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Actualités

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La professeure Xiaodong Wang, récipiendaire d’une subvention de 500 000$

27 février 2024

Félicitations à Xiaodong (Alice) Wang, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, qui a décroché une subvention du Fonds Nouvelles Frontières en Recherche - Volet appels spéciaux, à titre de chercheuse principale d’un projet multidisciplinaire portant sur « Les panneaux de bois d’ingénierie intelligents : Combinaison d’une isolation thermique et acoustique très efficace pour des systèmes durables de murs extérieurs et de toitures ».

Ce projet bénéficiera d’un financement de 500 000$ sur trois ans (2023-2026). 

Le Fonds Nouvelles Frontières en Recherche soutient des recherches de calibre mondial, interdisciplinaires, internationales, à haut risque, à haut rendement, transformatrices dirigées par des Canadiennes ou Canadiens pouvant donner lieu à des interventions rapides.  Les appels spéciaux du FNFR ont pour but de soutenir des recherches qui ciblent des domaines émergents et cadrent avec les grands objectifs du fonds. Les panneaux de bois d’ingénierie intelligents pourraient offrir des avantages significatifs en matière d’isolation thermique et acoustique, contribuant ainsi à la conception de systèmes de construction plus durables et écoénergétiques.

Résumé du projet

Les défis environnementaux actuels et futurs des bâtiments durables nécessitent le développement de nouveaux matériaux et de technologies de traitement hautement efficaces. Pour répondre à ces questions, l’objectif principal de ce projet est de faire progresser notre compréhension des propriétés globales des matériaux biosourcés pour une meilleure conception des enveloppes de bâtiments.

Dans le cadre de ce projet, des panneaux de bois intelligents à hautes performances d’isolation thermique et acoustique seront développés pour les murs extérieurs et les toits. Ces panneaux multifonctionnels stockeront et restitueront la chaleur en cas de besoin, ce qui permettra de réduire considérablement les charges de refroidissement et de chauffage des bâtiments. En outre, les propriétés exceptionnelles d’isolation acoustique des panneaux aideront les architectes et les ingénieurs à assurer le confort acoustique des habitants.

Les produits finaux n’amélioreront pas seulement de manière significative l’efficacité énergétique et le confort acoustique, mais seront également disponibles à un prix abordable pour les populations dans le besoin. Les avantages économiques et sociaux potentiels de l’utilisation de matériaux d’origine biologique dans les bâtiments conduiront à des technologies à faible émission de carbone, ce qui représente une grande opportunité pour le Canada et le reste du monde.

Ce partenariat clé avec la communauté mozambicaine reflète l’attention particulière portée aux besoins des personnes laissées pour compte. Ce projet répond à la priorité de recherche 2 des Nations unies – Protection sociale et services de base – en optimisant l’accès aux abris, y compris pour les personnes vivant dans des zones pauvres et densément peuplées.

En savoir plus 

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Le projet de recherche sur le jardin communautaire Le Potager passe à une autre étape

26 février 2024

Le projet Le Potager, initié par l’Université Laval en collaboration avec plusieurs partenaires, est prêt à passer à une nouvelle étape. Après 3 ans, il est temps de le doter d’une instance de gouvernance locale.

« Le Potager a été lancé par l’Université Laval. L’objectif était de créer un jardin pour déployer un laboratoire vivant. Ça a toujours été prévu qu’on érige le jardin en infrastructure de recherche et qu’on remette la gestion du jardin à la collectivité quand il serait opérationnel. Ce n’est pas le rôle de l’UL de gérer un potager urbain. Elle va prendre le rôle qui lui revient vraiment », explique Étienne Berthold, professeur agrégé du département de géographie de l’UL, associé à la démarche.

Depuis 3 ans, le Potager a développé ses axes d’activités soit la sécurité alimentaire, l’intégration intergénérationnelle et interculturelle, le parcours de soin (la place qu’un jardin peut avoir dans la réinsertion sociale ou la réadaptation physique, par exemple) et la question de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Ces axes alimentent les recherches autour du Labo vivant, recherches qui se poursuivront.

« Cet hiver, on est en marche vers la création d’un organisme consensuel, dont la forme reste à définir, et qui va aller chercher les principales parties constituantes soit Maison mère, la MRC de Charlevoix, les Petites Franciscaines de Marie et la Ville de Baie-Saint-Paul. Cet agenda va s’étendre jusqu’au printemps, jusqu’à la fondation de l’organisme. L ’UL demeure un partenaire et doit épanouir la mission, le transformer en véritable laboratoire vivant, comme c’était souhaité dès le départ », poursuit M. Berthold.

Pour le moment, l’UL continuera de payer la location du terrain. « On va honorer les coûts du bail, mais le Potager, qui emploiera des salariés,  sera en mesure d’aller chercher ses propres sources de revenus autonomes. Toutes les retombées économiques vont arriver et repartir de l’organisme», estime M. Berthold.

L’UL compte de nombreux laboratoires vivants, mais celui de Baie-Saint-Paul est unique. « On a une dizaine de labos vivants en santé durable, en environnement, sur des thématiques diversifiées, mais à ma connaissance, Le Potager est la seule infrastructure de recherche en agriculture qui est à l’extérieur du campus », précise-t-il.

Un appel à tous a été lancé afin de former l’instance de gouvernance locale. Les personnes intéressées à s’impliquer peuvent lever la main via la page Facebook du Potager.

Source : Le Charlevoisien

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Pourquoi certains travailleurs étrangers temporaires quittent-ils les fermes du Québec?

26 février 2024

La professeure Danièle Bélanger a récemment cosigné la lettre d'opinion "Pourquoi certains travailleurs étrangers temporaires quittent-ils les fermes du Québec?" parue dans le journal Le Devoir. Un témoignage fort d'une réalité méconnue en agriculture.

La une de Radio-Canada rapportait le 22 février que les fermes du Québec sont la porte d’entrée de l’Amérique, car au cours des deux dernières années, 900 travailleurs agricoles étrangers auraient quitté leur ferme pendant leur contrat de travail, soit environ 450 par année. Ce chiffre indique une forte croissance des démissions de ces travailleurs de ferme depuis 2020. L’article laisse croire que ce départ a lieu quelques jours après leur arrivée et est suivi d’une entrée illégale aux États-Unis. Désignés à la fois comme victimes et fraudeurs, ces travailleurs auraient échafaudé leur plan depuis le Guatemala. Nous estimons qu’il s’agit d’un raccourci dangereux qui cache une situation beaucoup plus complexe.

Le chiffre de 900 travailleurs fait référence, selon FERME et l’UPA (deux organismes qui n’ont aucune autorité en matière de contrôle frontalier ou migratoire), à des travailleurs qui ont quitté de manière inopinée leur employeur. Ont-ils tous traversé la frontière ? En fait, ce chiffre fait également référence à certains de ces travailleurs munis d’un permis de travail les liant à un seul employeur qui ont quitté leur lieu de travail pour une multitude de raisons. Ces derniers peuvent rester au Canada ou traverser la frontière.

Or, avec environ 21 000 travailleurs agricoles par année au Québec, et, selon les chiffres de ces organismes, 450 qui quittent leur lieu de travail par année, les programmes de travailleurs étrangers temporaires en agriculture sont en fait un succès retentissant, avec plus de 98 % de rétention ! La vaste majorité des travailleurs temporaires respectent des conditions de séjour contraignantes. Mais pourquoi certains choisissent-ils de quitter leur emploi ?

Sortir du permis de travail fermé

Premièrement, la recherche scientifique est unanime quant aux effets pervers des permis de travail fermés, qui empêchent un travailleur de changer d’employeur. En fait, c’est le droit de démissionner qui leur est nié ! Ce type de permis, confirmé facilitateur d’esclavage moderne par le rapporteur spécial des Nations unies dans son énoncé du 6 septembre 2023 sur le Canada, restreint pour les travailleurs l’exercice de leurs droits au pays, y compris de leurs droits fondamentaux, dont celui à l’intégrité physique.

Or, le gouvernement fédéral a reconnu les risques d’abus créés par ces permis de travail en 2019 en déployant le programme du permis de travail ouvert pour les travailleurs vulnérables. Ce programme évalue au cas par cas les demandes de travailleurs victimes d’abus qui désirent rompre le lien d’emploi avec leur employeur. Lorsque leur demande est jugée recevable, ils obtiennent un permis de travail ouvert d’une durée d’une année qui leur permet de chercher un nouvel employeur.

En dépit de ses nombreuses limites, ce programme indique une reconnaissance étatique de la situation d’immobilité dans laquelle se trouvent les travailleurs. Ainsi, parmi les 900 cas répertoriés par l’UPA et FERME, certains travailleurs sont en fait assistés par des organismes de défense des droits et obtiennent un permis de travail ouvert leur permettant de mettre fin provisoirement à une situation devenue intenable.

Deuxièmement, d’autres partent sans connaître leurs options et sont rapidement employés sur le marché du travail au noir, qui vient parfois même les recruter dans les épiceries où ils vont faire leurs courses hebdomadaires. D’autres sont simplement abandonnés quand un employeur manque de travail ou a un surplus de travailleurs. Certains, congédiés avant la fin de leur contrat, évitent l’expulsion par l’employeur en restant au Québec, car il leur est impossible de rentrer au pays avant d’avoir remboursé les dettes contractées pour avoir eu la possibilité de venir travailler au Canada lors de leur recrutement au Guatemala.

Finalement, certains peuvent aussi vouloir rester au Québec après 10 ou 15 années de travail saisonnier pendant lesquelles ils auront passé plus de temps au Québec que dans leur pays d’origine. Et oui, certains tissent des liens, apprennent le français et désirent rester au Québec, mais l’accès à la résidence permanente leur est interdit.

Pointe de l’iceberg

Or, ceux qui partent ne représentent que la pointe de l’iceberg. S’il y a tous ceux qui démissionnent, il y a aussi tous les autres qui restent et qui endurent pour continuer de pouvoir soutenir leurs familles. Les travailleurs qui quittent un employeur et qui ainsi perdent automatiquement le droit de travailler au Canada le font généralement dans des situations extrêmes : ils sont épuisés, traumatisés, accidentés, malades et, sans doute parfois, oui, en besoin psychologique primordial de se rendre aux États-Unis.

Le départ de certains vers les États-Unis est certes une réalité. Les réseaux familiaux et le marché du travail sont des facteurs d’attraction indéniables. Combien y sont vraiment passés ? Seules les données de la GRC sur les interceptions frontalières donneraient une idée d’une partie d’entre eux. Pour les autres, impossible de savoir s’ils sont chez nos voisins du Sud ou encore au Canada. Et il faut retenir que certains quittent leur employeur en pleine connaissance de cause, car l’illégalité libre peut être choisie contre la légalité captive.

Les employeurs déplorent les départs des fermes, car ces travailleurs leur coûtent cher. Une telle marchandisation de la main-d’œuvre n’est pas inéluctable. L’élimination des permis fermés et des frais qui y sont associés permettrait aux travailleurs de circuler librement et d’offrir leurs services aux meilleurs employeurs. Si le Québec veut retenir ses migrants temporaires guatémaltèques, devenus essentiels pour le secteur agricole, il serait temps de leur offrir non seulement le statut permanent, mais aussi un statut permanent pour leurs conjoints et leurs enfants.

En collaboration avec Eugénie Depatie-Pelletier, Véronique Tessier, Victor Piché et Mylène Coderre, respectivement, directrice de DTMF et professeure associée à l’Université Laval; membre de la chaire DYMIG; aussi membre de la chaire DYMIG; chercheure en immigration.

Source : Le Devoir

Crédit photo : Le Devoir

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Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable

22 février 2024

Idiatou Bah, professeure adjointe au département de géographie de l'Université Laval est impliquée dans la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable qui vient tout juste d'être lancée. L’Université du Québec à Trois-Rivières chapeaute cette chaire en partenariat avec l’Université Laval, la Téluq et l’Université de Moncton en compagnie de six universités africaines. 

La nouvelle Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable a pour mission scientifique de se pencher sur les enjeux du développement durable liés aux activités extractives menées sur le continent africain. L’équipe de recherche issue d’universités canadiennes et africaines, sous la direction de Armel Brice Adanhounme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), travaillera en concertation pour élaborer des solutions axées sur la responsabilité sociale des entreprises dans l’exploitation et la gestion des ressources naturelles.

Idiatou Bah, professeure adjointe au département de géographie de l’Université Laval, mentionne dans l'article du Nouvelliste: «Dans une démarche de résolution de problèmes, notre méthodologie de recherche-intervention favorise le dialogue entre toutes les parties prenantes pour créer des connaissances nouvelles et endogènes en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, dont notamment la lutte contre la pauvreté et la faim, promouvoir l’égalité entre les sexes, réduire les gaz à effet de serre et lutter contre les inégalités.»

Pour en savoir plus sur la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable, consultez:

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Le Chantier d’avenir et la maîtrise sur mesure en action climatique sont en marche

19 février 2024

Depuis la session d’automne, 10 étudiantes et étudiants sont engagés dans une expérience d’apprentissage atypique de deuxième cycle articulée autour de projets dans le milieu. «L’idée derrière les Chantier d’avenir est d’aborder un enjeu social majeur. La crise climatique en est un», explique Marc-André Bourgault, professeur au Département de géographie et responsable du Chantier d’avenir en action climatique lancé l’automne dernier par la direction de l’Université. «On le voit avec tous les rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, poursuit-il. Il est clair que l’action est nécessaire pour relever ce grand défi de société. Peu importent les formes d’actions à entreprendre, le Chantier d’avenir est une réponse.»

Le 1er février, le professeur Bourgault a participé à une séance d’information virtuelle sur le Chantier d’avenir en action climatique. Selon lui, une économie de l’action climatique se développe. «Mais, dit-il, la compréhension par les citoyens des concepts en changements climatiques est relativement limitée à tous les niveaux et dans tous les milieux. Il est clair que le nombre de personnes capables de mettre en application les notions d’action climatique est en-dessous de ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est ici qu’intervient le chantier. En outillant les étudiants de façon spécifique, ils pourront, comme diplômés, faire face aux défis avec des actions concrètes.»

Une première cohorte

Dix étudiantes et étudiants composent la première cohorte du Chantier d’avenir en action climatique. Ils proviennent d’horizons divers et chacun apporte une contribution unique au programme. Huit projets sont présentement en marche dans le cadre de cette maîtrise professionnelle sur mesure, fortement interdisciplinaire. Variées, les thématiques abordées vont de la gestion des eaux de pluie au développement d'un site Web à vocation éducative sur les enjeux climatiques, en passant par la bonification de l’offre de services aux entreprises de l’industrie de la mode sous l’angle des enjeux climatiques.

Un des projets s’intitule «Municipalité interconnectée et intermodale». Action transition, un organisme à but non lucratif qui accompagne la transition écologique et fait la promotion d’initiatives citoyennes dans la MRC de la Jacques-Cartier, est le partenaire externe. Un autre projet a pour titre «Bonification de la durabilité de l’offre alimentaire sur le campus universitaire». L’organisation partenaire est Services Campus ULaval. Enfin, un troisième projet s’intitule «Élaboration d’un plan directeur de verdissement». Il est appuyé par Collectif Canopée, un organisme à but non lucratif créé pour répondre aux besoins de verdissement dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

L’étudiante Astrid Guillaume est inscrite à ce programme. Le 1er février, elle a livré un témoignage lors de la séance d’information virtuelle.

«J’arrivais du marché du travail et je voulais une formation qui apporte des connaissances concrètes, rappelle-t-elle. J’ai fait une session et j’ai vraiment appris beaucoup jusqu’à présent. On travaille sur des cas pratiques, je trouve que c’est plus enrichissant. J’ai gagné en compétence avec ces cours. Mon environnement d’études, lui, est le plus bienveillant que j’aie rencontré jusqu’ici. On est écoutés, soutenus. Je n’ai jamais vu ça ailleurs, cet appui du corps enseignant.»

[...] Neuf professeurs ont contribué directement à la création du programme (dont plusieurs proviennent de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), soit Étienne Berthold, Marc-André Bourgault, Robert Beauregard et Nathalie Barrette (FFGG), Isabelle Goupil-Sormany (FMED), Thierno Diallo (FSI) et Martin Dumas (FSS), ainsi que Valériane Champagne-St-Arnaud et Guillaume Pain (FSA). «Tous ont été impliqués depuis le début, il y a environ deux ans, précise le professeur Bourgault. Le nombre de professeurs impliqués actuellement dans le programme est plus élevé.»

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles

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Une avancée scientifique importante sur le séquençage de l'épinette noire.

15 février 2024

Jean Bousquet et ses collègues ont été interviewés à l'émission d'affaires scientifiques Les Années lumière de Radio-Canada, à propos de leur publication récente portant sur la séquence du giga-génome de l'épinette noire et de la génomique de la résilience des arbres en lien avec les changements climatiques. 

Écoutez le reportage (Les Années lumière)

Une seconde entrevue a été réalisée à l'émission Boréale 138 qui s'intéresse de près aux gens et aux événements qui alimentent et enrichissent la société nord-côtière. On présente donc les avancées scientifique importante concernant le séquencage du génome de l'épinette noire qui est très abaondante dans cette région du Québec. Jean Bousquet explique comment cette percée permettra entre autres la gestion d'une forêt plus résiliente face aux impacts de la crise climatique.

Écoutez le reportage (Boréale 138)

 

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Nouvelle carte-récit : Toponymie bilingue française et anglaise de lieux habités du Québec

14 février 2024

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible, créée par le professeur à la retraite Rock Santerre. Cette carte-récit présente les toponymes bilingues français et anglais de lieux habités du Québec.

Selon la Commission de toponymie, le Québec compte plus d’une cinquantaine de noms de lieux habités bilingues francophone-anglophone. Cette carte-récit présente ces toponymes hybrides avec une description de leur origine (pour la plupart issus des noms de cantons anglophones). Pour chaque fiche, on retrouve aussi d’anciennes cartes et de nombreux plans d’arpentage. Les dernières fiches décrivent l’arpentage des terres lors de la création des cantons.

Pour consulter la carte-récit : Toponymie bilingue française et anglaise au Québec (arcgis.com)

Bonne exploration!

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Participez au concours Ma Thèse en 180 secondes

05 février 2024

Cette année encore, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, en collaboration avec la SSF, le CEF, le CRMR et le CRDIG, organise le concours facultaire « Ma thèse en 180 secondes » qui se tiendra dans le cadre de la Journée de la Recherche de la Semaine des sciences forestières!

Cette édition aura lieu le 18 mars 2024, à compter de 17h, dans la cafétéria de l’Abitibi-Price.

Qui peut participer?
Les étudiantes et étudiants à la maîtrise ou au doctorat ainsi que les stagiaires postdoctoraux de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Si tu fais partie d'un centre de recherche de la faculté (CRMR, CEF, CRDIG, CEN), mais que tu viens d'une autre faculté, tu pourras participer, mais tu ne pourras pas représenter la FFGG au concours institutionnel.

Pourquoi participer?
En plus d’améliorer ses aptitudes de vulgarisation scientifique, l'étudiante ou l'étudiant au doctorat (volet francophone) qui se méritera la première place sera sélectionné pour la finale institutionnelle en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’Acfas. L'étudiante ou l'étudiant à la maîtrise ou au doctorat (volet anglophone) qui se méritera la première place sera sélectionné pour la finale institutionnelle en vue de représenter l’Université Laval à la finale régionale de l’ACÉS/CAGS. Et par-dessus tout ça, vous pourriez gagner l'un des trois prix de 180$! 

Comment s’inscrire ?
Vous avez jusqu’au 6 mars 2024 pour vous inscrire via ce formulaire d’inscription. Faites vite... les inscriptions sont limitées!
À noter que les détails relatifs à l’événement ainsi que les règlements se retrouvent dans le formulaire d’inscription.

Si vous avez des questions, vous pouvez les adresser à Sauphie.Senneville@ffgg.ulaval.ca.
Au plaisir de vous y voir en grand nombre! Merci de faire circuler ce courriel dans vos équipes de recherche!

Comité organisateur MT180s


IT'S TIME TO REGISTER FOR THE FFGG'S THREE MINUTE THESIS COMPETITION!

This year again, the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics (FFGG), in collaboration with the SSF, the CFR, the CRMR and the CRDIG are organizing the faculty « three minute thesis » competition which will take place during the Research Day of the Forest Science Week!

This edition will take place on March 18, 2024,  starting at 5h p.m., in the Abitibi-Price cafeteria.

Who can participate?
Master's and PhD students as well as postdoctoral fellows from the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics (FFGG). If you are part of a Faculty research center (CRMR, CFR, CRDIG, CEN), but you come from another Faculty, you can participate, but you cannot represent the FFGG at the institutional competition.

Why participate?
In addition to improving their popularization skills, the first-place PhD student (Francophone contest) will be selected for the institutional finals to participate in The Acfas « Three Minute Thesis » competition. The first-place master's or doctoral student (Anglophone contest) will be selected for the institutional final to represent Laval University at CAGS/ACÉS regional final. And on top of all that, you could win one of three $180 prizes! 

How do I register?
You have until March 6, 2024 to register via this registration form. Register quickly... registrations are limited!
Please note that the details of the event and the rules are in the registration form.

If you have any questions, please contact sauphie.senneville@ffgg.ulaval.ca.

We look forward to seeing many of you there! Thank you for sharing this email with your research teams!

MT180s Organizing Committee

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Qu’est-ce qui pousse un propriétaire à protéger la nature?

05 février 2024

Le Média Le Val Ouest s’est intéressé au travail de maîtrise de Loïc Ales, étudiant au Département des sciences du bois et de la forêt, dont le mémoire a pour objectif d’en savoir plus sur les mesures de conservation volontaire des propriétaires de terrains.

Bien qu’ils soient encore une minorité, un nombre grandissant de propriétaires privés protègent leur terrain pour les générations futures. Ils sont désormais plus d’un millier à avoir protégé les milieux naturels de leurs propriété. Ou encore à avoir vendu ou donné leur terrain à des organismes de conservation. Quelles sont les motivations de ces personnes?

C’est la question de se pose Loïc Ales, étudiant à la maîtrise en sciences forestières à l’Université Laval. Son mémoire a pour objectif de documenter et de comprendre les points de vue des propriétaires forestiers à l’égard des mesures de conservation volontaire.

« Ce n’est pas suffisant de dire qu’une personne va décider de faire ça seulement parce qu’elle aime la nature. Je me questionne sur ce qui va faciliter cette conservation. Si elle est compatible avec la notion de propriété privée ou de patrimoine », explique le chercheur.

La conservation «va occuper de plus en plus de place»

Compte tenu qu’il s’agit d’un phénomène récent, il n’existe pour le moment que très peu de littérature scientifique sur la question. La plupart provient de l’Europe et des États-Unis, mais pas du Québec.

Même si sa recherche est en cours, Loïc Ales se permet tout de même un constat. « On voit que l’exploitation forestière en milieu privé diminue. Les préoccupations environnementales sont de plus en plus là. Il y a environ 1500 sites protégés par la conservation volontaire au Québec. Et ça grandit d’année en année. Quelque chose se passe. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je pense que ça va occuper de plus en plus de place. »

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Poste de professeure ou professeur en mycologie et pathologie forestières

05 février 2024

Description du poste sur le site des ressources humaines
Job description on Human Ressources website

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en mycologie et pathologie forestières. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, du baccalauréat coopératif en opérations forestières et du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:

  1. Pathologie forestière en lien avec l’aménagement forestier et la production de plants en pépinière;
  2. Mycologie forestière axée sur la biologie et les fonctions écologiques des champignons;
  3. Étude des symbioses végétales dans la nutrition et le développement des arbres;
  4. Impact des changements globaux sur l’évolution de pathosystèmes et des symbioses racinaires;
  5. Développement d’approches visant à augmenter la résilience des arbres face aux maladies et aux stress abiotiques en milieu urbain.
     

La tâche comprend:

  1. L’enseignement en français de la pathologie et de la mycologie forestières, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en pathologie et en mycologie forestières à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, en particulier le Centre d’étude de la forêt et la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie, biologie ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue dans un domaine pertinent relié aux domaines d’enseignement et de recherche énumérés ou être sur le point de l’obtenir;
  2. Posséder des compétences particulières dans les deux premiers domaines énumérés de même que dans au moins un des trois autres domaines;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la pathologie et la mycologie forestières au Québec constitut un atout;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser;
  7. L’éligibilité à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec constitue un atout.

Traitement et conditions d’emploi: selon la convention collective en vigueur.
Période d’affichage: du 1er février au 23 mars 2024
Date prévue d’entrée en fonction: 3 septembre 2024

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 23 mars 2024 à 17 h à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec) Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6 Courrier électronique : direction@sbf.ulaval.ca

 

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Poste de coordonnatrice ou coordonnateur d'activités - Projet international

03 février 2024

Dans le cadre du Programme de leadership mondial sur les forêts du Canada, l’Université Laval a déposé une proposition de projet à Ressources naturelles Canada. Le financement « RIFM CLIMAT FY2023/24 - RÉSEAU AFRICAIN DE FORÊTS MODÈLES – ULAVAL » est assujetti à la négociation fructueuse d’un accord de contribution entre Ressources naturelles Canada et l’Université Laval. Le projet est intitulé « Projet international d’appui à la formation des leaders africains en conservation et restauration des paysages forestiers (LAREPAF) ». Ce projet sera mis en œuvre par l’Université Laval, en partenariat avec d’autres universités et centres de recherche canadiens et africains pour former des leaders africains en conservation de la biodiversité et restauration écologique face aux changements climatiques (CC) dans les paysages forestiers des forêts modèles dans au moins 13 pays d’Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre et de l’Est.

La coordonnatrice ou le coordonnateur d’activités coordonne le déroulement de programmes, d’activités ou la dispensation de services reliés aux opérations de l’Université. La personne retenue contribue à la mise sur pied de projets de recherche et d’activités connexes.

Plus spécifiquement :

  • Prépare le plan de mise en œuvre du projet, les plans de travail annuels avec leurs budgets, et fait un suivi régulier des activités et des états financiers avec les partenaires canadiens et internationaux, ainsi que l’unité de gestion administrative du projet au sein du département de sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval;
  • Soutient et conseille les trois comités du projet (Pilotage ; suivi scientifique et technique ; gestion) dans la planification stratégique, les plans d'action et de réalisation du projet;
  • Planifie, coordonne et effectue le suivi des étapes de la mise en œuvre du projet afin d'atteindre les objectifs stratégiques et livrer les résultats attendus;
  • Organise et coordonne des activités telles que les rencontres des trois comités du projet, la préparation de rapports scientifiques périodiques, intérimaires et finaux;
  • Coordonne les interactions et les activités de collaborations avec les partenaires internationaux sur le terrain;
  • Veille au respect et à l’application des modalités négociées dans les conventions et d’ententes légales établies entre l’Université Laval et RNCan et entre et l’Université Laval et ses partenaires internationaux, tout en suivant les normes et procédures institutionnelles des parties impliquées;
  • Organise l’appel à candidature et anime le processus de recrutement des étudiants en formation;
  • Joue un rôle de conseil et soutien auprès des étudiants et des professeurs encadrants en matière de formation, de recherche et de réseautage;
  • Prépare un document d’octroi de bourse à signer par les personnes hautement qualifiées en formation;
  • Prépare des rencontres scientifiques et sociales pour les étudiants boursiers;
  • Participe à l’organisation des forums nationaux et internationaux qui impliquent les réseaux régionaux de forêts modèles;
  • Acquiert, élabore et diffuse le matériel d’information ou de formation du projet;
  • Coordonne la publicisation et la réalisation d’activités; les évalue;
  • Aide à coordonner de nouvelles demandes de financement en lien avec la mission et la vision du plan stratégique de la FFGG 2019-2023, du niveau local au niveau international.

Sera considéré comme un atout :

  • Détenir une connaissance du milieu de la recherche, du travail à l’international et de l’organisation administrative de l’Université Laval.

Statut/Admissibilité

  • Affectation temporaire ou contrat temporaire
  • Ouvert à tous

 Détails du poste

  • Échelle de traitement: 52 847$ à 90 277$
  • Date d'entrée en fonction: Dès que possible
  • Durée du contrat: Deux ans avec possibilité de prolongation

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