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Un diplômé en génie forestier de l'Université Laval parmi le palmarès des dix étoiles de moins de 40 ans qui performent dans le secteur forestier au Canada.

21 janvier 2016

La foresterie motive encore les jeunes à se dépasser. Pour célébrer la réussite de la relève forestière, les magazines Opérations forestières et Canadian Forest Industries ont dressé un palmarès de dix étoiles de moins de 40 ans qui performent dans le secteur forestier au Canada. Un de nos diplômés a été sélectionné dans ce palamarès!

Éric Lapointe, Coordonnateur des opérations forestières, Domtar

Sur les bancs d’école, tous les étudiants rêvent de changer le monde, de faire une révolution dans son industrie. Et c’est exactement ce qu’Éric Lapointe a accompli avec son équipe en développant des peupliers hybrides qui atteignent la maturité en seulement 15 ans au Québec ! Et d’ici 2020, ces peupliers seront plantés sur 8000 hectares de terres privées appartenant à Domtar dans le sud du Québec.  

Pour le petit gars de Montréal, rien ne laissait présager qu’il ferait carrière en foresterie. C’est son oncle, Jean-Claude Lapointe, un forestier de longue date, qui l’a convaincu de venir planter des arbres en Abitibi lorsqu’il avait 16 ans. « Une excellente façon de faire de bons salaires (plus de 250 $ par jour) et de découvrir la foresterie », lance Éric Lapointe, qui a déjà planté 9300 arbres en une seule journée. 

Charmé par cette expérience de vie, il décide d’aller étudier en génie forestier à l’Université Laval en 1998, soit l’année de diffusion de l’Erreur boréale. « C’était une très belle période pour apprendre, car tous les enjeux étaient bousculés », dit-il. Il profite de ses études pour aller étudier une année dans l’Ouest canadien à UBC. Et c’est en 2001, lors de son dernier stage universitaire, qu’il rejoint l’équipe de Domtar dans le cadre du programme de plantation de peupliers hybrides. 

En 2002, il est embauché par le géant papetier pour tester les sols, mesurer les taux de croissance, améliorer les techniques culturales et récolter des tonnes d’information pour améliorer la croissance des peupliers hybrides. Éric et son équipe ont même développé une 
méthode innovante : planter des arbres sur des monticules pour que les arbres poussent plus vite tout en freinant la compétition. Mais l’équipe est par la suite freinée par une contrainte majeure : les sols forestiers sont trop acides. Pour régler le problème, les sols sont fertilisés avec des biosolides papetiers, soit les résidus de l’usine de Windsor. Les résultats sont si concluants que les plantations reçoivent aujourd’hui 40 000 tonnes de biosolides par an, ce qui se traduit par un rendement de 
200 m3/ha après 15 ans. 

Après 10 ans chez Domtar, Éric est devenu le coordonnateur des opérations forestières en 2012, supervisant les opérations de 450 000 m3 de bois par an. Âgé de 38 ans, il fait aussi partie de l’équipe de certification forestière de Domtar (ISO 14 001, FCS et SFI). Il a aussi participé à l’initiative La main-d’œuvre la plus verte de l’Association des produits forestiers du Canada. 

Lire l'article complet Les étoiles de la relève forestière paru dans la revue Opérations forestières.

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Portraits de travailleurs de la relève: une étudiante et un diplômé en génie du bois interviewés par la revue Opérations forestières

21 janvier 2016

Pour mieux comprendre ce qui attire les jeunes en forêt et dans les usines, la revue Opérations forestières a présenté 10 portraits de travailleurs de la relève. Deux d'entre eux proviennent du baccalauréat coopératif en génie du bois.

Vers de nouveaux sommets: Cynthia Dinel, étudiante en génie du bois

Pendant les 9 années ou Cynthia Dinel a été technicienne en architecture, elle a toujours travaillé sur des structures de bois. Mais il lui manquait quelque chose. « Avec le temps, j’ai appris beaucoup de chose sur les structures en bois et j’ai voulu devenir ingénieure, pour signer mes propres plans », dit-elle. À 30 ans, elle a fait un retour aux études à l’université Laval pour compléter une formation en génie du bois. 

Son expérience en architecture et avec les technologies du bois lui ont permis de décrocher des stages très intéressants pour structures RBR, au Centre de recherche sur les matériaux renouvelables et chez CLT Canada. Et même si elle n’a pas encore terminé ses études, elle a déjà un contrat de travail avec CLT Canada, un service de génie-conseil spécialisé dans le bois d’ingénierie qui a récemment lancé une ligne de production de bois lamellé-croisé (CLT), à Rippon, en Outaouais. 

Pour lancer sa deuxième carrière, Cynthia assume déjà beaucoup de responsabilités au sein d’une petite équipe de travail dans une entreprise en démarrage et dans un secteur en pleine effervescence. « J’ai découvert des côtés de moi que je ne connaissais pas, comme la gestion des ressources humaines et plusieurs tâches administratives. J’aime beaucoup la liberté que j’ai au travail, car j’ai l’occasion de toucher à tout », conclut la future génie du bois qui estime que cette nouvelle formation va propulser la carrière vers de nouveaux sommets. 

La révolution bois: Simon Thibault-Bellavance, jeune diplômé en génie du bois

Simon T. Bellavance rêvait de devenir médecin ou pharmacien. Faute d’avoir été accepté, il s’est rabattu sur le génie physique. « Mais ce n’était pas pour moi. Je me suis reviré de bord pour aller étudier en génie du bois. Je me suis fait prendre au jeu et j’ai réalisé tout ce qu’on pouvait faire avec le bois », lance le jeune homme de 23 ans originaire de Chibougamau. 

Même s’il est natif d’une région forestière, il ignorait il ignorait les innovations réalisées dans le secteur du bois. Bois d’ingénierie, constructions innovantes et avancées technologiques font maintenant partie prenante de l’industrie, et c’est ce qui stimule Simon à fond. Sans compter qu’une des entreprises les plus innovantes du secteur, Chantiers Chibougamau (CC), se trouve dans son village natal. Après deux stages à l’usine de sciage, puis un stage dans la filiale Nordic structure, il est embauché par CC où il devient responsable du contrôle de la qualité et de la certification des produits. « Dès le départ, on m’a offert un poste intéressant et il y a beaucoup d’opportunités d’avancement », note Simon, qui croit que le programme de Génie du bois connaîtra une forte croissance grâce aux nouvelles mesures de construction de bâtiments en bois. 

« C’est une formation méconnue. Les projets phares de la tour de 12 étages à Québec et le projet de Griffintown à Montréal vont permettre d’ouvrir de nouveaux horizons », ajoute Simon, qui convainc désormais des amis d’aller étudier en génie du bois.

Lire l'ensemble de l'article Relève en marche paru dans Opérations forestières.

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Une de nos recherches à la télé!

21 janvier 2016

L'émission Découverte de Radio-Canada présentait, le 17 janvier dernier, le travail d'une équipe de chercheurs dirigée par Éric Bauce, qui a identifié un type d'épinettes résistant à la tordeuse. Cet insecte fait des ravages annuellement dans la forêt boréale au nord du Québec.

Ces chercheurs ont identifié génétiquement un type d'épinettes produisant une première molécule qui aiguise l'appétit de la tordeuse et une autre, qui s'avère toxique et qui peut ainsi éliminer cet insecte. Ils comptent insérer l'épinette en question en milieu naturel, pour ainsi mieux contrôler la tordeuse.

Le reportage est maintenant accessible sur Tou.tv (à partir de 36 min. 9 s.). 

Voici deux articles récents du Fil ayant porté sur ce sujet: 
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Quatre étudiants de l'Université Laval ont participé au 43e symposium de l'Association internationale des étudiants en foresterie

15 janvier 2016

Olivier P. Gagnon, Xavier Noël-Monastesse, Félix Poulin et Émilie St-Jean, étudiants en aménagement et environnement forestiers, se sont dirigés vers les Philippines pour participer au 43e symposium organisé par l’organisation jeunesse mondiale, International Forestry Students Association. Durant les deux semaines qu’a duré le symposium, ils ont pu en apprendre beaucoup sur la foresterie de ce pays et particulièrement sur l’importance énorme des forêts de mangroves pour les populations et la biodiversité.

Émilie St-Jean, Félix Poulin et Xavier Noël-Monastesse tracent un portrait de la situation des mangroves aux Philippines

"Il y a bien longtemps, les Philippins qui voyaient les mangroves peupler les côtes de l’île de Luzon pouvaient s’exclamer: «May Nilad», en français: «il y a du Nilad». C’est donc de par May Nilad qu’on nomme aujourd’hui la capitale nationale Manille. Bien paradoxal, parce qu’il ne reste maintenant plus aucune trace de cette espèce de mangrove dans la baie.

Dans un pays où l’on retrouve 39 des 74 variétés de mangroves du monde, l’histoire des populations s’est forgée de manière très étroite avec cette plante de milieux marins. On reconnaît aisément les mangroves par leur grand réseau de racines qui plongent dans les marécages et autres milieux marins sur les côtes et les rives des cours d’eau. S’établissant dans les estuaires, là où les courants rencontrent la mer, la mangrove tolère bien l’eau salée grâce à l’épaisse couche de cire qui recouvre ses feuilles et aux glandes spéciales qui contrôlent la quantité de sel qu’elle absorbe. La plupart des mangroves ont des semences, des propagules, qui commencent à germer alors qu’elles sont encore attachées à l’arbre, commençant ainsi à croître rapidement après être tombées des branches."

Pour lire la suite:  Foresterie internationale : la situation des mangroves aux Philippines, De fil en aiguille, OIFQ

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Deux professeurs de la Faculté impliqués dans une des 10 découvertes de l'année de Québec Science.

08 janvier 2016

Chaque année, Québec Science met la loupe sur 10 découvertes exceptionnelles. Sélectionnée par un jury de journalistes et de scientifiques avertis, sur plus de 90 candidatures soumises pour l'année 2015, une avancée, faite dans les laboratoires de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) a été mise en lumière et impliquant deux professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

La diplômée du programme de doctorat en microbiologie agroalimentaire, Salma Taktek, ses directeurs de recherche, les professeurs Hani Antoun (FSAA) et Yves Piché (FFGG) ainsi que le professeur émérite J. André Fortin ont découvert qu’il existe des associations naturelles entre les micro-organismes dans le sol qui permettraient aux plantes d’obtenir le phosphore dont elles ont besoin. C’est en associant certaines bactéries capables de dissoudre le phosphore naturellement présent dans le sol à un champignon, la mycorhize, que cette découverte pourrait bien lancer une révolution agricole et faire baisser la demande mondiale pour les engrais phosphatés.

Les principes et les techniques qui sont à la base des systèmes de production agricole actuels ont été conçus et sont appliqués comme si les mycorhizes n’existaient pas. Il faut donc repenser nos principes et nos techniques agricoles de demain, pour une nouvelle révolution verte. À cet effet, la FSAA a décidé d’organiser un colloque où la découverte sera présentée par Dre Salma Taktek et auquel des invités experts se joignent aux discussions pour alimenter la réflexion sur les mycorhizes et l’avenir de l’agriculture.

Votez pour cette découverte!

Pour en savoir plus:

Consultez l’article publié dans la revue Québec Sciences du 6 janvier 2016

Assistez gratuitement au Colloque Les mycorhizes et l’avenir de l’agriculture, ici et ailleurs, le 29 janvier prochain.

Lisez l’article Le bout du bout de la plante, publié dans Le Soleil, le 25 décembre 2015