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Appel aux citoyens pour inventorier les arbres sur les terrains privés à Québec

24 avril 2024

L’équipe de recherche de Janani Sivarajah, titulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu, lance une collecte de données participative pour connaître l'état global de la canopée.

Un article d’ULaval nouvelles

Plus de 104 000 arbres poussent sur les terrains municipaux de la ville de Québec. Si on connaît leur nombre et leur état de santé, on ignore tout des arbres sur les terrains privés. Pour remédier à la situation, une équipe de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval souhaite faire un inventaire participatif avec l'aide des résidentes et des résidents. En plus de récolter des données importantes sur les arbres non répertoriés, les chercheuses veulent comprendre ce qui motive les citoyens à planter des arbres sur leurs terrains.

En ce 22 avril, Jour de la Terre et moment de réflexion sur l'environnement, ULaval nouvelles a posé trois questions à Janani Sivarajah, professeure en sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu.

Pourquoi ce projet est-il important?

Les arbres ont une importance considérable, en particulier dans les zones urbaines, car ils atténuent les îlots de chaleur et améliorent la qualité de l'air. Il est donc essentiel de reconnaître leur rôle central dans les espaces publics et privés. Certaines villes comme Québec, Montréal et Toronto, disposent de données sur les arbres publics, mais il est souvent difficile d'obtenir des informations sur les arbres situés sur les propriétés privées. Dans de nombreuses villes nord-américaines, plus de la moitié de la canopée se trouve pourtant sur des terrains privés, ce qui est le cas à Québec. Avec ce projet d'inventaire participatif, Savannah Bissegger O'Connor, étudiante à la maîtrise en sciences forestières, cherche à combler ce manque de données. Dans cette démarche, elle est codirigée par moi et Anne Bernard, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt.

Comment les citoyennes et les citoyens peuvent-ils participer?

Il est possible de s'inscrire dès maintenant pour participer à la collecte des données, qui se fera dès la mi-juin et tout au long de l'été. Notre objectif est d'obtenir des données représentatives de tous les quartiers de la ville de Québec. Les gens pourront contribuer en recueillant des informations sur les arbres de leur propriété dont la circonférence est d'au moins 12,5 cm. Ils devront fournir leur nombre, leur emplacement, leur taille et leur état de santé, ainsi que trois photos de chaque arbre afin de permettre l'identification des espèces.

Nous avons simplifié les étapes de collecte de données pour les rendre accessibles à tous. À l'aide d'une application mobile, il sera possible de saisir les données dans le système et nous les recevrons automatiquement. Des capsules explicatives seront bientôt disponibles sur notre site Internet pour guider les personnes participantes dans le processus.

Une fois que l'équipe aura traité les informations reçues, les citoyennes et citoyens pourront voir leurs arbres sur une carte de la forêt urbaine, qui sera publiée sur notre site Web.

À quoi serviront les données recueillies?

Notamment à constater la diversité des espèces d'arbres à Québec. Le projet s'inspire du travail de la professeure Carly Ziter, de l'Université Concordia, à Montréal. Son équipe a répertorié près de 52 espèces d'arbres additionnelles qui n'étaient pas incluses dans l'inventaire public des arbres de la métropole.

L'étude effectuée à Québec aidera également à identifier les arbres qui peuvent croître en climat nordique, en tenant compte des changements climatiques. Ceci est essentiel pour assurer la résilience de la canopée urbaine face aux menaces telles que les maladies et les insectes ravageurs.

Ces données sur les espèces d'arbres, leur santé et leurs dimensions seront également utiles pour conseiller la Ville de Québec et des partenaires locaux dans leurs politiques de gestion publique. Elles permettront notamment d'identifier les espèces d'arbres à privilégier.

L'étude se veut aussi un levier pour sensibiliser le public à l'importance des arbres. Elle aidera d'ailleurs à comprendre les motivations des gens à en planter sur leur terrain.

Actuellement, le couvert d'arbres à Québec est d'environ 32%, mais la Ville souhaite atteindre un indice moyen de canopée recommandé de 35%, tout comme ailleurs au Canada. Plus de 500 municipalités canadiennes ont déclaré l'urgence climatique, ce qui fait de l'augmentation du couvert d'arbres une priorité. Cependant, cette expansion est souvent limitée dans les espaces publics, d'où l'importance d'impliquer les propriétaires privés. Encourager les initiatives de plantation d'arbres sur les terrains privés peut contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs municipaux en matière de canopée urbaine et à l'atténuation des effets des changements climatiques.

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Martine Lapointe, technicienne experte reçoit le prix Gaston St-Jacques

19 avril 2024

Martine Lapointe, technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt a reçu le prix Gaston St-Jacques de  l'Association pour l'enseignement de la science et de la technologie du Québec (AESTQ). Ce prix vise à reconnaitre le travail des techniciens en travaux pratiques et leur importance afin d’offrir aux jeunes québécois un enseignement de qualité de la science et de la technologie. À l’image du technicien dont il tient le nom, le prix Gaston-St-Jacques souhaite souligner les qualités exceptionnelles, l’implication et la passion d’un technicien ou d'une technicienne en travaux pratiques (TTP) dans son milieu scolaire et face à ses pairs. Le prix lui a été remis par Gaston St-Jacques en personne.

Tout au long de sa carrière, Martine Lapointe a toujours été prête à relever de nouveaux défis, à s’investir entièrement dans ce qu’elle fait à tous les niveaux autant dans son travail que dans ses implications. Elle est une experte dans plusieurs domaines et elle a toujours été généreuse dans le transfert de ses connaissances et dans le partage de son savoir autant avec la communauté étudiante qu’avec ses pairs. C’est un modèle unique et ce prix permet de mettre en lumière la reconnaissance de ses 32 ans de carrière, de dévouement et d’implication. Toutes les personnes diplômées du Département des sciences du bois et de la forêt se souviennent de cette technicienne dévouée et remarquable. Certains membres du corps professoral et du personnel l’ont même eu lors de leur passage comme étudiante et étudiant et c’est un grand honneur pour eux de pouvoir maintenant collaborer avec elle dans leur enseignement et leur recherche!

Sylvain Jutras, professeur au Département qui l'a aussi eu lorsqu'il était étudiant a mentionné dans sa lettre d'appui: "Martine et moi avons travaillé ensemble à remonter le matériel pédagogique d'un cours que j'ai repris en entier. Sa débrouillardise, ses connaissances, mais aussi sa passion ont permis de reformuler le cours en gardant l’essentiel et en améliorant plusieurs contenus. Elle n’a jamais été effrayée par mes propositions de modifications, ce qui démontre sa polyvalence et son ouverture d’esprit. Elle a aussi su me faire de très nombreuses recommandations constructives qu’on a su intégrer au cours."

De sont côté, Évelyne Thiffault également professeure au Département et ancienne étudiante de Martine a souligné: "C’est surtout la générosité et la patience avec lesquelles elle partage ses connaissances et son aptitude à l’identification des plantes qui sont admirables; elle a une capacité fabuleuse à amener les gens à comprendre la systématique végétale et à les outiller pour devenir autonomes. Je suis encore aujourd’hui tellement reconnaissante d’avoir ainsi été formée par elle. Je suis certaine que nous sommes nombreux parmi toutes les cohortes d’étudiants qui m’ont précédé et suivi d’avoir pu apprivoiser l’identification des plantes grâce à Martine Lapointe."

Martine Lapointe a toujours été proactive pour être à l’affût des dernières technologies et elle est une des références en la matière à la Faculté en foresterie concernant la cartographie numérique. Elle a d’ailleurs toujours été impliquée dans les cours de Fondements des systèmes d’information géographique. Elle est très assidue dans le développement de ses connaissances et compétences afin de pouvoir transmettre le tout aux étudiantes et étudiants et afin d’accompagner le corps professoral et de recherche dans leur enseignement et dans l’accomplissement de leur recherche.

Son implication

Martine est toujours prête à aider et à donner de son temps. Avec sa passion pour la photographie, elle accepte régulièrement de capter en images plusieurs événements mettant en valeur les étudiantes et étudiants, l’enseignement et la recherche.

Elle exprime aussi son implication par la philanthropie, puisque depuis près de 25 ans, elle soutient le Fonds d’investissement étudiant de sa faculté. Martine a aussi fait don, en 2016, de l’herbier qu’elle a réalisé durant ses études à la technique. Il a rejoint l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval, reconnu parmi les plus riches au monde avec plus de 770 000 spécimens et une grande collection de mousses, sphaignes et espèces rares. L’ensemble de ses dons a permis à Martine Lapointe d’atteindre, en 2017, le prestigieux titre de gouverneure de La Fondation de l’Université Laval.

Dans tous les cours, les étudiantes et les étudiants consultent Martine pour ses connaissances. Elle est également toujours prête à les aider dans leurs projets étudiants. Elle a aussi organisé toute la logistique pour le cours de Mission d’étude en foresterie internationale qui a eu lieu au Népal. Elle a accompagné le groupe  et le professeur dans cette mission dans un pays qu’elle avait déjà visité afin de partager ses connaissances de la foresterie là-bas.

Son apport à la communauté scientifique et culturelle

Martine Lapointe a assisté plusieurs étudiantes et étudiants gradués (maîtrise et doctorat) et le corps professeral et de recherche pour différents projets. Elle les accompagne notamment lors des inventaires terrain, l’échantillonnage et la récolte des données. 

Elle est aussi l’auteure d’un livre sur les plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes autant pour les textes que pour les photographies. Elle également participé pendant plusieurs années aux expositions artistiques des employées et employés de l'Université Laval. Elle a aussi contribué à de nombreuses publications sur l’identification des plantes, mousses et autres espèces végétales.

Martine s'est impliquée dans plus de 35 cours de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique autant en aménagement et environnements forestiers, en opérations forestières, en environnement, en géomatique, en biogéosciences de l'environnement, en caractérisation des milieux humides, etc.

Ses réalisations au sein de la formation universitaire et l'aménagement forestier

Elle a aussi été responsable de tous les équipements utilisés sur le terrain pour les formations pratiques et du service de prêt pendant plusieurs années. Elle était toujours à l’affût de se procurer les dernières technologies et outils de mesure à la fine pointe et de conseiller les utilisatrices et utilisateurs.

Elle a aussi collaboré à l’élaboration de plusieurs plans d’aménagement forestier de la Forêt Montmorency avec les ingénieurs forestiers responsables de cette forêt d’enseignement et de recherche. Elle a d’ailleurs participé tout au long de sa carrière à plusieurs projets de recherche et à la caractérisation et l’inventaire forestier de cet immense territoire. Ses contributions ont largement aidé à une meilleure connaissance et un meilleur enseignement pour les étudiantes et étudiants et pour la recherche.

Sa contribution à la production de matériel pédagogique

En plus, de son livre sur les "Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes » et des autres publications sur les espèces végétales, elle a collaboré à la création du matériel pédagogique pour plusieurs des cours universitaires .  

  • Elle a réalisé et s’occupe depuis 2006 du guide d'identification des écosystèmes de la Forêt Montmorency, forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval.
  • Elle a aussi monté un module de formation en dendrologie qui sert toujours dans le cours de foresterie urbaine.
  • En 2015, elle a développé une expertise pour la confection de visites virtuelles à l’aide de photos panoramiques. Ces visites servent encore dans plusieurs cours du baccalauréat et en formation à distance.
  • Depuis 2019, elle récolte et prépare tout le matériel pédagogique (spécimens de plantes fraîches, photos et mise à jour de notes de cours) pour le cours de Systématique et dendrologie.
  • Pendant la pandémie, elle a collaboré avec la professeure Evelyne Thiffault à caractériser 42 stations forestières à l’aide de Google Earth pour le cours Excursion en écologie forestière afin de rendre un enseignement terrain virtuellement interactif.
  • En 2019 et 2020, elle a monté le module sur l'identification des plantes de milieux humides pour le nanopogramme sur la caractérisation des milieux humides. C'est aussi elle qui anime cette section du nanoprogramme sur le terrain 2 fois par année, avec Sylvain Jutras et François Marquis.
  • Pour plusieurs cours, elle a eu à préparer des jeux de données spatiales pour les laboratoires. Depuis au moins 6 ou 7 ans, elle donne aussi une formation sur la caractérisation des milieux humides aux étudiants en de la maîtrise en biogéoscience de l'environnement.

Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté qui a également appuyé sa candidature a tenu à exprimer ces mots: "Riche d’un bagage incroyable, d’expertises et de talents divers, Martine continue de se passionner, même après 32 ans, pour l’enseignement, la formation et la recherche. Elle a d’ailleurs pris sous son aile un nouveau technicien de travaux pratiques qui a le privilège de bénéficier de son accompagnement. Je terminerais en soulignant la reconnaissance de tous les étudiants et étudiantes qui ont eu le bonheur de croiser Martine sur leur chemin académique. Le respect que nos personnes étudiantes lui témoignent reflète bien cette reconnaissance pour son engagement."

On ne pourrait résumer entièrement l'ensemble de ses contributions en 32 ans de carrière mais la remise de ce prix est une reconnaissance importante pour souligner tous les acccomplissements de sa carrière et avec la communauté étudiante et de recherche.

Merci Martine et Félicitations!

Par Véronique Audet, responsable de l'information sur les études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

 

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Louis-Vincent Grand’Maison, deux fois lauréat au Gala de la vie étudiante!

19 avril 2024

Félicitations à Louis-Vincent Grand’Maison, étudiant finissant au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, lauréat de la catégorie inspiration et de la catégorie personnalité du Gala de la vie étudiante de l'Université Laval. 

La catégorie inspiration souligne l’étudiante ou étudiant dont l’implication parascolaire à l’Université Laval, qu’elle soit à petite ou à grande échelle, a eu un impact significatif sur son cheminement personnel. La catégorie personnalité souligne quant à elle l’étudiante ou étudiant qui s’implique activement dans la vie étudiante par la création ou l’organisation de projets ou par sa participation à diverses activités parascolaires à l’Université Laval et qui s’est démarquée par ses qualités de leadership et d’engagement.

La 34e édition du Gala de la vie étudiante s'est tenue le 18 avril au soir au Théâtre de la Cité universitaire et vise annuellement à honorer des dizaines d'étudiantes et d'étudiants qui se démarquent tout au long de leur parcours d'étude. 

À propos de son parcours

Louis-Vincent est dévoué envers la cause étudiante et environnementale. Ses engagements illustrent son attachement au bien-être collectif et à la promotion d’un milieu de vie durable. Président d’Univert Laval, il a dirigé cette association étudiante et a assuré sa planification stratégique. Son leadership lui a permis de jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de la vision environnementale d’Univert Laval et de promouvoir activement une culture de durabilité au sein de la communauté universitaire. Il est aussi impliqué dans le Comité des finissants de l’Association des étudiants en foresterie et environnement de l’Université Laval, dans la Semaine des sciences forestières et dans Radiofauniques.

Quelques années après avoir abandonné le cégep, Louis-Vincent a été inspiré à retourner aux études grâce à un documentaire. C’est dans une nouvelle ville et un nouvel établissement qu’il a entamé ce grand défi. Au cours de son baccalauréat en environnement, ses implications parascolaires lui ont permis de forger de solides amitiés et de soutenir son insertion et sa réussite. Cofondateur d’une initiative ayant mené à l’investissement de millions de dollars dans l’aménagement de corridors de biodiversité et de forêts urbaines à Brossard et Saint-Constant, il termine maintenant un grade de 1er cycle avec une éclatante moyenne de 4.14/4.33.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière de compter des étudiantes et étudiants inspirants comme Louis-Vincent et sommes enthousiastes de le voir poursuivre ses études dans notre Faculté à la maîtrise en sciences géomatiques avec mémoire!

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Nancy Gélinas, doyenne pour un 2e mandat à la Faculté!

18 avril 2024

C’est avec plaisir que la Faculté annonce le renouvellement du mandat de Nancy Gélinas à titre de doyenne pour la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Cette nomination, entérinée le 17 avril 2024 par le Conseil d’administration de l’Université, sera en vigueur au terme du mandat actuel, soit le 1er juillet 2024, pour une période de quatre ans.

Nous lui souhaitons du succès dans la réalisation de son deuxième mandat et sommes convaincus qu’elle saura une fois de plus faire rayonner notre belle faculté et l’amener à des sommets toujours plus hauts!

Son parcours

Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée entièrement à l’Université Laval, mais possédant des diplômes de trois facultés, elle présente un parcours pluridisciplinaire qui s’est terminé avec un doctorat en sciences forestières, avec spécialisation en économie politique. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait d’abord commencé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine.

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Les finissantes et les finissants reçoivent leur jonc de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

11 avril 2024

Le 5 avril dernier, 46 finissantes et finissants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval ont reçu leur jonc de la part de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. La soirée de remise des joncs est un événement marquant pour celles et ceux qui termineront prochainement leur baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, en opérations forestières ou en génie du bois.

Ce fut aussi l’occasion de souligner l’implication d’étudiantes et étudiants de la cohorte. Étienne Paradis s’est mérité le prix de l’Ordre. Le récipiendaire de ce prix doit s’être distingué autant par ses résultats académiques que par son engagement à la vie sociale et associative de la Faculté.

Rosa Désy a reçu quant à elle le Prix du centenaire – Genium360 et La Personnelle qui a été remis par M. Michel Barbier, Directeur-général de GENIUM360. Rosa s’est distinguée par son implication étudiante et par sa contribution au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur(e) forestier(ère), en plus de montrer un bon parcours académique.

Finalement, Kimberley Bérubé-Boyle a reçu le Prix Luc-Bouthillier - Passion Foresterie, remis par M. Mathieu Bouthillier, fils de M. Luc Bouthillier. Le prix Luc-Bouthillier vise à reconnaitre les talents de communication et de vulgarisation d'une étudiante ou d'un étudiant qui s'est engagé à faire rayonner la foresterie dans le cadre d'activités universitaires, professionnelles ou citoyennes, au cours de sa formation.

Évelyne Thiffault, ing.f., professeure à la Faculté et François-Hugues Bernier, ing.f., directeur général de l’OIFQ ont animé conjointement cette belle soirée. Martine Lapointe, technicienne experte, qui est en contact avec les étudiantes et les étudiants à différents moments de leur parcours était la photographe officielle de l’événement.

Félicitations à nos finissantes et finissants! Une belle relève à venir!

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Guillaume Moreau reçoit un prix de l'Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni.

04 avril 2024

Guillaume Moreau, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt a remporté le prix "Percy Stubbs and John Bolton King and Edward Garfitt Prize for Silviculture" remis par l’Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni pour son article "Simplified tree marking guidelines enhance value recovery as well as stand vigour in northern hardwood forests under selection management".

Ce prix est décerné chaque année pour souligner des travaux de recherche faisant progresser les connaissances en sylviculture et qui ont fait l'objet d'un article publié dans la prestigieuse revue "Forestry".

Il tient à partager ce bel honneur avec ses collègues du Département David Pothier et Alexis Achim et ses autres collaboratrices et collaborateurs.

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Le Chantier d’avenir et la maîtrise sur mesure en action climatique sont en marche

19 février 2024

Depuis la session d’automne, 10 étudiantes et étudiants sont engagés dans une expérience d’apprentissage atypique de deuxième cycle articulée autour de projets dans le milieu. «L’idée derrière les Chantier d’avenir est d’aborder un enjeu social majeur. La crise climatique en est un», explique Marc-André Bourgault, professeur au Département de géographie et responsable du Chantier d’avenir en action climatique lancé l’automne dernier par la direction de l’Université. «On le voit avec tous les rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, poursuit-il. Il est clair que l’action est nécessaire pour relever ce grand défi de société. Peu importent les formes d’actions à entreprendre, le Chantier d’avenir est une réponse.»

Le 1er février, le professeur Bourgault a participé à une séance d’information virtuelle sur le Chantier d’avenir en action climatique. Selon lui, une économie de l’action climatique se développe. «Mais, dit-il, la compréhension par les citoyens des concepts en changements climatiques est relativement limitée à tous les niveaux et dans tous les milieux. Il est clair que le nombre de personnes capables de mettre en application les notions d’action climatique est en-dessous de ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est ici qu’intervient le chantier. En outillant les étudiants de façon spécifique, ils pourront, comme diplômés, faire face aux défis avec des actions concrètes.»

Une première cohorte

Dix étudiantes et étudiants composent la première cohorte du Chantier d’avenir en action climatique. Ils proviennent d’horizons divers et chacun apporte une contribution unique au programme. Huit projets sont présentement en marche dans le cadre de cette maîtrise professionnelle sur mesure, fortement interdisciplinaire. Variées, les thématiques abordées vont de la gestion des eaux de pluie au développement d'un site Web à vocation éducative sur les enjeux climatiques, en passant par la bonification de l’offre de services aux entreprises de l’industrie de la mode sous l’angle des enjeux climatiques.

Un des projets s’intitule «Municipalité interconnectée et intermodale». Action transition, un organisme à but non lucratif qui accompagne la transition écologique et fait la promotion d’initiatives citoyennes dans la MRC de la Jacques-Cartier, est le partenaire externe. Un autre projet a pour titre «Bonification de la durabilité de l’offre alimentaire sur le campus universitaire». L’organisation partenaire est Services Campus ULaval. Enfin, un troisième projet s’intitule «Élaboration d’un plan directeur de verdissement». Il est appuyé par Collectif Canopée, un organisme à but non lucratif créé pour répondre aux besoins de verdissement dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

L’étudiante Astrid Guillaume est inscrite à ce programme. Le 1er février, elle a livré un témoignage lors de la séance d’information virtuelle.

«J’arrivais du marché du travail et je voulais une formation qui apporte des connaissances concrètes, rappelle-t-elle. J’ai fait une session et j’ai vraiment appris beaucoup jusqu’à présent. On travaille sur des cas pratiques, je trouve que c’est plus enrichissant. J’ai gagné en compétence avec ces cours. Mon environnement d’études, lui, est le plus bienveillant que j’aie rencontré jusqu’ici. On est écoutés, soutenus. Je n’ai jamais vu ça ailleurs, cet appui du corps enseignant.»

[...] Neuf professeurs ont contribué directement à la création du programme (dont plusieurs proviennent de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), soit Étienne Berthold, Marc-André Bourgault, Robert Beauregard et Nathalie Barrette (FFGG), Isabelle Goupil-Sormany (FMED), Thierno Diallo (FSI) et Martin Dumas (FSS), ainsi que Valériane Champagne-St-Arnaud et Guillaume Pain (FSA). «Tous ont été impliqués depuis le début, il y a environ deux ans, précise le professeur Bourgault. Le nombre de professeurs impliqués actuellement dans le programme est plus élevé.»

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Une avancée scientifique importante sur le séquençage de l'épinette noire.

15 février 2024

Jean Bousquet et ses collègues ont été interviewés à l'émission d'affaires scientifiques Les Années lumière de Radio-Canada, à propos de leur publication récente portant sur la séquence du giga-génome de l'épinette noire et de la génomique de la résilience des arbres en lien avec les changements climatiques. 

Écoutez le reportage (Les Années lumière)

Une seconde entrevue a été réalisée à l'émission Boréale 138 qui s'intéresse de près aux gens et aux événements qui alimentent et enrichissent la société nord-côtière. On présente donc les avancées scientifique importante concernant le séquencage du génome de l'épinette noire qui est très abaondante dans cette région du Québec. Jean Bousquet explique comment cette percée permettra entre autres la gestion d'une forêt plus résiliente face aux impacts de la crise climatique.

Écoutez le reportage (Boréale 138)