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Événements

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Conférence «De l’urgence de colmater les brèches»

02 mai 2023 11 h 30-12 h 30

Lieu : Salle 2376, pavillon Gene-H. Kruger

Chenour Oechslin et Danièle Bélanger présenteront les résultats d’une étude qui avait pour objectif de dresser un portrait des services offerts aux immigrant.es temporaires et aux besoins de ces derniers. L’analyse repose sur treize entrevues semi-dirigées avec des représentant.es d’organismes communautaires qui témoignent au sujet des services les plus sollicités par les résident.es temporaires et des obstacles qui en limitent l’accès ; nous voulions aussi connaître leurs suggestions relativement aux façons d’améliorer les services. Il ressort de notre analyse un véritable plaidoyer du terrain quant à l’urgence d’agir pour améliorer l’accueil des immigrant.es temporaires qui, de concert avec les organismes qui les assistent, doivent lutter pour maintenir leur statut migratoire, éviter les situations d’exploitation ou en sortir et se prévaloir de leurs droits, souvent limités. 

Cette étude a été réalisée grâce à un financement MITACS, du CRSH (Projet PARTEMP*) et du Centre Multiethnique de Québec.  

*Le PARtenariat sur les migrants Temporaires en EMPloi dans la grande région de Québec (le projet PARTEMP) est financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Il est dirigé par Danièle Bélanger, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales. 

Informations supplémentaires :

Cet événement, gratuit et ouvert à toutes et à tous, est organisé dans le cadre des midis-discussion de l’ÉDIQ conjointement avec la Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales.

La conférence est présentée en mode comodal (lien ZOOM pour assister en ligne).

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Séminaire de maîtrise de Clara Guyot

02 mai 2023 9 h

Lieu : Pavillon Abitibi-Price, salle 1111

Les représentations sociales des Travailleur.euses Migrant.es Temporaires en emplois dans le secteur manufacturier de la région Chaudière-Appalaches (QC) et leurs enjeux territoriaux 

Ce mémoire s’intéresse aux représentations sociales entourant les travailleur.euses immigrant.es temporaires en emplois dans le secteur manufacturier de la région Chaudière-Appalaches.  Plus spécifiquement, cette étude s’intéresse aux représentations sociales émises, transmises et entretenues par un ensemble d’acteur.ices clé.es en lien direct ou indirect avec l’emploi et l’accueil de travailleur.euses migrant.es temporaires (TMT) du secteur manufacturier. L’objectif de cette recherche est de comprendre les défis et enjeux qu’impliquent la diffusion et l’entretient de certaines représentations sociales entourant les TMT, que ce soit au niveau du cadre politique de l’immigration temporaire qu’au niveau des expériences collectives ou individuelles d’accueil dans les entreprises et dans la région. En outre, les représentations sociales participent à définir la place des individus et groupes sociaux dans la société (Jodelet, 1989). Elles jouent alors un rôle essentiel dans les rapports sociaux en orientant les comportements, et en participant à la construction d’une réalité commune d’un ensemble social majoritaire (Moscovici, 1979 ; Jodelet, 1989 ; Abric, 2001). Ainsi, cette recherche s’intéresse à lire, par le prisme des représentations sociales, les différentes formes de précarités, discriminations et exclusions que peuvent vivre les TMT en emploi dans la région.

En ce sens, ce mémoire répond à la question suivante : quelles sont les représentations sociales émises et transmises par les acteur.ices clés en employabilité de la région, envers les TMT en emploi dans le secteur manufacturier et en quoi peuvent-elles être révélatrices d’enjeux sociogéographiques dans la région ?

Pour ce faire, nous procédons dans ce mémoire à l’analyse d’entretiens réalisés en 2021 auprès de quatre types d’acteur.ices régionaux.ales  : des entreprises manufacturières, des organismes communautaires, des acteur.ices agissant.es au niveau municipal ainsi que des agences de recrutement internationales. Ces entretiens ont permis de mettre en lumières certaines représentations sociales existantes autour des personnes sous statuts d’immigration temporaires en emploi dans la région, notamment à travers des discussions autour des politiques d’immigration et leur application en région, des processus de recrutement à l’international ainsi qu’autour de l’accueil et de l’intégration des TMT.

Informations supplémentaires :

Directrice : Adèle Garnier, professeure, Université Laval

Co-directrice : Aline Lechaume, professeure, Université Laval

Examinatrice externe : Mme Célia Forget, coordinatrice scientifique du CELAT, Université Laval

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Séminaire de maîtrise de Samuel Cloutier

03 mai 2023 13 h

Histoire et dynamique du retrait de la marge glaciaire de l’Inlandsis laurentidien dans le fjord du Saguenay (Québec, Canada) 

Les manifestations les plus impressionnantes de l’érosion glaciaire sont les fjords surcreusés par l’écoulement et les eaux de fontes des glaciers dans les grandes vallées rocheuses. Les fjords reflètent l’ampleur de la puissance érosive des glaciers modernes et anciens. Ils constituent une interface et une zone tampon entre le milieu continental et l’océan où se sont accumulés de grandes quantités de sédiments. Leurs archives sédimentaires ont le potentiel de nous renseigner sur la dynamique de la glaciation et de la déglaciation des marges continentales. Dans le cas du fjord du Saguenay, avec sa longueur de 100 km et sa profondeur maximale de 270 m, il a le potentiel de fournir des informations sur la dynamique de déglaciation de l’Inlandsis laurentidien. Cependant, la dynamique de retrait glaciaire dans ce fjord demeure toujours mal comprise et documentés. Malgré le fait que le fjord du Saguenay forme une dépression majeure dans la chaîne de montagnes des Laurentides et qui se termine en milieu marin, peu d’études ont tenté de déterminer comment cette dépression a influencé l’écoulement et le retrait de l’Inlandsis laurentidien. Les données LiDAR et de bathymétrie haute résolution disponibles pour ce secteur ont le potentiel de répondre à cette interrogation.

L’objectif de ce mémoire de maitrise est de reconstituer l’histoire des dynamiques glaciaires associées à l’englaciation et à la déglaciation de l’Inlandsis laurentidien dans le fjord du Saguenay à l’aide d’une cartographie géomorphologique terrestre et marine à haute résolution. Plus précisément, cette recherche vise à (1) identifier et décrire les formes de relief glaciaires présentes dans fjord du Saguenay, (2) identifier les patrons de retrait glaciaire dans le fjord du Saguenay en identifiant les zones de stabilisations ou de ré-avancées glaciaires et (3) identifier les éléments topographiques et bathymétriques ayant contrôlé l’écoulement et le retrait glaciaire. Afin d’atteindre ces objectifs, une cartographie des différentes structures glaciaires terrestres et marines présentes dans le secteur a été réalisée à l’aide des données LiDAR et de bathymétrie haute résolution. Des datations au radiocarbone provenant d’échantillons de coquilles fossiles ont aussi été réalisées afin de fournir un cadre chronologique à cette reconstitution. Les formes et dépôts glaciaires identifiées et cartographiées sont des moraines frontales et latérales, des moraines De Geer, des eskers, des linéations glaciaires, des terrasses, des kettles et des seuils bathymétriques dans le fjord. La présence de moraines latérales sur les versants du fjord démontre qu’une ou des langues de glace, possiblement diachroniques, auraient bel et bien occupé le fjord et, ce, au moins jusqu’à la Baie des Ha ! Ha !, avec des incursions dans les différentes baies du fjord. Trois principaux seuils ont également été identifiés à l’aide de l’analyse, soit à l’embouchure du fjord ainsi qu’ à la hauteur de Sacré-Cœur et de la Baie-Ste-Marguerite. Ces seuils auraient servi de point d’ancrage pour la marge glaciaire lors de son retrait et constitueraient des zones de stabilisation de la marge glaciaire avec un retrait relativement rapide entre ces trois secteurs.

Informations supplémentaires :

Directeur

  • Patrick Lajeunesse, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Examinateurs

  • Étienne Brouard, professeur – Université Laval
  • Julien Walter, professeur – Université du Québec à Chicoutimi

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Séminaire de maîtrise de Marilène Blain-Sabourin

04 mai 2023 13 h au 21 avril 2023

Lieu : En ligne via Zoom

Évolution du paysage culturel de Tshishe Manikuan

Il y a 50 ans, le réservoir Manicouagan, aujourd’hui symbole du développement hydroélectrique du Nord du Québec, fut mis en service en inondant la dépression topographique circulaire formée par l’impact d’une météorite. L’ennoiement de la vallée et d’un ancien lac (Tshishemanicouan, en Innu-Aimun) entraina la disparition de plusieurs territoires de chasse et sites culturels innus, tout en limitant l’accès à ce qui, jusqu’alors, constituait une voie de pénétration vers l'intérieur du territoire. Bien que les impacts du développement hydroélectrique sur les environnements terrestres, aquatiques, et sur les Innus de Pessamit ont fait l’objet d’un certain nombre d’études (Charest 1980, 2008 ; Desbiens, 2014 ; Desbiens et Gagnon, 2018 ; Martin, 2008), la nature même du paysage culturel de l’ancien Lac Manicouagan et sa transformation demeurent peu documentées. En effet, les territoires disparus sous les eaux stagnantes du Lac-Réservoir forment aujourd’hui un paysage culturel transformé, témoignant de territorialités enchevêtrées (Dussart et Poirier, 2017); celles des Innu.e.s, qui persistent et se renouvellent, puis celles des Québécois.e.s qui, depuis les années 60, s’y réclament souverains (Gagnon, 2019).

Cette étude paysagère et socio-culturelle traite des problématiques liées aux perturbations anthropiques sur les milieux de vie autochtones. Elle propose des solutions innovantes mobilisant le maintien et la revitalisation de ces milieux malgré leur transformation. Ancré dans le champ de la géographie humaine et des géographies autochtones, le mémoire explore les dimensions tangible et intangible d’un paysage culturel autochtone ayant subi d’importants bouleversements, tout en considérant de manière concrète aux processus de patrimonialisation qui pourraient en assurer la transmission aux générations actuelles et futures.

Informations supplémentaires :

Co-directrices : Caroline Desbiens et Justine Gagnon, professeures, Université Laval
Examinatrice : Laurie Guimond, professeure, UQÀM

Lien Zoom : https://ulaval.zoom.us/j/2643043267 (ID de réunion : 264 304 3267)

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Journée du numérique écoresponsable

22 mai 2023 au 26 mai 2023

Lieu : En ligne

De l’écoute de contenus en ligne à la virtualisation de services, en passant par les objets connectés et les courriels : vous savez probablement que l’utilisation du numérique est profondément ancrée dans nos activités professionnelles comme personnelles. Ce dont nous sommes souvent moins au fait, ce sont des répercussions sur l’environnement qu’a cette omniprésence du numérique dans notre quotidien. Pour en donner une forme de mesure : en 2020, 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) étaient générées par l’activité numérique. 

 Du 22 au 26 mai 2023, différentes activités et informations vous sont proposées pour comprendre les répercussions de l’utilisation du numérique sur l’environnement et adopter des pratiques écoresponsables.  

  • Le midi-conférence « Vers une utilisation écoresponsable du numérique », qui a lieu en ligne ce mardi 23 mai. La conférence pose les balises du numérique écoresponsable et met en lumière quelques comportements à adopter. Détails et inscription.  
  • Le ménage numérique des boîtes courriel, une façon simple de diminuer votre empreinte carbone en libérant de l’espace sur les serveurs. Transmettez le résultat de votre ménage par l’entremise du formulaire en ligne disponible pour permettre de cumuler les données à l’échelle de l’Université! 
  • Un quiz, qui vous permet en quelques questions de mesurer et d’approfondir vos connaissances sur l’empreinte carbone du numérique.  
  • Le guide « Réduire l’empreinte du numérique, un geste à la fois », pour prendre connaissance de quelques trucs et astuces facilement applicables pour adopter des comportements numériques écoresponsables.  

 

Informations supplémentaires :

En participant au midi-conférence ou au ménage numérique des boîtes courriel, vous courrez la chance de remporter l’une des deux cartes annuelles donnant accès aux parcs de la SÉPAQ. Une belle occasion de prendre une pause du numérique en nature! 

Profitez de cette occasion d’amorcer la réflexion sur l’utilisation du numérique et de faire une différence, une action à la fois.  

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Soutenance de thèse de Fabien Jakob

23 mai 2023 8 h 30

Lieu : En ligne via Zoom

Aménagement participatif du territoire : controverses et action collective en protection des Terres d’Espérance à Québec

S’intéressant aux motifs, aux motivations, aux raisons qui engagent les personnes dans l’action, quand bien même demeure incertaine la bonne réalisation de celle-ci, cette étude analyse lors de conflits d’évaluation les façons par lesquelles des acteurs se réfèrent à une situation problématique, la réinterprètent et déterminent ce qui compte, ce à quoi ils attribuent une valeur. Plus particulièrement à l’occasion de la révision participative du Schéma d’aménagement et de développement du territoire de l’Agglomération de Québec, cette étude rend compte des processus par lesquels des personnes et des collectifs se dotent de compétences critiques et de capacités d’expression publique qui permettent d’assurer le traitement d’un problème public. Elle analyse les formes discursives, les registres argumentatifs qui sont déployés dans l’espace public à cette occasion.

À partir d’un univers de sens communs et/ou controversés, cette étude identifie plus précisément les sens du juste, les principes supérieurs communs, en d’autres termes les appuis normatifs convoqués par les acteurs lorsqu’ils élaborent leur propre définition du monde et des actions qu’ils entendent y engager. Elle s’appuie pour cela sur la sociologie de la Justification de Luc Boltanski et Laurent Thévenot (1991); offrant des outils de description, d’analyse et d’interprétation des situations, cette approche propose une systématisation des logiques d’action et de coordination, des formes de jugement et des justifications que mobilisent les acteurs lorsqu’ils s’essaient à (re)formuler le sens de l’intérêt général.

Plus spécifiquement, cette étude émet l’hypothèse que les épreuves d’indignation et de révolte, les opérations de revendication et de justification auxquels recourent les acteurs pour faire valoir ce à quoi ils attribuent une valeur participent d’une mise en œuvre et en actions de préférences collectives déterminant le déploiement de pratiques de gestion territoriale plus écologiques, raisonnables ou responsables; celles-ci visent notamment à protéger des biens de nature et culture auxquels est attribuée une valeur patrimoniale en vue de les transmettre aux futures générations. Cette recherche émet également l’hypothèse que les sens du juste, les principes de justice convoqués à cette occasion participent de l’élaboration de nouvelles formes conventionnelles adossées à des grandeurs vertes (Lafaye & Thévenot, 1993). 

Lien Zoom : https://ulaval.zoom.us/j/67301991187?pwd=ZlN4QmRNWThSV3FqcGJxNk1raGlEZz09

Informations supplémentaires :

Membres du jury

Président

  • M. Martin Lavoie, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval

Examinateurs

  • M. Michel Allard, directeur de recherche, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique – Université Laval
  • M. Étienne Berthold, directeur de recherche, Faculté de foresterie, géographie et de géomatique – Université Laval
  • M. Guy Mercier, examinateur, Faculté de foresterie, géographie et de géomatique – Université Laval
  • M. Dominique Morin, examinateur, Département de sociologie – Université Laval
  • Mme Geneviève Brisson, examinatrice externe, Université du Québec à Rimouski