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Intersections : un nouveau jeu en réalité augmentée pour apprendre des notions d'algèbre linéaire et de géométrie vectorielle et découvrir la géomatique

31 août 2021

Issu d’un projet de promotion de la géomatique financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, le jeu Intersections vise à favoriser l'apprentissage de notions d'intersections de droites et de plans du cours d'algèbre linéaire et géométrie vectorielle de niveau collégial, tout en plongeant les joueur(se)s dans un contexte géomatique. L’utilisation de la réalité augmentée non seulement amène un côté ludique, mais aussi facilite l’apprentissage et appuie le développement d’habiletés spatiales (perception spatiale, visualisation spatiale, rotations mentales, relations spatiales et orientation spatiale) chez les étudiant(e)s. Des études ont démontré que les habiletés spatiales peuvent être améliorées à l’aide de la réalité augmentée ou de la réalité virtuelle. Le principal avantage de l'utilisation de ces technologies est que les utilisateurs peuvent voir réellement des objets en 3D. En travaillant directement dans l'espace 3D, ils peuvent mieux comprendre les problèmes spatiaux complexes et les relations spatiales, et ce, plus rapidement qu'avec les méthodes traditionnelles.

Le jeu Intersections comprend deux modes : le mode pratique et le mode enquête. Le mode pratique propose aux étudiant(e)s une utilisation libre de la réalité augmentée qui leur permet de visualiser concrètement des lieux géométriques (droites ou plans) et leurs intersections dans un espace 3D. Le mode enquête demande aux joueur(se)s de faire une série d’exercices dans le contexte d’une enquête de poursuite criminelle visant à retrouver et à reconstituer des plans originaux du campus de l’Université Laval qui cachent un véritable secret. Pour cela, les joueur(se)s doivent rattraper le voleur des plans en répondant à des questions qui les aident à déterminer les intersections de droites et de plans en 3D, avec une mise en contexte géomatique (par exemple trouver les coordonnées du point d’intersection de deux rues).

Ce projet a été mené par le Département des sciences géomatiques de l’Université Laval et appuyé par de nombreux partenaires, dont l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec (OAGQ), l’Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG) – Section Champlain, le Centre en imagerie numérique et médias interactifs (CIMMI), le Cégep de Sainte-Foy et le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

Pour plus d’informations ou une démonstration, contactez Sonia Rivest, responsable de promotion et d’information sur les études et coordonnatrice du projet.

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Comment prendre soin du sol et de la terre pour favoriser le verdissement en ville

24 août 2021

En urbanisme, on entend souvent parler de la trame verte et bleue pour parler du réseau de végétation et de forêts urbaines, ainsi que des plans d’eau présents en ville. Mais peu de gens connaissent et se préoccupent de la « trame brune », celle du sol et de la terre.

Pourtant, les petits (et grands) projets de verdissement dépendent directement de cette trame oubliée et négligée. J’enseigne l’écologie forestière et je suis co-titulaire de la Chaire sur l’Arbre Urbain et son Milieu (CRAUM) à l’Université Laval.

J’étudie le lien sol-plante en milieu urbain et je suis souvent étonnée de voir que les projets d’infrastructures vertes (comme l’aménagement d’une piste cyclable), de plantation massive d’arbres, ou d’aménagement d’îlots verts ne prennent pas en compte la matrice vivante souterraine (le sol !) qui doit supporter tous ces efforts importants en ville. Pourtant, il y a plusieurs bonnes raisons de la considérer.

Lisez l'article complet d'Alison Munson The conversation

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Vers des forêts plus résistantes aux sécheresses

20 août 2021

Une percée en génomique forestière laisse entrevoir la possibilité de sélectionner des lignées d'arbres mieux adaptées aux conditions environnementales créées par les changements climatiques.

La fréquence et la durée des épisodes de sécheresse devraient s'intensifier au cours des prochaines décennies en raison des changements climatiques. L'une des façons de tempérer les répercussions écologiques et économiques de ces stress hydriques sur les forêts est de reboiser les parterres de coupe avec de jeunes arbres sélectionnés génétiquement pour leur résistance à la sécheresse. Pas simple toutefois de repérer, dans le volumineux génome des arbres – celui de l'épinette blanche contient plus de 30 000 gènes –, quels gènes permettent d'affronter les périodes de sécheresse et de rebondir rapidement par la suite.

Un pas important en ce sens vient toutefois d'être franchi par une équipe de recherche qui publie ses travaux dans la revue Molecular Ecology. Grâce à une étude combinant des méthodes classiques d'analyse de croissance des arbres, des tests génomiques et des tests d'expression des gènes, cette équipe est parvenue à repérer 8 gènes étroitement associés à la résistance à la sécheresse chez l'épinette blanche. Le responsable de l'étude, Jean Bousquet, est professeur titulaire au département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche du Canada senior en génomique forestière.

Lire l'article complet de Jean Hamman paru sur Ulaval nouvelles le 19 août 2021.

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L'hypertrucage en géographie

19 août 2021

Pendant plus de 50 ans, les cartes géographiques en Union soviétique ont été truquées volontairement. En Chine, certains camps de travaux forcés des Ouïgours ne figurent pas sur les images satellites. Comment est-il possible aujourd'hui de faire mentir le territoire, alors que les satellites sont très précis?

Le directeur du Centre de recherche en données et intelligence géospatiales, Thierry Badard, répond à cette question et explique comment faire pour déceler ces falsifications, à l'émission Moteur de recherche (rediffusion).