouveau Consortium Corepan-Bois pour révolutionner les panneaux composites à base de bois

26 avril 2023

C’est ce mercredi 26 avril que l’Université Laval et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) lancent officiellement le nouveau Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-Bois). Mené conjointement avec le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) et le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), le projet fut dévoilé à l’occasion du Carrefour Forêts 2023 au Centre des congrès de Québec.

Le consortium fournira aux entreprises québécoises et canadiennes un haut niveau de connaissances pour que le Québec et le Canada deviennent des leaders mondiaux dans la production de panneaux composites à base de bois. 

« Cette industrie joue un rôle important dans la création de valeur ajoutée pour l’ensemble de l’industrie des produits forestiers, notamment en valorisant les espèces d’arbres moins recherchées et les résidus de la transformation du bois », souligne le chercheur principal Alain Cloutier, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval.

« La création de ce consortium est une excellente initiative pour mettre en valeur l’éventail de connaissances développées sur le matériau bois par les partenaires de recherche, et pour en développer de nouvelles.  À l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, nous travaillons sur la valorisation du bois et de ses résidus en étroite collaboration avec les partenaires de recherche et industriels pour mettre en pratique des solutions innovantes », mentionne le co-chercheur Ahmed Koubaa, professeur à l’Institut de recherche sur les forêts et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la valorisation, la caractérisation et la transformation du bois de l’UQAT.

Pour mener ce projet d’envergure, un montant total de plus de quatre millions de dollars sur cinq ans est octroyé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), par le MRNF et en partenariat avec le CIFQ par l’entremise du programme de Plateforme d’innovation panneaux, et par les partenaires du projet (FPInnovations, Produits Forestiers Arbec, Sacopan, Tafisa Canada et Uniboard Canada).

« Le gouvernement du Québec accorde, faut-il le rappeler, une aide financière d’un million de dollars au Consortium par l’entremise du programme de la Plateforme d’innovation panneaux qui est administré pour nous par le Conseil de l’industrie forestière du Québec. Je félicite le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables pour ce projet qui saura accroître notre savoir-faire et consolider le rôle de premier plan du Québec dans la production de panneaux composites à base de bois au Canada et en Amérique du Nord.  Cette expertise de pointe contribuera à la croissance économique, à la décarbonation de notre économie et à l’augmentation de la compétitivité du secteur forestier québécois », déclare Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie Îles-de-la-Madeleine.

« Les subventions Alliance du CRSNG appuient les collaborations avec un large éventail de partenaires qui permettent de relever de grands défis prioritaires pour le Canada. Félicitations au professeur Cloutier et à son équipe, ainsi qu’à leurs partenaires, pour leur travail concerté visant à produire de nouvelles connaissances et à accélérer l’application des résultats de la recherche pour que le Canada maintienne son statut de chef de file mondial dans la production de panneaux dérivés du bois », indique Alejandro Adem, MSRC, président du CRSNG.

« La recherche pour la valorisation des produits du bois s’inscrit en droite ligne avec les objectifs d’innovation et de création de valeur ajoutée de l’industrie forestière québécoise. En appuyant ce projet, l‘industrie se positionne en tant que promoteur de la recherche pour le développement et le rayonnement de produits locaux et recyclables qui peuvent jouer un rôle de premier plan pour la lutte contre les changements climatiques », déclare le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec, Jean-François Samray.

La recherche en trois axes

Porteur d’innovation et d’avancement scientifique, ce projet cible trois axes de recherche essentiels au développement de la filière d’activité liée aux panneaux composites à base de bois.

L’axe 1 vise à diversifier les sources d'approvisionnement en matière première, en valorisant davantage les bois résineux et les résidus de bois transformés. Il cherche à identifier de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole.

L’axe 2 permettra d’optimiser les procédés de fabrication des panneaux, dont la réduction des coûts de production. Il vise à améliorer la performance des adhésifs à base de formaldéhyde et à développer de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels.

L’axe 3 mènera au développement de nouveaux produits, comme des panneaux composites plus résistants à la chaleur et à la dégradation biologique, ou des panneaux avec des surfaces antitaches et antibactériennes. Cet axe servira à implanter de nouveaux outils de gestion, d’aide à la décision et de contrôle dans l’industrie.

Ces nouvelles connaissances et ces solutions innovantes apporteront des avantages aux fabricants de panneaux pour suivre le rythme des demandes et tendances du marché concurrentiel.

« Nous croyons que l’atteinte de nos objectifs sera grandement favorisée par la mise en commun des ressources disponibles de la part des partenaires pour l’identification des besoins et l’orientation des projets », ajoute M. Cloutier. 

Une main-d’œuvre qualifiée

L’industrie canadienne des panneaux composites à base de bois fait face à une importante pénurie de main-d’œuvre comme plusieurs entreprises du secteur manufacturier. C’est pourquoi le projet comprend un volet de formation. Il comportera six stages de 1er cycle universitaire, 19 projets de maîtrise, 16 projets de doctorat et trois stages postdoctoraux.

Au total, 44 personnes seront en contact avec l’industrie et seront ainsi formées sur les principaux défis scientifiques et technologiques auxquels ce secteur fait face. Ces personnes représenteront une main-d’œuvre spécialisée disponible pour cette industrie, notamment pour les partenaires du consortium, une fois le projet terminé.

« Ce partenariat de recherche entre le milieu académique et l’industrie sera essentiel pour atteindre notre objectif ultime de former une équipe de personnel hautement qualifié en réponse à la forte demande de main-d’œuvre spécialisée dans le secteur », rapporte Alain Cloutier.

Source : 
Équipe des relations publiques et du protocole 
Université Laval 
418  656-3355 
medias@ulaval.ca

 

Photo

Immigration : le Québec fracasse un record

20 avril 2023

Le Québec a fracassé un record en immigration au cours des derniers mois. En 2022, le nombre d'immigrants dans la province a augmenté de près de 150 000. C'est la plus forte hausse annuelle de son histoire. Une hausse attribuable en grande partie à l'augmentation du nombre de résidents non permanents.

Pour analyser ces données, entrevue avec Adèle Garnier, professeure agrégée et directrice des programmes de 1er cycle en géographie à l'Université Laval.

Écoutez l'entrevue diffusée mardi le 18 avril 2023.

Photo

Nos finissantes et finissants en foresterie et génie du bois ont reçu leur jonc

18 avril 2023

La Soirée de remise des joncs d'ingénieur(e) forestier(ère) s’est déroulée vendredi 14 avril dernier. Elle demeure un des événements marquants de l'année pour l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ). Plus de 60 finissantes et finissants ont été mis en valeur lors de cette cérémonie remarquable. De plus, soulignons quatre de nos étudiantes et étudiants qui se sont mérités les honneurs en obtenant un prix pour leur implication.

Kimberley Bérubé-Boyle - Prix de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec 2023

La ou le récipiendaire doit s’être distingué(e) autant par ses résultats académiques que par son engagement à la vie sociale et associative de la Faculté. Kimberley a réalisé son baccalauréat en 3 ans ½ tout en s’impliquant dans son milieu scolaire, elle aura marqué son passage par ses nombreuses implications au sein de la vie étudiante de la Faculté, notamment au sein de l’Association étudiante et de la Semaine des sciences forestières.

Olivier Roberge - Prix du centenaire 2023 Genium360 - La Personnelle

Olivier s’est particulièrement démarqué par son implication étudiante au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur forestier, en plus de montrer un parcours académique formidable. Il a d'ailleurs participé à plusieurs Portes ouvertes de l'Université Laval pour présenter son domaine d'études à de futures et futurs étudiants. Il s'est aussi impliqué dans la Semaine des sciences forestières et plusieurs autres activités.

Monica Gagnier - Prix Luc Bouthillier - passion foresterie

On ne compte plus les implications de Monica Gagnier, finissante en aménagement et environnement forestiers! Association étudiante, Semaine des sciences forestières, café étudiant, Sous-Boilympique, promotion dans les écoles, Portes ouvertes, ... Monica est toujours présente pour faire rayonner la vie étudiante et son domaine d'études! Elle a reçu son prix des mains de Charles Bouthillier, le fils de Luc Bouthillier. Ce prix vise à reconnaitre les talents de communication et de vulgarisation d'un étudiant ou d'une étudiante qui s'est engagée à faire rayonner la foresterie dans le cadre d'activités universitaires, professionnelles ou citoyennes, au cours de sa formation.

Ludovic Fortin - Prix du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)

M. Ludovic Fortin a remporté la bourse de 500 $ du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) remise pour féliciter une finissante ou un finissant pour son parcours de fin d’études, à la suite d’un tirage au sort. Ludovic est finissant en opérations forestières et a d'ailleurs participé à une vidéo promotionnelle pour présenter son domaine d'études dans le cadre de l'activité Viens vivre la forêt 2.0.

Les coanimateurs de la cérémonie étaient Évelyne Thiffault, ing.f., professeure à la Faculté et M. François-Hugues Bernier, ing.f. et directeur de l'OIFQ. Ils ont réussi à transmettre les mots inspirants de Luc Bouthillier, ing.f., professeur décédé de la Faculté qui a été pendant plusieurs années l'animateur de cette cérémonie. De plus, Martine Lapointe, technicienne experte à la Faculté a contribué de belle façon à cette soirée par son talent de photographe.

Photo

La campagne de la communauté universitaire 2023 est officiellement lancée!

17 avril 2023

Du 17 avril au 2 juin, manifestez votre générosité envers notre université!

Reconnue sur la scène mondiale, l’Université Laval se démarque par la vitalité de son offre pédagogique, le caractère multidisciplinaire de sa communauté d’enseignement et de recherche et la sophistication de ses infrastructures. De Québec à l’international, notre université donne des ailes aux talents d’ici et d’ailleurs.

En soutenant la Campagne Communauté ULaval, vous prenez part à l’attribution de milliers de bourses d’études, encouragez le développement de projets d’enseignement audacieux et participez à l’optimisation de nos programmes sportifs, de nos collections d’ouvrages et de nos laboratoires.

Unissons nos forces et ensemble, allons bien plus loin pour notre université.

Donnez à l’un des 32 fonds de la FFGG

Fonds généraux facultaires

Fonds en foresterie

Fonds en géographie


Fonds en géomatique

Fonds de Chaires de recherche

Autres fonds

Photo

La candidature d’Anticosti pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

17 avril 2023

Paru dans la plus récente édition de la revue Le Naturaliste canadien, qui porte entièrement sur la recherche à Anticosti, ce nouvel article signé Pascale Marcotte, professeure titulaire au Département de géographie de l’Université Laval, en collaboration avec André Desrochers, professeur auxiliaire à l’Université d’Ottawa et Katie Gagnon, consultante et coordonnatrice à la concertation pour la candidature d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO, fait état du projet d’inscription de d’Anticosti sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Lire l'article

Crédit photo : Le Naturaliste canadien

Photo

Deux étudiantes au certificat en tourisme durable se démarquent lors du Gala de la relève en tourisme.

14 avril 2023

Frédérik Ducas, étudiante au certificat en tourisme durable est lauréate dans la catégorie Certificat-Études Universitaires du Comité sectoriel de main d’œuvre en tourisme remis lors du Gala de la relève en tourisme de l’Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie (AQFORTH). Elle a aussi été finaliste pour le prix Coup de cœur universitaire de la Fondation Alliance pour la relève! Frédérik s’intéresse particulièrement à la mise en valeur de nos régions par le tourisme. Elle croit que l’avenir de notre territoire et de nos communautés passe par la reconnexion avec la Terre mais aussi la reconnexion entre nous.

Découvrez la vidéo de mise en candidature de Frédérik Ducas.

Soulignons aussi sa collègue Alexandra Gosselin, également étudiante au certificat en tourisme qui était finaliste dans la même catégorie. Elle a d’ailleurs un parcours des plus intéressants avec un DEP en restauration, un baccalauréat en géographie et un certificat en tourisme. Elle commencera aussi une maîtrise en sciences géographiques avec comme thème de recherche la mise en valeur des ressources naturelles et du patrimoine comme produit touristique.

Découvrez la vidéo de mise en candidature d’Alexandra Gosselin.

Félicitations à nos étudiantes au certificat en tourisme durable!

Pour connaître tous les lauréates et lauréats et en savoir plus sur le Gala pour la relève en tourisme.

 

Photo

Des étudiantes et des étudiants du cégep Ste-Foy découvrent nos domaines d'études par des ateliers pratiques et des visites de laboratoires.

11 avril 2023

Les étudiantes et les étudiants de 1ère année en sciences de la nature du cégep Ste-Foy sont venus explorer le 11 avril dernier nos différents domaines d'études et de carrière dans le cadre de leur Journée périscolaire. Ils ont pu manipuler différents outils de la géomatique, visiter les laboratoires en génie du bois, essayer des instruments de mesure des arbres comme la sonde de Pressler, faire un atelier de granulométrie dans la laboratoire de sédimentologie, découvrir la dendrochronologie et les différents inventaires du milieu naturel. C'était aussi une occasion d'en apprendre plus sur les possibilités de carrière en génie forestier, environnement, génie du bois, géographie, génie géomatique et arpentage.

La thématique principale intitulée "L’ingénierie et l’innovation au service de l’environnement, de la forêt, du bâtiment durable et du géospatial!" comportait trois ateliers distincts:

  1. Des applications concrètes en conservation des milieux naturels et en changements climatiques
  2. L’ingénierie et l’innovation au coeur de la forêt et de la construction en bois
  3. Découvrez le génie géomatique, l'arpentage et le monde géospatial!

Photo

L’Université Laval inaugure son Cercle des Premiers Peuples

06 avril 2023

L'Université Laval et l'équipe du secteur Premiers Peuples sont très fières d'inaugurer le Cercle des Premiers Peuples. Cet espace de sécurisation culturelle, destiné a priori à la communauté autochtone du campus, est également un point de rencontre et d'échange avec les allochtones de toute la communauté universitaire.

En collaboration avec un comité d'étudiantes et d'étudiants et l'équipe du secteur Premiers Peuples, tout a été mis en œuvre pour concrétiser cet espace qui se veut un endroit respectueux des cultures et valeurs de chacun. Situé à la Bibliothèque du pavillon Jean-Charles Bonenfant, ce lieu assure une diversité de services et d'activités adaptés aux besoins spécifiques des étudiantes et étudiants, tels que la reconnaissance culturelle, l'intégration à Québec, l'aide aux devoirs, le soutien psychologique, la recherche de bourses ou d'hébergement et le soutien administratif.

«La création du Cercle des Premiers Peuples, un espace de sécurisation culturelle à l'Université Laval, est un exemple d'une action concrète pour favoriser la réussite des étudiants autochtones. Je suis confiant que d'autres initiatives similaires verront le jour ailleurs, dans d'autres institutions. Je tiens à saluer l'ouverture et le leadership de l'Université Laval dans ce projet», souligne le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière.

Deux personnes issues des Premières Nations, Suzie Perron et Yves Sioui, ont leur bureau à même le Cercle et agissent à titre de conseillers aux étudiantes et étudiants pour assurer un soutien constant et un accompagnement personnalisé. La valorisation des cultures autochtones par la création de différentes activités thématiques est un autre objectif identifié par l'équipe. Repas, conférences, travaux, discussions et ateliers d'artisanat en sont quelques exemples.

«La création du Cercle des Premiers Peuples était un des engagements de l'Université Laval lorsqu'elle a déposé le plan En action avec les Premiers Peuples en décembre 2020, rappelle la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours. L'objectif était de créer un lieu culturellement sécuritaire favorisant la réussite des étudiantes et des étudiants issus des Premiers Peuples qui poursuivent leur cheminement à l'Université Laval. C'est une autre belle réalisation qui s'inscrit dans notre volonté de contribuer à un véritable processus de réconciliation.»

Dans une ambiance chaleureuse proposant des éléments des différentes nations, les personnes de la communauté autochtone auront l'occasion de se ressourcer, de partager leur propre vision du monde et de faire rayonner leur culture. L'accès au local est possible 7 jours sur 7.

«L'Université met en place des outils pour soutenir sa communauté étudiante dans son cheminement et sa réussite. Le Cercle en est un voué à créer un environnement propice à l'épanouissement des étudiantes et étudiants des Premiers Peuples dans leur portage académique», souligne Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone de l'Université Laval.

Chaque année à l'Université Laval, environ 400 étudiantes et étudiants s'autodéclarent comme étant des Premières Nations ou des Inuit, ce qui classe l'établissement d'enseignement au premier rang de la province à ce chapitre.

Source: ULaval nouvelles

Photo

Départ à la retraite du professeur Roger Hernández

04 avril 2023

Après 32 ans de service comme professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et en tant que membre chercheur du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) de l’Université Laval, Roger Hernández prend une retraite bien méritée.

D’origine péruvienne et titulaire d’un baccalauréat en sciences forestières, Professeur Hernández a débuté sa carrière à l’Université Laval comme étudiant à la maîtrise, puis au doctorat en sciences du bois, pour ensuite occuper les postes d’attaché de recherche et de chargé de cours avant de devenir professeur adjoint en 1990 et professeur titulaire en sciences du bois à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) en 1999.

Roger a également été professeur invité dans plusieurs universités sud-américaines au Chili, au Pérou et au Brésil, ce qui lui a permis de s'engager dans plusieurs projets de recherche internationaux et de contribuer à l'avancement scientifique de pays autres que le Canada. Il est également membre de la Forest Products Society, de l’International Association of Wood Anatomists et de la Society of Wood Science and Technology et a été en 2016 un des récipiendaires du prix George Marra, décerné annuellement par la Society of Wood Science and Technology pour souligner l’excellence en recherche et en rédaction.

Expert dans plusieurs domaines des sciences du bois, le Professeur Roger a apporté d’énormes contributions dans les domaines de l’usinage du bois, de la physique du bois, de la seconde transformation du bois, ainsi que de la technologie des bois, et ce, tant pour les espèces des régions boréales, tempérées et tropicales. Ses thèmes de recherches reposent, entre autres, sur l’usinage écoresponsable du bois et des produits du bois, l’augmentation de la durée de vie des outils de coupe, le comportement physico-mécanique des bois tropicaux ainsi que la variation des propriétés physiques et mécaniques à l’intérieur de l’arbre.

Le lien étroit avec son pays d'origine et la forêt tropicale d'Amérique latine s'est reflété dans la portée internationale de son programme de recherche, et sur l’ensemble de sa carrière de chercheur. Il est notamment une référence de calibre international dans le domaine de la physique des bois tropicaux. Dans le domaine de l'usinage, le professeur Roger a toujours été avant-gardiste, apportant de l’innovation et une contribution unique à la recherche liée aux procédés de transformation du bois. Son dévouement à la recherche se distingue par son excellence et sa rigueur scientifique, comme en témoignent ses nombreuses publications dans un large éventail de revues internationales de renom.

Roger Hernández a contribué à la formation de nombreux étudiants et étudiantes à la maîtrise et au doctorat, de stagiaires postdoctoraux et de stagiaires de recherche internationaux et a collaboré avec plusieurs chercheurs et chercheuses dans le monde entier.

Nous tenons à exprimer notre admiration et notre gratitude au Professeur Hernández pour toutes ces années de collaboration et de dévouement à l'enseignement et à la recherche dans le domaine des sciences du bois au sein de notre faculté. Merci d’avoir fait partie de la grande famille de la FFGG de l’Université Laval!

Nous lui souhaitons une bonne santé et de longues années de retraite auprès de sa famille et de ses proches.

Témoignages de collègues de M. Hernández

« J’ai connu Roger alors que nous partagions le même bureau d’étudiants gradués au Pavillon Abitibi-Price à la fin des années 80. Toujours de bonne humeur, Roger a été un collègue proche tout au long de mon parcours professionnel. Il a eu une très grande contribution en enseignement et en recherche en génie du bois à l’Université Laval et nous a ouvert son réseau de collaborateurs internationaux, en particulier en Amérique du Sud. En plus d’être un collègue fort apprécié, Roger est un ami. J’ai d’ailleurs eu le privilège de visiter sa famille au Pérou, ce que je n’oublierai jamais! Je te souhaite, cher Roger, une retraite bien méritée en pleine santé !! » – Alain Cloutier, professeur à la FFGG

« Roger a été pour moi un collègue en or qui a grandement contribué à mon inclusion au sein du CRB alors que j’entrais comme nouveau professeur à la faculté. Comme plusieurs collègues, j’ai eu la chance de le visiter au Pérou, où j’ai été accueilli comme un roi par lui et sa famille. Je garde un souvenir impérissable de ce moment privilégié. Son approche calme et posée, conjuguée à sa réelle passion pour le bois, a rendu nos collaborations fort agréables et enrichissantes. Par ses talents de chercheur et son attitude résolument positive, Roger a été l’un des bâtisseurs, puis l’un des piliers du CRMR. Je tiens à le remercier pour cette grande contribution et je lui souhaite une heureuse retraite, bien méritée. » – Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la FFGG 

« Des intérêts communs liés à la mécanique de l’usinage ont fait que Roger et moi sommes devenus collaborateurs en recherche, et ce, même si de prime abord nos compétences communes peuvent sembler assez divergentes. Roger Hernandez est l’un des chercheurs les plus inspirants que je connaisse. Au-delà de ses aptitudes impressionnantes de professeur-chercheur, ce sont ses qualités comme être humain qui, selon moi, le distinguent le plus. Roger est une personne érudite, empathique et avec qui il est toujours très agréable de parler boutique ou de la vie en générale. Je me considère privilégié d’avoir pu faire sa connaissance et d’avoir travaillé avec lui. Je lui souhaite beaucoup de bonheur et de santé pour sa retraite prochaine tout en étant déçu de ne plus avoir l’opportunité de le rencontrer aussi souvent. Profites-en bien et fais-nous le cadeau de nous rendre visite de temps à autre. » – Carl Blais, professeur à la Faculté des sciences et de génie


Roger Hernández, Véronic Landry et Alexis Achim, juin 2022


Roger Hernández au Portugal, 2012

 

Photo

Grâce à ses partenaires, la Faculté remet plus de 423 000 $ en bourses à 95 étudiantes et étudiants

30 mars 2023

C’est le mardi 28 mars 2023 qu’avait lieu la cérémonie des bourses et des prix de la Faculté. La doyenne, Mme Nancy Gélinas, a souligné le mérite de 95 étudiantes et étudiants de la Faculté qui sont repartis avec plus de 423 000 $ en bourses durant la soirée.

La doyenne a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donatrices et donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiantes et étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. La doyenne a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs et donatrices, qui contribuent à des bourses en sciences du bois et de la forêt, en sciences géomatiques et en géographie.

Au cours de la cérémonie, trois finissantes de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :

  • Mme Lysianne Desgagné-Etcheverry, en géographie;
  • Mme Monica Gagnier, en sciences du bois et de la forêt;
  • Mme Catherine Gionet-Pichette, en sciences géomatiques.

De plus, M. Jean-Philippe Veilleux, responsable de travaux pratiques et de recherche, a reçu le prix «Enseignement - autre personnel enseignant» qui vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. C’est sur recommandation des étudiantes et étudiants, et sous la responsabilité d’un comité dont font partie des membres étudiants de chacune des associations étudiantes de la Faculté que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la Faculté.

La cérémonie a permis à tous, étudiants, étudiantes, membre du personnel, partenaires et amis de la FFGG de constater l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.

Photo

Poste de professeure ou professeur en politique et législation forestière

21 mars 2023

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en politique et législation forestières. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants :

  1. Politiques publiques de gestion et de valorisation des ressources forestières;
  2. Cadres légaux de la gestion des forêts, de l’approvisionnement et de la transformation des ressources forestières au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde ;
  3. Formes étatiques et non étatiques de gouvernance forestière, comme la certification forestière et environnementale ou la gouvernance locale et autochtone
  4. Facteurs socio-économiques de l’utilisation durable des ressources du territoire forestier ;
  5. Éthique professionnelle en milieux de pratique.
  6. La collaboration avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, le consortium de recherche FORAC, et le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie ou dans une discipline reliée aux domaines ci-haut mentionnés et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir ;
  2. Posséder des compétences particulières dans les trois premiers domaines énumérés et dans au moins un des deux autres domaines ;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la politique et à la législation forestières au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde ;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés ;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser ;
  7. L’éligibilité à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec constitue un atout.

Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.

Période d’affichage : du 20 février 2023 au 8 avril 2023

Date prévue d’entrée en fonction : 5 septembre 2023

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 8 avril 2023 à 17h00 à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec)
Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6 Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca

Photo

La 4e édition de la Compétition nationale de géomatique couronnée de succès

20 mars 2023

S’étant tenue du 10 au 12 mars dernier à l’Université Laval, cette compétition annuelle organisée par les étudiantes et étudiants et pour la communauté étudiante de tous les domaines de la géomatique, vise à favoriser les échanges entre la relève en géomatique, les professeures et professeurs et les différents acteurs de l'industrie de partout au Canada. Cette 4e édition a rassemblé huit équipes provenant de plusieurs universités (Université de Calgary, Université du Nouveau-Brunswick, Université McMaster, Université de Sherbrooke et Université Laval).

Des activités diversifiées ont été offertes aux participantes et participants, dont des sorties touristiques dans le Vieux-Québec, des activités sociales, des conférences et démonstrations technologiques, un salon de l’emploi regroupant les nombreux partenaires de l’événement et la fameuse compétition, qui s’est tenue le samedi.

Chaque équipe avait six heures pour élaborer une solution géomatique à une problématique de suivi de la contamination de puits dans les Territoires du Nord-Ouest en raison du dégel du pergélisol. Chaque équipe devait ensuite présenter sa solution, en français ou en anglais, devant un jury composé de six membres des milieux géomatiques académiques, gouvernementaux et industriels.

Chacune des équipes a réussi l’épreuve avec brio et a pu apporter des éléments de solution très originaux et pertinents. Représentant fièrement l’Université Laval, nos participantes et participants étaient Naziha Rmiqi, Justin-Joël Takodjou Djoko,  qui étudient tous deux au baccalauréat en génie géomatique et Laurence Tremblay, étudiante au baccalauréat en sciences géomatique.

L’équipe qui a remporté la première place est celle de l’Université de Sherbrooke composée de Sylvain Milliot, Gael Machemin et Loek Pascaud.

Merci aux partenaires de l’événement dont le partenaire platine, la firme McElhanney.

Un merci tout spécial au comité organisateur composé de Simon Alphonse-Cormier, Marie-Ève Deschênes, Claudelle Lavoie et Fei Ya Chen, ainsi qu’aux nombreux bénévoles qui ont rendu possible cet événement.

Plus d’information sur la compétition

Photo

Félicitations aux participantes et participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes

20 mars 2023

Le 14 mars dernier se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes, de retour en format présentiel dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price. Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, car cela prend beaucoup de courage et de préparation pour relever un tel défi!

Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de l’événement. Un merci tout particulier à notre animateur, M. Alexis Achim, ainsi qu’à nos trois juges : Ann Delwaide, David Pothier et Francis Roy. Enfin, merci au public enthousiaste qui est venu encourager nos participantes et participants en très grand nombre! Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire!

Voici les récipiendaires des prix de 180 $ du concours 2023 :

  • 1er Prix volet anglophone – Bourse CRMR : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
  • 1er Prix volet francophone – Bourse CEF : Maxime Parot - Transformation du bois en fibres de carbone. Maxime est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Tatjana Stevanovic.
  • Prix coup de cœur du public no 1– Bourse CRDIG : Abdessamad Jiloul – inspirons-nous du carton pour construire notre future maison. Abdessamad est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Pierre Blanchet.
  • Prix coup de cœur du public no 2– Bourse FFGG : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
     

Vahideh représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet anglophone, du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada.

Maxime représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet francophone, en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’ACFAS.

Nous vous invitons à les encourager en suivant la webdiffusion de la finale ULaval (en français et en anglais) le 22 mars 2023 à 12 h sur la chaîne Youtube de la FESP.

Votre Comité organisateur MT180s FFGG édition 2023 :

Emmanuelle Rousseau et Shawn Lajoie – Semaine des sciences forestières
Marta Alonso Garcia – Centre d’étude de la forêt
Besma Bouslimi – Centre de recherche sur les matériaux renouvelables
Sonia Rivest – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Sauphie Senneville – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Photo

Les extraits de feuilles d'érable pour protéger les cultures des bactéries

17 mars 2023

Les érables ne servent pas uniquement à se sucrer le bec. Leurs feuilles pourraient également aider à lutter contre les maladies bactériennes chez les végétaux comme la laitue, la tomate et la fraise. Le stagiaire postdoctoral à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval, Maxime Delisle-Houde, étudie le potentiel antibactérien de ces feuillages depuis quelques années.

Lire la suite sur ULaval nouvelles 

Photo

La migration des rivières nordiques avec les changements climatiques défie les prédictions

13 mars 2023

Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région.

Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région. Elle a fait cette observation alors qu'elle surveillait l'impact des changements climatiques sur les grands fleuves de l'Arctique canadien et de l'Alaska.

Avec le dégel du pergélisol, de nombreux scientifiques ont prédit que la migration des rivières nordiques pourrait entre autres être accélérée avec la déstabilisation et l'érosion des berges. Cette hypothèse dominante n'avait jamais été vérifiée jusqu'à présent par rapport aux mesures de migration des rivières à méandres dans les zones de pergélisol.

L'équipe, dont fait partie la professeure agrégée au Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Pascale Roy-Léveillée, a analysé une collection d'images satellites prises à intervalles réguliers, certaines datant de plus de 50 ans. Ils ont comparé plus d'un millier de kilomètres de berges de dix rivières arctiques de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

Lire la suite sur ULaval nouvelles

Photo

Six finissants au baccalauréat coopératif en génie du bois reçoivent leur jonc d’ingénieur

10 mars 2023

Félicitations aux étudiants qui ont reçu leur jonc d’ingénieur dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 5 mars 2023 au Grand-Théâtre de Québec.

Les finissants étaient accompagnés pour l’occasion par le professeur Alain Cloutier.

 

Légende de la photo

De gauche à droite :

  • Alain Cloutier, professeur, Département des sciences du bois et de la forêt
  • Christopher Nader
  • Félix Plourde
  • Maxime Paradis-Bouliane
  • Anne-Sophie Dorval
  • Gabriel Poulin (finissant du programme)
  • Alex Vaillancourt
  • Thomas Legendre

 

Photo

Métiers du bois, vis performantes au feu

24 février 2023

Cécobois, le Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois, a tenu son 8e Gala de prix d’excellence le jeudi 16 février au Palais Montcalm de Québec. Cet événement est présenté aux deux ans. Dix-huit projets d’exception mettant en valeur les possibilités du matériau bois ont été récompensés, dont ceux de Philippe Champagne et de Mathieu Létourneau-Gagnon. Ils étaient étudiants à l’Université Laval au moment du dépôt de leur candidature, le premier à l’École d’architecture, le second au Département des sciences du bois et de la forêt. Ils sont aujourd’hui respectivement chargé de cours à l’École d’architecture et conseiller technique chez Technorm.

[…]

Dans la catégorie Prix étudiant – projet de recherche, le prix d’excellence Cécobois est allé à Mathieu Létourneau-Gagnon pour son projet Performance au feu des vis autotaraudeuses dans les bâtiments en bois de grande hauteur. Le jury a qualifié ce sujet de pointe «d’une grande pertinence pour la construction en bois». Selon les juges, «les résultats permettent, par extension, de prédire la résistance au feu d’assemblages vissés pour les bâtiments en bois de grande hauteur, des données techniques qui seront grandement utiles pour la conception de ce type de structure.»

Lire l’article complet sur ULaval nouvelles

Photo

Un guide pour découvrir la grandeur des petites plantes

23 février 2023

L'ouvrage grand public À la découverte des mousses et autres bryophytes ouvre une porte sur l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes

Bonnet d'elfe, or des lutins, gnome discret, ébouriffe triangulaire, tricot à feuilles longues, arabesque des forêts, grand éteignoir… Si ces noms ne vous disent rien, c'est que, comme la grande majorité des gens, vous ne connaissez pas les plantes appartenant au groupe des bryophytes. Et pourtant, elles se retrouvent dans tous les milieux et vous en avez probablement piétiné sans vous en rendre compte. Grâce aux efforts d'une équipe de passionnés, coordonnés par la technicienne experte du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, Martine Lapointe, l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes vous est maintenant accessible.

Les bryophytes, dont le groupe le plus connu sont les mousses, sont des espèces de taille réduite, beaucoup moins colorées que les plantes à fleurs, ce qui explique en partie pourquoi elles ne suscitent pas spontanément l'intérêt. «Ce sont les parents pauvres de la botanique, constate Martine Lapointe. C'est pour faire connaître ces espèces au plus grand nombre qu'un groupe de botanistes membres de la Société québécoise de bryologie a eu l'idée de produire un premier guide vulgarisé sur les bryophytes du Québec.»

L'idée a germé il y a un peu plus de 10 ans alors que Jean Faubert, qui était alors président de cette société, préparait son ouvrage scientifique La flore des bryophytes du Québec-Labrador. «C'est lui qui nous a allumés sur les bryophytes et qui nous a transmis sa passion, rappelle Martine Lapointe. Il souhaitait qu'un guide grand public sur ces plantes soit publié un jour. Malheureusement, il est décédé en 2018. C'est pourquoi le guide lui est dédié.»

Lire la suite sur ULaval Nouvelles

Photo

Carte narrative d’une excursion au site sacré des Perches

21 février 2023

En août 2020, de jeunes innus se sont rendus au site sacré des Perches. Pour ce voyage, ils ont accueilli trois chercheur.e.s du département de géographie de l’Université Laval (Caroline Desbiens, Justine Gagnon et Jimmy Couillard-Després). Un carnet de voyage relatant cette expédition a été mis en ligne.


KUAKUSHUAKANASHKUAT KA TSHAMMISHIHT : CARTE NARRATIVE D’UNE EXCURSION AU SITE DES PERCHES 

Le territoire ancestral de Uashat mak Mani-Utenam regorge de lieux exceptionnels. L’un de ces endroits est Kuakushuakanashkuat ka tshamishiht – « Là où sont plantées les perches »  – au sud du lac Matinipi. Des générations d’Innus ont laissé des traces de leur passage dans ce site où sont plantées plusieurs perches utilisées pour la remontée des rivières. 

Discrètes mais bien tangibles sous les eaux, ces perches sont encore visibles aujourd’hui et sont devenues un symbole identitaire. Une nouvelle génération veut voir ces témoins du passage de leurs ancêtres sur le territoire. Les jeunes Innus reprennent le chemin vers Kukushuakanashkuat ka tshimishiht pour connaître leur histoire, leur territoire et aussi pour le protéger. 

Découvrez la carte narrative
Écoutez l'entrevue de Radio-Canada sur le sujet 

INFORMATION
Yoan Jérome (yoan.jerome.1@ulaval.ca) 
Yasmine Fontaine (yasmine.fontaine.1@ulaval.ca)

 

Photo

Posez votre candidature aux Prix Chisholm de l’innovation en foresterie

20 février 2023

Organisés par l’Association des produits forestiers du Canada, les Prix Chisholm de l'innovation en foresterie sont remis aux lauréats d’un concours national destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs qui se passionnent pour un éventail d'activités liées à la science forestière, aux produits utilisant des matières premières de la forêt, à l'amélioration des procédés ou à d'autres innovations le long de la chaîne de valeur du secteur forestier.

Ces prix ne visent pas seulement à récompenser la recherche et le développement, mais aussi à mettre en valeur le travail de la relève étudiante et en recherche qui s’intéressent à la foresterie et aux produits forestiers respectueux du climat, à la fabrication propre et à la bioéconomie forestière.

Les récipiendaires seront célébrés le 8 mai 2023, recevront un prix en espèces de 2 500 dollars canadiens et bénéficieront d'une promotion médiatique locale, régionale et nationale.

Les personnes posant leur candidature doivent être des étudiantes ou étudiants ou des chercheuses ou chercheurs âgés de 30 ans ou moins au 7 avril 2023. Ils doivent mener des projets de recherche et d'innovation dans le domaine de la foresterie, des produits forestiers et/ou des technologies de transformation des produits forestiers - avec des liens avec des universités, des centres de recherche publics ou privés et/ou des départements de recherche et d'innovation d'entreprises.

Thème 2023 : Promouvoir la décarbonisation dans le secteur des produits forestiers grâce à l’innovation dans la chaîne de valeur.

Pour plus d’information et pour poser votre candidature

Photo

« Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour! »

20 février 2023

Ils viennent du Congo, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et d'Haïti. Ils étudient, font de la recherche ou enseignent à l'Université Laval. Cinq membres de la communauté noire ont été réunis par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) pour partager leur histoire, le 16 février, à midi. Des parcours remplis de rêves, de persévérance, mais aussi jalonnés de défis, dont celui de s'intégrer quand on est loin des siens. D'où cet appel du cœur de Sena Pricette Dovonou-Vinagbe: «Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour!»

Lire la suite sur ULaval Nouvelles 

Photo

Le jumeau numérique, une image qui promet un grand virage

17 février 2023

Et si l'expression «si nous avions su» devenait moins usitée dans les prochaines années? C'est peut-être ce que produira l'usage accru des jumeaux numériques. Ces répliques virtuelles d'objet, de lieu ou de système physique permettent de prédire comment se comportera une machine dans des conditions données ou de prévoir les conséquences d'une catastrophe naturelle sur un environnement bâti.

«Parfois, je prends cette image pour simplifier la chose: le jumeau numérique permet d'éviter qu'on sorte la pelle, la pioche et les millions de dollars et d'attendre 20 ans pour voir si un projet tient ses promesses. Grâce aux capacités informatiques actuelles, il est possible de simuler et d'appréhender des phénomènes environnementaux et socioéconomiques complexes au sein d'un jumeau numérique. On peut alors tester différentes hypothèses, différents scénarios ou différentes mesures potentielles de mitigation pour faire face à tel ou tel problème. À partir de là, il est beaucoup plus facile de prendre des décisions éclairées», déclare Thierry Badard, professeur au Département des sciences géomatiques et instigateur d'une série d'ateliers sur les jumeaux numériques.

Le premier de ces ateliers, tenus sur la plateforme Zoom, a d'ailleurs permis à des dizaines de participants du Québec, du Maroc et de l'Europe d'en apprendre plus sur l'histoire et les concepts de base de cette nouvelle technologie.

Lire la suite sur ULaval nouvelles

Photo

Les hauts et les bas de la martre et du pékan

10 février 2023

Un article d’ULaval nouvelles

Une équipe se penche sur les liens possibles entre le déclin de la martre et la progression du pékan

Au cours des trente dernières années, les effectifs du pékan ont connu une augmentation au Québec pendant que ceux de la martre d'Amérique déclinaient. Sachant que les aires de répartition et le régime alimentaire des deux espèces se chevauchent, on aurait pu croire que le pékan, une espèce trois fois plus costaude que la martre, se servait de cet avantage physique pour exclure cette dernière. Il n'en serait rien, du moins pas à l'automne, si on en juge par un article qui vient de paraître dans le Journal of Mammalogy. Pour faire cette démonstration, les chercheurs ont dû faire un tri dans plus de 2 millions de photos!

En effet, afin de déterminer si la présence du pékan influençait celle de la martre, les chercheurs ont installé 49 appareils photo dans leur aire d'étude au Témiscamingue. Ces appareils photo étaient placés à 5 mètres d'un appât, une demi-carcasse d'orignal dissimulée sous une pile de billots et de sapinage. La martre et le pékan ont un régime alimentaire varié et ils ne lèvent pas le museau sur des restes de cerfs de Virginie ou d'orignaux tués par des loups ou morts naturellement.

« Les appareils photo étaient en activité de la mi-octobre à la mi-décembre en 2015 et 2016. Chaque fois qu'un mouvement était détecté devant l'objectif, l'appareil prenait trois photos. Cela nous a permis d'obtenir beaucoup d'images de pékans et de martres, mais nous avons aussi énormément de photos de corbeaux et de corneilles ainsi que des photos de loups, de coyotes, d'ours, de lynx du Canada, de renards roux, de ratons laveurs, de moufettes, de pygargues à tête blanche et d'aigles royaux », raconte la première auteure de l'étude, Pauline Suffice, professionnelle de recherche à la Chaire le leadership en enseignement en foresterie autochtone de l'Université Laval et membre du Centre d'étude de la forêt et du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones.

Lire la suite >>

Photo

Des avalanches de sédiments; Patrick Lajeunesse à l’émission Découverte

06 février 2023

Le dimanche 5 février dernier, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, et Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, ont eu l’occasion d’expliquer le phénomène des avalanches de sédiments créés dans les canyons sous-marins du Saint-Laurent lors d’un segment de l’émission Découverte, de Radio-Canada.

Visionnez le reportage télé 
 


À propos de la recherche

[…] Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, et Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, ont cartographié depuis 2019 ces canyons de long en large grâce, entre autres, à un robot sous-marin.

« C'est un drone, ni plus ni moins. Il enregistre les données de positionnement, mais prend aussi des mesures de profondeur et des différentes caractéristiques du fond marin. »

— Une citation de Patrick Lajeunesse est professeur au Département de géographie à l’Université Laval

Au fil des ans et des relevés, ils ont observé des déplacements de dépôts massifs de sédiments au fond de ces canyons.

Ils sont associés à des avalanches de sédiments, qu’on appelle des courants de turbidité. Une dynamique semblable à celle des avalanches de neige, mais sous l’eau.

En se déplaçant dans le fond marin, ces masses de sédiments posent un risque pour des infrastructures, dont des câbles de télécommunication.

[…]

Lire l’article complet

Photo

Alexis Achim, récipiendaire d’une subvention Alliance du CRSNG

06 février 2023

Félicitations à Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a décroché une subvention Alliance du CRSNG pour un projet multidisciplinaire sur la valorisation des filaments de cellulose!

Ce projet vise à soutenir le développement d'applications à base de filaments de cellulose qui seront destinées aux secteurs de l'agriculture, de l'hygiène et de la santé, de la construction et de l'environnement. Trois types de produits visent à être développés via ce projet :

  1. Bioproduits agricoles
  2. Papiers antimicrobiens
  3. Produits en béton

Des analyses du cycle de vie subséquentes permettront à ces nouveaux produits d’être comparés avec des produits conventionnels afin d'évaluer leurs performances environnementales.

Ce projet bénéficiera d’un financement de 746 788$ sur trois ans, dont 60% du montant proviendra de contributions publiques (40% du CRSNG et 20% du CRIBIQ) et 40% du partenaire industriel Kruger inc.

Équipe

Ce projet pourra compter sur la participation d’une équipe multidisciplinaire :

Équipe de recherche :
Alexis Achim (chercheur principal), CRMR, Université Laval
Tatjana Stevanovic, CRMR, Université Laval
Véronic Landry, CRMR, Université Laval
Alain Cloutier, CRMR, Université Laval
Benoît Bissonnette, CRIB, Université Laval
Nabil Amara, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Julie Jean, FSAA, Université Laval
Annie Levasseur, ÉTS

Équipe de collaborateurs :
Rémy Lambert, FSAA, Université Laval
Sébastien Lange, CCTT Biopterre
Julien Bley, CCTT Innofibre

Photo

Un tourisme plus vert et plus diversifié à Québec

01 février 2023

Un bel l’article du média Le Carrefour de Québec, qui s'est entretenu avec Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et spécialiste en tourisme sur le sujet du tourisme responsable au Québec.

« La Ville de Québec a toujours été une ville très touristique, mais comme ailleurs dans le monde, le tourisme a été affecté par la pandémie et la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que l’on a pu constater des changements dans l’offre touristique et dans l’approche touristique qui inclut maintenant une réflexion écologique.

Pendant la pandémie, comme les frontières étaient fermées, il y a eu une grosse baisse du tourisme en l’absence des touristes internationaux. Cela a eu un impact positif sur le tourisme qui est devenu plus local, sauf pour des villes comme Québec ou Montréal puisque les touristes viennent principalement de l’international, explique Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie, spécialiste en tourisme, de l’Université Laval.

En effet, les retombées économiques du tourisme ont été moins grandes sans les touristes internationaux puisque ceux-ci dépensent plus que les Québécois. Il y a beaucoup d’entreprises (ex. : restaurants, hôtels, etc.) qui n’ont survécu à la pandémie que grâce aux subventions des gouvernements.

« La pandémie, ça nous a fait réaliser une chose : c’est qu’il y a des entreprises touristiques au Québec qui ont été débordées hors des grands centres urbains. Des régions comme l’Estrie, les Laurentides, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, où il y a eu une très forte fréquentation, parfois trop forte. » – Laurent Bourdeau [...]  »

Consulter l’article complet sur Le Carrefour de Québec

Photo

Notre doyenne Nancy Gélinas présente ses vœux de la nouvelle année pour le secteur forestier québécois

25 janvier 2023

Que nous portions le chapeau de l’expert, celui de l’utilisateur ou du citoyen, nous partageons toutes et tous la mission d’assurer une utilisation et une protection durables des ressources forestières. Rappelons-nous que c’est grâce à ces ressources que le Québec s’est développé et est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Les Québécoises et Québécois ont le devoir de respecter les écosystèmes, sources de vie, moteurs de nos économies et de nos identités.

J’aime sincèrement le monde forestier et je lui voue un grand respect. C'est un milieu qui regroupe des gens passionnés et engagés qui, sous des allures de durs à cuire, présentent aussi un côté tendre. Cet univers forestier, ce monde unique, est composé d’une diversité d’acteurs, de possibilités infinies d’usages et de produits. Il est d’une complexité déroutante qui force une constante remise en question.

Depuis plusieurs décennies, nous avons adopté les fondements de l'aménagement durable des forêts. Toutefois, à la lumière des résultats issus de la science et des nombreuses préoccupations citoyennes, force est de constater que cette approche n'est plus suffisante. Le contexte climatique ajoute un fort degré d’incertitude et une pression supplémentaire sur les écosystèmes forestiers. Il est temps de prendre un pas de recul et de réaligner nos ambitions sur les concepts de résilience, de durabilité et d’équité intergénérationnelle, tout en assurant le bien-être des générations présentes.

Je pose la question aux forestières et aux forestiers : pourquoi avoir choisi ce domaine? Probablement parce que vous êtes des amantes et amants de la nature et des forêts, je le constate en effet en côtoyant des cohortes étudiantes depuis plus de 25 ans. Mais aussi parce que la nature peut être imprévisible et que le monde forestier se présente sous de multiples facettes, comblant ainsi vos diverses aspirations personnelles et professionnelles. Chaque jour, un nouveau défi vous attend et vous amène à discuter avec des collègues, des partenaires ou même des concurrents, afin de trouver des solutions innovantes à des problèmes parfois simples, parfois complexes.

Nous observons de nombreuses querelles intestines dans le secteur forestier. Mais c’est ce qui fait la beauté du secteur! Sans tiraillements, discussions, conflits, il n’y aurait aucune remise en question et donc aucune innovation. Que ces mésententes servent de levier pour travailler ensemble, TOUS ensemble, afin de mieux appréhender les incertitudes du futur.

Comme doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, une faculté qui aborde les enjeux liés à la société, au territoire et à ses ressources, et ce, sous différents angles, je constate la présence d’une nouvelle génération de professionnelles et professionnels, de forestières et forestiers, tournée vers l’avenir. Cette génération habite la forêt, tout comme la forêt l’habite. Une génération qui a à cœur d’aménager la forêt afin qu’elle demeure à la fois source de richesses pour la population québécoise et source de vie pour nombre d’espèces fauniques et floristiques. Accordons-leur notre confiance, offrons-leur des perspectives et appuyons-les dans leur cheminement professionnel.

Comme doyenne, mais également comme professeure-chercheure et comme citoyenne, je reconnais l’importance de notre industrie forestière. J’ai toujours considéré sa présence comme étant essentielle dans le paysage québécois et pour les communautés qui en vivent. Par mes nombreux travaux de recherche et mon enseignement, j’ai démontré ma volonté d’appuyer à la fois les communautés forestières et les structures industrielles régionales. Et c’est dans cette optique que j’accompagne mes collègues de la faculté pour la mise en œuvre de projets innovants, diversifiés et mobilisateurs qui viennent appuyer autant le développement de nouvelles connaissances liées aux écosystèmes forestiers, que le déploiement d’un secteur forestier fort et résilient.

Revisiter nos schèmes de pensées, nos manières de consommer et de produire, ou même parler de décroissance, ne signifie pas une volonté d’éliminer un secteur industriel. Cela signifie plutôt de chercher à produire autrement, à consommer autrement, de chercher à optimiser nos ressources pour produire plus de valeur avec moins d’intrants. Certains parleront d’économie circulaire, je parlerais simplement de gros bon sens.

Je suis profondément convaincue que nous pouvons faire mieux. En mobilisant les savoirs scientifiques et traditionnels, les expertises, l’ingéniosité des individus et la volonté de mobilisation de la population, et en testant de nouveaux modèles de gestion et d’aménagement, nous avons tout en main pour changer le cours des choses et soutenir un secteur forestier qui continuera de créer des milieux où il fait bon vivre.

Je souhaite que vous vous joigniez à moi pour que le Québec devienne un modèle forestier innovant, un territoire riche de ses ressources, de ses savoirs et de sa culture forestière. C’est en poursuivant ensemble notre chemin, et en conservant un dialogue constructif et empreint de respect que nous pourrons y arriver.

Nancy Gélinas
Doyenne
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Photo

Poste de professeur ou professeure en sylviculture

23 janvier 2023

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en sylviculture. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et de baccalauréat coopératif en opérations forestières, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:

  1. Systèmes sylvicoles applicables aux forêts naturelles feuillues et résineuses;
  2. Écologie forestière appliquée à la croissance des arbres à la suite de perturbations partielles ou totales;
  3. Stratégies sylvicoles innovantes visant à relever des défis contemporains comme les changements climatiques, la conservation de la biodiversité et le jumelage des productions ligneuse et acéricole;
  4. Systèmes sylvicoles applicables aux plantations à croissance rapide;
  5. Modélisation de l’effet des traitements sylvicoles sur la croissance, la vigueur et la qualité des arbres et des peuplements forestiers.

La tâche comprend :

  1. L’enseignement en français de la sylviculture des forêts naturelles et des plantations, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en sylviculture à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, le consortium de recherche FORAC, et le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir;
  2. Posséder des compétences particulières dans les deux premiers domaines énumérés de même que dans au moins un des trois autres domaines;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la sylviculture des forêts naturelles et artificielles au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser;
  7. Être membre de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec ou y être éligible et s’engager à le devenir dans un délai de deux ans.

Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.
Date limite de dépôt des candidatures : 18 mars 2023
Date prévue d’entrée en fonction : 5 septembre 2023

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 18 mars 2023 à 17h à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec) Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6
Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca

Photo

MobiliSIG, une application signée ULaval pour aider les personnes à mobilité réduite

19 janvier 2023

C’est entouré d’une équipe de chercheurs, d’étudiants et de professionnels de recherche que Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a développé l’application mobile MobiliSIG, destinée à améliorer les déplacements du quotidien des personnes à mobilité réduite dans leur quartier.

Visionnez le reportage réalisé par AMI-télé pour en savoir plus sur l’application.

Visionner la vidéo

Photo

Les recherches de Patrick Lajeunesse dans le palmarès des découvertes de l'année de Québec Science

13 janvier 2023

Extrait du communiqué émis par l’Université Laval :

Des équipes de recherche de l’Université Laval ont contribué à 4 des 10 découvertes les plus importantes de l’année 2022 selon le magazine de vulgarisation scientifique Québec Science. La mise au point d’un tube vivant capable de faire repousser des nerfs sectionnés, les raisons pour lesquelles la dépression affecte différemment les femmes et les hommes, le lien entre les habiletés en langue parlée à l’enfance et l’écriture à l’adolescence ainsi qu’une meilleure estimation du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent font partie des percées qui ont obtenu la faveur du jury composé d'une dizaine de scientifiques et de journalistes.

Une meilleure connaissance du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent

Le professeur Patrick Lajeunesse, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et une équipe de l’UQAR dirigée par Guillaume St-Onge ont établi un portrait d’une précision inégalée de l’activité sismique dans l’estuaire du St-Laurent au cours des deux derniers millénaires. Après avoir analysé à l’aide de sondes sismiques le fond du fleuve entre Baie-Comeau et La Malbaie, les chercheurs ont prélevé des sédiments provenant de lieux où s’étaient produits des glissements de terrain au cours des siècles passés. La datation de ces prélèvements a permis aux chercheurs de déterminer que le fameux séisme de Charlevoix de 1663, d’une magnitude estimée à plus de 7, est le plus important à avoir frappé le Québec au cours des deux derniers millénaires. Les données recueillies permettent d’obtenir une meilleure connaissance du risque sismique de cette partie de l’estuaire, qui serait plus élevé que ce qui avait été estimé jusqu’à présent.

Lire l’article complet sur Québec Science

Ci-dessus : Image de Québec Science - La profondeur et le relief du fond du Saint-Laurent au large de Saint-Siméon ont été déterminés à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux, permettant l’identification d’un important glissement sous-marin.

Photo

Une jeune ingénieure forestière lauréate du Mérite de la relève

11 janvier 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à féliciter Marilou Légaré, diplômée de 2020 en opérations forestières pour ce prix bien mérité. C’est une fierté de constater le succès professionnel de nos anciens étudiants.

Article complet paru dans Le Monde forestier, par Dany Rousseau :

« Il manque de femmes en foresterie? Si l'on se fie aux récompenses annuelles de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), ce n'est pas la quantité, mais la qualité qui compte. Ainsi, après le Mérite d'excellence qui est allé à Nancy Tanguay, le Mérite de la relève a été décerné à Marilou Légaré, jeune ingénieure forestière de la Coopérative forestière de la Gaspésie.

Diplômée de l'Université Laval en 2020 en génie forestier, volet coopératif en opérations forestières, Mme Légaré a déjà un beau parcours à son actif. Elle s'est initiée tôt dans sa carrière au mouvement coopératif en travaillant l'été comme assistante contremaitre des travaux sylvicoles pour la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides où elle a principalement assuré le contrôle et la supervision des projets de reboisement, d'éducation de peuplement ou de préparation de terrain. Par la suite, elle a effectué deux stages chez Produits forestiers Résolu de Baie-Corneau, en participant à la planification et au suivi de la voirie forestière, ainsi qu'à la certification forestière. A la fin de son parcours académique, c'est en Abitibi que Marilou a commencé sa carrière d'ingénieure forestière en 2020 chez Rexforêt dans un poste de cheffe contrôle de qualité.

À l'été 2021, la Coopérative forestière de la Gaspésie avait un poste à combler en tant que surintendant aux travaux sylvicoles. Marilou a donc posé sa candidature. Avant de l'embaucher, le directeur général RENÉ BABIN a appelé son vis­à-vis JOHNNY DUBÉ, directeur général d'Abifor, pour savoir s'il la connaissait et s'il la lui recom­mandait. « Elle fait tellement bien son travail, si tu as une chance de l'engager fais-le, comme ça elle ne sera plus là pour nous surveiller», lui a dit en substance et à la blague M. Dubé.

Depuis, Mme Légaré a relevé avec brio le défi à la Coopérative forestière de la Gaspésie. Elle s'est forgé une solide crédibilité autant auprès des gens du ministère, de Rexforêt, des entreprises d' amé­nagement et du réseau des coopératives.

Au printemps 2022, lors de l'absence du directeur général, elle a pris en charge la totalité du volet aménagement forestier de la coopérative, voyant ainsi à l'embauche des travailleurs et à la planifi­cation des travaux, en plus de faire le suivi quan­titatif et qualitatif.

Notons que pour être admissibles au Mérite de la relève, les candidats et candidates doivent avoir moins de 35 ans. Les critères de sélection com­prennent l'atteinte d'un niveau de performance exceptionnel, l'exercice d'un leadership et l'adhé­sion aux valeurs coopératives. »